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 You make me wanna die •• Curtis&Riley

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Riley M. Wyman

Riley M. Wyman


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MessageSujet: You make me wanna die •• Curtis&Riley   You make me wanna die •• Curtis&Riley Icon_minitimeMer 9 Fév - 15:09


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« Merci Rome ! » Je hurle, totalement essoufflée dans le micro, mains en l'air, guitare accrochée autours du torse. Putain, cette phrase, ça faisait des années que je fantasmais dessus, le moment fort du concert, la fin, quand on remerciait le public qui hurlait à s'en arracher les poumons pour avoir une nouvelle chanson. Ce poste de chanteuse chez Drop Dead, c'était ce qui manquait à ma vie, le point culminant qui me tirait des bas fond de ma Louisiane natale. Ca faisait du bien, de sortir des maisons à moitié dévastées par la pauvreté, du club de strip tease dans lequel je travaillais avant. Ouais, un bien fou de se retrouver sur le devant de la scène, de chanter les chansons d'un groupe qu'on ne connaissait pas encore vraiment aux états unis mais qu'on adulait en Europe, de gagner de l'argent surtout, et d'avoir son vrai appart', pas le genre de taudis que je louais à Baton Rouge. C'qui me dérangeait un peu, c'était les tabloïds. Pas tous bien évidemment, certains étaient même assez positif sur mon entrée dans Drop Dead. Mais beaucoup faisaient la une avec ma photo, micro devant la bouge, et en parallèle, celle d'Ismaël. Voix cassé, déjà remplacé par une tape l'incrust en gros. Voilà comment on me décrivait, comme une fouteuse de merde dans le groupe, une arriviste qui ne pensait qu'à s'en mettre plein les poches, sur le dos d'Iz, qui avait perdu sa voix. Merde quoi, c'était lui qui m'avait proposé, cette fameuse nuit à l'hôtel. J'étais pas venue les chercher, j'leur avait même pas envoyé de lettre, twitté ni rien. A la base, c'était des parfaits inconnus, et des clients en puissance. Les fans avaient eu un peu de mal au début, sceptique qu'une nana vienne remplacer leur chanteur préféré. Ils c'étaient vite habitués, et même si mes débuts sur scène n'étaient pas franchement glorieux, j'm'en sortais de mieux en mieux. Une vraie rock star, maintenant en direct live de Milan. Un truc par contre, c'est que je ne donnais pas d'interview. Quand une journaliste de Rolling Stones débarquait pour en savoir plus sur notre compte, je laissais Pandore, ou Isis se démerder, et je tirais pas un mot. En même temps, quand les questions étaient du genre : alors, qu'est ce que Drop Dead à changé dans votre vie ? J'pouvais pas me permettre de répondre, pour l'image du groupe, qu'ils m'évitaient maintenant de devoir ouvrir les cuisses à n'importe quel pervers de cinquante balais passés. Y avait ceux aussi, les fouineurs comme on aimait les appeler, ceux qui propagent les gossip rapidement, qui me demandaient ce que ça faisait d'avoir évincé Ismaël. Sérieux, comme s'il était mort ou que je l'avais viré de son groupe à coup de pieds au cul. Bande de connards. J'aimais pas les médias.

Festival rock de Rome. Trois jours de live, les groupes les plus célèbres d'Europe qui défilaient les uns après les autres. Ce soir, avait été notre tour, et les milliers de personnes venues pour nous ne semblaient pas avoir été déçues. Je lance un regard à Mika, comme pour lui demander s'il fallait que je reste pour une énième chanson ou si on en avait fini. J'comprends qu'ils ont en marre, qu'ils sont crevés et moi aussi. Un dernier merci, bafouillé dans un italien douteux, et on pose les instruments, retour backstage. « On va s'boire un verre ? » Pandore et son envie de faire la fête à chaque fois qu'un concert se termine. J'avais pas franchement envie ce soir, j'étais complétement à plat. « Allez y, on s'retrouve à l'hôtel. » J'leur adresse un sourire et un petit signe de main et bye bye, direction l'exéterieur pour prendre un peu d'air frais. Les guitares d'un autre groupe résonnent déjà, donnant une tonalité violente au décor romain. J'ai les oreilles qui bourdonnent un peu. Faut que je reprenne mon souffle, que je me pose un peu. J'ai pas pris totalement l'habitude des gros concerts dans le genre.
Dehors, il n'y a personne, pas un chat. J'ai bien choisi mon endroit. Je me dirige vers un muret, me glisse le long des briques pour finir par terre, sortant de suite une de mes marlboro light de ma poche pour m'en griller une. Ça fait du bien un peu de calme comme ça.
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Curtis A. Matthews

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MessageSujet: Re: You make me wanna die •• Curtis&Riley   You make me wanna die •• Curtis&Riley Icon_minitimeMer 9 Fév - 17:19

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.RILEY & CURTIS.
.YOU MAKE ME WANNA DIE.



« File moi une bière Josh. »
je gueule assez fort pour qu'il m'entende. Sur scène, il y a un groupe qui joue et ca pète à mort. Le public est complètement déchainé. C'est à peine si on s'entend parler avec tout ce brouhaha. J'attrape habilement la bière que me lance Josh, le chanteur du groupe et m'affale dans un même mouvement sur le canapé. Je porte le goulot de la bouteille à mes lèvres et avale une bonne gorgée. J'adore la bière. Le matin je me lèvre, bière. Le midi, bière. L'après-midi deux voir trois bières avec les potes et le soir, c'est carrément la caisse entière. Ce que j'aime également c'est partir en tourné avec les Trouble Maker. Il y a une putain de bonne ambiance. Ca fait maintenant plusieurs mois qu'on parcours le monde pour participer à des festivals, ou bien même pour donner nos propres concerts, et à chaque fois le public et toujours plus grand. Franchement, je suis conscient de la chance que j'ai de vivre un truc pareil. Etre une rockstar, c'est pas donné à tout le monde. En parlant de ca, l'autre jour je me baladais dans les rues de Milan, lorsqu'une bande de nanas m'a presque couru après dans la rue. J'savais même pas que j'avais autant de groupies collées à mon cul. Enfin si je le savais...Vu le nombre de soutifs et de petites-culottes qui tombaient sur la scène quand on jouait...D'ailleurs, j'crois que ma vie sexuelle n'a jamais été aussi active depuis que je suis connu. Les nanas – et même les mecs – tombent dans mes draps en à peine deux secondes. J'ai eu du pot de pas chopper la syphilis ou bien la chaude pisse pour le moment, vu tout le monde que j'me tape. Je ne voudrais quitter ce milieux pour rien au monde. En plus j'me fait du fric comme pas possible et ma mère m'appelle régulièrement pour me dire qu'elle est fière de moi, même si elle admet qu'elle ne s'imaginait pas un seul instant que son fils deviendrait une star du hard rock. Fallait pas m'acheter une guitare lorsque j'avais six ans maman.

Mes pieds se balancent au rythme de la musique que joue le groupe sur scène et je ferme les yeux, profitant de l'instant tout en sirotant ma délicieuse bière. « Les italiennes sont graves chaudes ce soir ! » S'exclame Tyler, le batteur du groupe. J'ouvre un oeil, affichant un sourire en coin. Ca pour être chaudes, elles l'étaient ! « Ouais, j'ai failli me faire violer rien qu'en allant pisser t'à l'heure. » Je réplique tout en passant un bras derrière ma tête. Les gars se mettent à rire, et le groupe qui était sur scène vient tout juste de finir. C'est maintenant à notre tour de montrer de quoi nous sommes capable. « Allez fini ta bière Don Juan, c'est à nous. » me lance Josh en me tapotant le haut du crâne avec sa main. Je me redresse et pause la bière sur la table, puis me lève, attrapant au passage ma Gibson SG. Ma belle guitare. Ma petite femme. Ma raison d'être. Je la chouchoute cette petite. C'est mon petit bijou. Quand je vois toute cette foule complètement déchainée, j'ai une montée d'adrénaline. C'est un putain de bon stress ce truc. Ca m'excite carrément. Je passe la bandoulière de ma guitare autour de mes épaules et me dirige sur la scène avec le reste de Trouble Maker. Il nous faut juste quelques secondes pour que l'on s'installe et je commence à jouer les premières notes. Et là, c'est comme un raz de marée dans la foule. Tout le monde saute partout. Rapidement, je me déconnecte de la réalité, pour ne me concentrer que sur le son de ma Gibson.

La chanson terminée, c'est une tonne de hurlement et d'applaudissement qui raisonnent. Avec les mecs ont a tout donné. Une fois de retour dans l'arrière scène, une connasse me file une bouteille d'eau. « J'en ai rien à foutre de ton truc. File moi une bière. » Je m'exclame un ton largement autoritaire. Les mecs du groupe commencent à tachtcher avec des mecs d'un autre groupe et moi je m'éclipse discrètement pour aller prendre un peu l'air dans un endroit tranquille et au calme. Il fait trop chaud putain. Je passe une main sur mon front et sort mon paquet de clopes de la poche arrière de mon jean. Un car arrive, alors je décide de bouger afin d'aller dans un endroit où personne ne viendra me faire chier. Prêt d'un muret il y a des marches, alors j'vais aller poser mon beau p'tit cul dessus. Tout en tirant sur ma clope j'avance vers les marches et m'assied sur celle-ci. C'est une fois assis que je me rends compte qu'il y a cette fille assise juste en face de moi. Je la reconnaitrais entre des millions. On ne peut pas oublier ce genre de gonzesse. « Tiens. Une salope. » Que je lance tout en tirant sur ma clope, un sourire narquois affiché aux lèvres.
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Riley M. Wyman

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MessageSujet: Re: You make me wanna die •• Curtis&Riley   You make me wanna die •• Curtis&Riley Icon_minitimeMer 9 Fév - 19:16




J'ai encore le cœur qui bat la chamade à cause des amplis. Être directement envoyé sur scène, sans passer par la case petits concerts dans un bar et petits concerts lors de festival, ça fait un choc. Si je m'y étais attendu ne serait ce que deux secondes. Quoi que musique tellement forte qu'elle te pète les tympans, je connaissais dans le club où je travaillais. 'fin rien de comparable avec ce soir, on avait vraiment poussé le son au maximum. Les italiens avaient la fête et la bonne humeur dans le sang. Déchainés ! Heureusement qu'on remettait pas ça demain, je sais pas si j'aurais supporté. Déjà que ce soir, j'avais failli tout annulé à cause du trac. J'pouvais pas me le permettre, de planter le groupe qui m'avait accueillit. J'étais encore nouvelle et faire des crises de starlette m'aurait juste payé un billet de retour pour la Louisiane. J'tenais pas franchement à en arriver là, on comprendra pourquoi. Quitter les beaux hôtels de Milan, de Londres, et de Paris pour retourner dans mon taudis … Eurk, j'arrivais même pas à me l'imaginer. Donc ouais, j'étais prise de flippe et je montais la peur au ventre avant chaque concert. Ma plus grande trouille ? Qu'on me hue. Han, voir tout le public se retourner vers moi, et se mettre à me gueuler de dégager, j'crois même que j'en rêvais la nuit. C'était peut être pas un job pour moi chanteuse, trop de pression il paraît que ça raccourcissait considérablement l'espérance de vie. 'fin une fois que le concert avait débuté, que la première chanson était passée, je me plongeais entièrement dans la musique. Comme si je faisais corps avec les notes, les instruments, et le public qui sautait dans tous les sens, chantait avec moi. C'était orgasmique de voir à quel point quelques phrases balancées sur une tablature pouvaient déchaîner une foule. Quand en plus c'était en Italie … Fallait juste que je me calme maintenant, que je me sorte la tête de ce concert et surtout que je dorme un peu. La clope d'après concert, c'est limite plus agréable que la clope post baise. Je tire une latte, tête penchée vers l'arrière, à regarder le ciel d'un œil distrait. Y a tellement de lumière qu'on voit même plus les étoiles. C'était pareil à Bâton Rouge. J'crois bien que je les ai jamais vu, ailleurs qu'à la télévision. Dans les films, on a beau être en plein Paris, le ciel est toujours blindé d'étoiles avec une lune gigantesque. La magie du cinéma.

« Tiens. Une salope. » La phrase qui vient rompre mon moment de calme. Et cette putain de voix grave et moqueuse que je reconnaitrais entre milles. Je baisse la tête, tourne les yeux vers le nouveau venu, clope également coincée entre les lèvres. Putain, Matthews. Qu'est ce qu'il foutait là ? Le concert, ouais forcément, c'était toujours comme ça qu'on en venait à se croiser lui et moi. Je tire une latte sur ma clope, lui jetant un regard mauvais avant de détourner les yeux. S'il y avait bien UNE personne que je n'avais pas envie de croiser, ce soir ou un autre d'ailleurs, c'était bien lui, avec sa tête de connard parfait. Le genre à promettre un lendemain et ne pas rappeler. Ce qu'il était totalement. L'enfoiré, il m'avait bien eu sur le coup. J'lui avais fait confiance, après le nombre de soirées et de délires qu'on c'était tapé tous les deux. Une des rares personnes dans le monde du rock avec qui j'avais bien accroché. L'intégration, en temps que nouveau qui doit faire ses preuves, n'était pas évidente. Alors quand on tombe sur quelqu'un avec qui on s'entend bien, on y reste accroché. Le seul point sur lequel il fallait faire attention, et que j'avais noté dans un coin de ma tête pour m'en souvenir : ne jamais coucher avec un guitariste adulé par toute une bande de minettes, toutes plus bandantes les unes que les autres. « T'as pas une nana à aller baiser enfoiré ? » Au final, le concert m'avait bien motivé pour me prendre la tête, j'avais les nerfs à vifs et plus je lui lançais des coups d'œil, plus la haine que j'avais ressentie après chaque appels sans réponses remontait. Juste le temps de passer ma main dans mes cheveux pour les ébouriffer un peu et je continue sur ma lancée, d'une voix aigre. « T'sais, le genre que tu prends et qu'tu balances comme de la merde après. » Je sais pas ce qui me retient de franchir les quelques mètres qui nous séparent pour lui coller mon poing dans la gueule. Ça lui ferait pas de mal, d'être remis à sa place une fois de temps en temps.
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MessageSujet: Re: You make me wanna die •• Curtis&Riley   You make me wanna die •• Curtis&Riley Icon_minitimeMer 9 Fév - 20:58

L'ambiance des tournées et des après concert j'adorais ca. Y'avait toujours cette espèce d'excitation qui ne me quittait pas. J'étais excité comme une puce, prêt à sauté partout. J'voulais presque retourner sur scène faire un solo de guitare juste pour le plaisir des oreilles. Tôt ou tard je serais le meilleur guitariste de la planète. Jimmy Hendrix pourra se retourner dans sa tombe tien. Mais pour le moment j'ai besoin de profiter de l'air pas très frais de Milan. Ouais, il y une espèce de chaleur insupportable ici. L'atmosphère est lourd. Ca ne m'étonnerait même pas qu'il y ait un putain de d'orage. Mais je m'en fous carrément en fait. J'ai besoin de me remettre de toutes ces émotions fortes. Putain, c'que j'aimerais que ma mère soit là ce soir. Qu'elle m'applaudisse. Parce que la voir via internet ou par le biais de quelques photos, ce n'était pas pareil qu'en chaire et en os. J'ai beau avoir vingt-deux piges, j'ai encore besoin de ma mère. Ouais, y'a qu'elle qui arrive à me remonter le moral quand j'ai des coups de blues dans le bus de la tournée, quand on est sur la route et qu'on se fait un peu chier entre deux stations séparées de deux cent kilomètres. Bref, pour le moment j'ai besoin d'être seul pour décompresser un peu. La clope aux lèvres, je déambule un peu histoire de dégourdir mes jambes. On a encore trois chansons à jouer avec le groupe. Ensuite on a dit qu'on irait se faire un petit after dans une boite branchée de la ville. Bon en réalité le but principal était de se bourrer la gueule jusqu'à ne plus pouvoir tenir debout et accessoirement se taper le plus de nanas possible. En plus, on avait des putains de chambres d'hotel. C'est limite si les chiottes ne font pas la taille de mon salon à New York. Mais tout ce luxe, moi j'y étais habitué de toute façon. Je n'étais pas comme la plus part des gens, prêt à tout pour percer dans le musique afin de se faire un maximum de blé. Du fric, mon compte en banque en dégueule de tous les côtés. Moi ce que je voulais c'était me faire un nom dans le milieux. Etre reconnu pour mon talant de guitariste et non pas pour le nombre de zéros qu'il y a sur mon compte. A croire que j'avais réussi le parie.

Etant de l'autre coté de la scène, c'était beaucoup plus calme de ce côté là. Bien entendu on entendait toujours la musique à un volume sonore plutôt élevé, mais moins que sur la scène elle-même. J'ai un peu mal au crâne quand même. J'crois que les enceintes à fond et le mélange de bière, ne font pas forcément bon ménage. Ca fait rien, j'irais me prendre un rail avec les mecs pour me remettre sur pieds. En parlant de ca, c'est un hallucinant de voir à quel point la drogue circule dans ce genre de festival. On ne fait pas un pas sans qu'un mec ou une nana t'arrête pour te proposer un peu de dope. C'est pire que dans les rave party ici. Tout le monde est défoncé vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Une fois avec les mecs on a passé trois jours d'affilés à se mettre une race d'enfer sans bouffer. Je crois que si on nous avait fait une prise de sang, ca n'aurait même pas été du sang qui en serait sortit, mais plutot un mélange des différents alcools consommés. De la pure débauche. Je comprends bien pourquoi on dit Sex, Drug & Rock'N'Roll. Je continue mon chemin tout en tirant sur ma clope afin d'aller prendre place sur les escaliers. Il y a tout de même un truc qui m'échappe. Avec tout le monde qu'il y a dans ce genre de concerts, pourquoi on arrive toujours à tomber sur des personnes que l'on ne voudrait pas croiser ? Je la repère tout de suite l'autre pétasse près de son muret. C'est plus fort que moi, il faut toujours que je la descende cette fille. Avant on était pote. On s'entendait bien tout les deux. Ca a coincé le jour où on a couché ensemble. Au fond de moi j'avais des sentiments bien plus qu'amicaux envers elle et ca m'a bloqué. J'sais pas, j'ai pas assumé. Ce fut le pompon lorsque j'ai appris qu'elle se prostituait avant de faire parti d'un groupe. Ca m'a carrément achevé. Deja que j'étais mal face à cette avalanche de sentiments inexpliqués, mais face à une telle révélation... Je lui avais promis de la rappeler. Chose que je n'ai jamais fait. Oui c'est parfaitement salaud, mais j'ai toujours agi comme ca de toute façon. Et puis, elle a bien du s'en remettre après deux mois maintenant.

Quoi que, vu le regard qu'elle m'envoie et le ton qu'elle emploie, elle n'a peut-être pas dû avaler la pilule la Wyman. Dommage pour elle. « T'as pas une nana à aller baiser enfoiré ? T'sais, le genre que tu prends et qu'tu balances comme de la merde après. » C'est plus fort que moi, je me met à rire. « Des nanas comme toi tu veux dire ? Désolée Amour, mais je ne couche pas deux fois avec la même fille. Tu devrais le savoir pourtant. Les putes n'ont jamais deux fois le même client. » je lui envoie, toujours mon sourire aux lèvres, tirant une dernière latte sur ma clope avant de l'écraser au coin d'une marche. « T'as fait la pute aussi pour intégrer le groupe ? Genre, tu t'es tapée tous les membres. » J'enchaine sur un ton provoquant. Ca me fait marrer tout ca franchement. Ca me fait marrer parce que je sais que là, je suis entrain de la rendre dingue intérieurement. En plus, elle ne devait pas s'y attendre à ce que j'y balance à la gueule que je suis au courant pour son passé de pute. « Toujours la même gueule de droguée anorexique. »
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Riley M. Wyman

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MessageSujet: Re: You make me wanna die •• Curtis&Riley   You make me wanna die •• Curtis&Riley Icon_minitimeMer 9 Fév - 22:02




« Des nanas comme toi tu veux dire ? Désolée Amour, mais je ne couche pas deux fois avec la même fille. Tu devrais le savoir pourtant. Les putes n'ont jamais deux fois le même client. T'as fait la pute aussi pour intégrer le groupe ? Genre, tu t'es tapée tous les membres. Toujours la même gueule de droguée anorexique. » J'aurais dû m'en douter qu'il allait me répondre au tac au tac plutôt que de s'excuser cash, comme tout homme un minimum civilisé. Je l'avais déjà vu s'en prendre à des assistantes ou des types de la prod', des organisateurs de spectacle. Un truc qui tournait pas rond, qui clochait ou qui lui plaisait pas et il partait au quart de tour, s'en foutant royalement de déverser un lot d'insulter sur une pauvre gamine qui n'avait fait que lui apporter un gobelet d'eau plutôt que sa bière. Pareil si quelqu'un touchait à sa guitare, c'était même la pire chose qu'on pouvait lui faire. Comme si elle était taillée en or massif sa putain de Gibson. J'suis sure qu'il lui donnait un p'tit nom, comme s'il s'adressait à sa nana en la bichonnant. C'était crade de s'attacher à un instrument en reniant totalement les personnes autours. C'était complétement débile même. Comme si j'trimbalais partout le premier micro dans lequel j'avais craché quelques paroles. Y avait un truc qui tournait pas rond avec les musicos. Ils étaient tous tarés de leur instruments, limite prêt à vendre leur sœur pour le garder intact toute leur vie. Celui qui touchait à la Gibson de Curtis, c'était signer son arrêt de mort, aussi simple que ça. J'crois qu'un jour, en étant trop bourrée, j'avais fait semblant de tomber dessus. Bah putain, des insultes, c'est tout ce que j'avais entendu de sa bouche pendant notre soirée. Il était complétement con ce type, un vrai connard. J'crois jamais avoir connu pire. Même le type qui me louait mon taudis en Louisiane, et qu'avait installé un système pour mater dans la douche il me semblait beaucoup plus sympa à côté, un putain d'ange le type. Donc ouais, c'était pas étonnant qu'il me renvoie chier directement après ma dernière remarque. Moi, m'être tapé tous les membres du groupe ? Fallait dire que c'était comme ça que je les avais rencontré. J'avais pas couché avec eux, en leur faisant un tarif groupé. Absolument pas. C'était Pandore qui m'avait ramené à l'hôtel. La belle gueule en manque qu'avait rien trouvé de mieux que de traîner dans le club de strip tease de Bâton Rouge après un concert. Il m'avait emmené dans sa chambre d'hôtel, m'avait filé mon fric et j'm'étais posé sur lui, avec l'intention de rendre sa nuit inoubliable. Isi avait déboulé, m'avait limite viré dehors en faisant la morale à son guitariste. Et dans l'ascenseur, tee shirt négligemment remis, j'avais croisé Iz', loe leader, qui m'avait simplement demandé si je savais chanté. J'lui avais répondu que ouais, j'me débrouillais bien,et ils m'avaient engagé. Le cul n'avait quasiment rien à voir dans mon entrée chez les Drop Dead. Que Curtis puisse penser ça – et encore, c'était même pas dit qu'il le pense vraiment -, sa me donnait juste envie de lui cracher à la gueule. L'enfoiré. Et comment il avait appris à propos de mon passé ? A part les membres du groupe, j'vois pas qui pouvait lui avoir dit. Ils feraient pas ça, même bourrés ils avaient un minimum de respect pour eux et ce qu'ils avaient construit. Ils en avaient bavé pour monter le groupe et le faire connaître alors tout foiré à cause d'une petite traînée tape l'incrust, c'était franchement pas ce dont ils rêvaient. Je me lève, jetant ma clope à mon tour, yeux rivés sur Curtis, hilare. « Ouais parfaitement, j'leur ai tous sucé la bite un par un. J'suis même retourné les voir un fois t'avoir quitté, c'était tellement naze qui fallait bien qu'jtrouve quelqu'un qui sache baiser. » J'essaye de garder un ton neutre, voir un brin moqueur. Putain c'que je peux le haïr à ce moment même. C'que je peux le haïr de retourner ça contre moi. J'avais pas passé une mauvaise nuit, au contraire. Pour une fois que je m'envoyais en l'air sans demander d'argent ensuite, ou sans être totalement défoncée ou bourrée …. Coucher avec lui. J'sais plus vraiment comment on avait atterrit dans son lit mais c'était … magique. Ça m'avait fait tellement de bien d'être avec lui, de rien attendre en retour et d'être certaine de m'en souvenir le lendemain. Ouais, magique. Lucky i'm in love with my best friend. C'était à peu près ça dans mon cas. Cette gueule d'ange qui m'était apparu, avec qui je m'étais tapé de nombreux délires pour progressivement tomber sous son charme. C'était pour ça que je lui avais demandé de me recontacter, que je l'avais presque supplié pour qu'on se revoit vite. Et qu'en voyant que les messages se faisaient attendre, je l'avais rappelé, encore et encore. Pendant deux semaines, après chaque concert, je tapais son numéro, dans l'espoir d'entendre sa voix, qu'il me dise qu'il n'avait pas eu le temps de répondre à cause d'un tournage de clip ou une connerie de ce genre. Rien, même pas le moindre petit message. Ça coûtait rien putain, de taper un sms, rien qu'pour demander deux trois nouvelles. J'me sentais comme toutes ces nanas, qu'il ramenait avec lui. Ces fans qui hurlaient son prénom dans la rue, et qui se foutaient limite à poil devant lui avec une pancarte fuck me right now. Je m'approche de Curtis, sourire narquois et haineux figé sur les lèvres. « Tu devrais penser à arrêter la bière chaton, tu commences à avoir la poche là ... » Je m'approche un peu plus, me posant juste en face de lui, main s'avançant près de son ventre. Trop vite pour qu'il ne s'en aperçoive, j'attrape ses bijoux de famille entre ma main, serre un peu, histoire de lui faire mal sans non plus le plier en deux, et murmure à son oreille. « Va chier Matthews. » Je fini la le lâcher, reculant de quelques pas pour me sortir une nouvelle clope. Are you gonna bark all day little doggie? Or are you gonna bite ?
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Curtis A. Matthews

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MessageSujet: Re: You make me wanna die •• Curtis&Riley   You make me wanna die •• Curtis&Riley Icon_minitimeJeu 10 Fév - 14:20

Des putes, il y en a partout. Une vraie épidémie. Je trouvais ca dégueulasse toutes ces nanas qui se faisaient baiser juste pour avoir du fric. Même pas une once de respect pour leur propre corps. Ca me répugne complètement. Je ne sais même pas comment elles osent se regarder dans un miroir. Je ne préfère même pas penser au nombre de types qui sont passer sur Riley. Ca me donne envie de vomir. J'cromprends pas. Il y a tellement d'autres choses pour se faire du fric que de faire le tapin. L'excuse du « je n'ai pas eu le choix » ne passera jamais avec moi. On a toujours le choix. J'ai tellement de mépris pour elle à cet instant que je ne peux m'empêcher de lui envoyer un phrase cinglante à la gueule. De toute façon, ca ne m'étonnerait même pas qu'elle se soit taper tous les membres de son groupe. Ecarter les cuisses c'est sa spécialité après tout. Après les femmes s'étonnent qu'on les traitent de salope, de pute ou de pouffiasse. On ne peut pas dire qu'elles fassent grand chose pour arranger leur réputation. Ca me faisait jubiler de voir sa gueule déconfite lorsqu'elle compris que je savais pour son passé. Fallait bien que je lui sorte à un moment ou à un autre de toute façon. En fait, ce qu'il y avait de plus excitant dans tout ca, c'est qu'intérieurement, Riley devait faire chauffer ses neurones. Si elle savait que c'était Neal qui m'avait balancer ca ! Neal c'était un super bon pote, et je préfère que ce soit lui qui m'ait mis au courant sur le passé de Riley juste après notre folle nuit d'amour, plutot que je l'apprenne quelques mois plus tard par un ancien client. Ca m'aurait foutu les boules. Même si en y réfléchissant bien, j'aurais préféré que Riley m'avoue tout d'elle-même. J'sais pas...Je pense que je l'aurais pris différemment. Ouais, j'aurais peut-être pas été aussi salaud avec elle, que je l'ai été jusqu'à maintenant. De toute façon, ce qui est fait, est fait.

J'me marre comme un con, le cul confortablement installé sur les marches. Du coin de l'oeil je la regarde se lever et jeter sa clope plus loin. J'aurais été elle, je serais venu me l'écraser sur la gueule. « Ouais parfaitement, j'leur ai tous sucé la bite un par un. J'suis même retourné les voir un fois t'avoir quitté, c'était tellement naze qui fallait bien qu'jtrouve quelqu'un qui sache baiser. » J'affiche un sourire en coin. « Si c'était si nase que ca, t'aurais pas crié mon nom toute la nuit en me demandant de continuer encore et encore... » Je lui réplique dans la seconde sur un ton provoquant tout en passant ma langue sur ma lèvre inférieure. « C'est juste que t'es une vraie nympho ma p'tite. » J'enchaine histoire d'en rajouter une petite couche. Du coin de l'oeil je la voit se rapprocher de moi avec son air de cinglée. Qu'est-ce qu'elle me veut cette conne ? « Tu devrais penser à arrêter la bière chaton, tu commences à avoir la poche là ... » Je laisse échapper un rire et fait mine d'être offusqué. Elle peut toujours dire ce qu'elle veut, je suis parfaitement bien gaulé. Wow quelle répartie. « Toi en revanche...Tu ferais bien d'en boire un peu...Faut juste prier pour que ca fasse grossir ton cul et tes seins. Parce que dans le genre planche de surf... » Je répond en roulant des yeux. Ouais bah c'est la dernière fois que je roule des yeux, parce que si je n'avais pas fait ca, j'aurais vu sa putain de main s'approcher de mon materiel. Je grimace parce que ca fait quand même bien mal. « Va chier Matthews. » Elle me lache enfin et je pose une main sur mes parties. « Putain la garce ! » Je marmonne pendant qu'elle recule de quelques pas. Les minutes passent et la douleur se dissipe assez rapidement. Heureusement pour moi. « On t'as jamais appris à ne pas abimer le matos ?! » Je gueule en me redressant «  C'est pas parce que t'es frustrée du fait que je ne t'ai pas rappelé, qu'il faut que tu prives les autres nanas de mon savoir faire ! » J'enchaine en croisant les bras. « je sais bien que le sado maso ca t'excite Amour, mais tu ne me fais aucun effet ce soir désolé. Et puis je n'aime pas taper deux fois dans le même paquet vois-tu. » Je descend les quelques marches et me rapproche d'un pas assuré de Riley. Je la regarde de haut – normal c'est une naine cette nana – et lui jette un regard de dégout, avant de la pousser violemment contre le mur en brique. Je la fixe quelques seconde droit dans les yeux puis je rapproche mon visage près de son cou et remonte vers son oreille « Va crever sale pute. » Je lui crache avant de me reculer et lui jeter un regard noir.
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Riley M. Wyman

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MessageSujet: Re: You make me wanna die •• Curtis&Riley   You make me wanna die •• Curtis&Riley Icon_minitimeJeu 10 Fév - 20:19




Travailler dans ce club, je vais pas dire que je ne l'avais pas voulu mais presque. Pour vivre, il fallait de l'argent, que ce soit pour la bouffe ou un logement. Et une gamine de seize ans tout juste, sans aucune qualification n'a pas vraiment de chances d'être prise pour un job stable, même en tant que caissière dans la supérette du coin. Seize ans et aucun diplôme de lycéen ni de parents pour subvenir à ses besoin ? L'histoire de ma vie à peine débutée. J'ai pas fugué, parce que mon père battait ma mère ou qu'il buvait comme un trou. Rien d'ça. J'ai pas non plus pleuré la mort de ma mère morte après une overdose, ne m'ayant jamais révélé la véritable identité de mon paternel, si encore elle savait lequel elle c'était envoyé. Ça n'avait aucun rapport avec des larmes, une trahison, du sang ou d'la drogue. Absolument pas. Un banal accident de voiture, un truc tout con qui arrive trop souvent. Quand le père, un homme respectable, flic de quartier, décide de changer de station radio, se penche un peu trop et n'aperçoit pas le camion qui débouche sur la droite. Pas de grands parents, tous morts de vieillesse. Pas de tantes ou d'oncles généreux qui seraient venus me porter secours, pour mon éducation et tout ce qui en découle. A croire qu'il n'y avait que des phases uniques dans ma famille. Les collègues de mon père, au commissariat, avaient bien pensé me mettre en pension, ou dans une famille d'accueil. Mais on leur avait dit que ce n'était pas leur problème, qu'il fallait voir avec l'administration, qu'il y avait des tonnes de papiers à remplir, que ce genre d'histoire, d'une gamine sans père et mère, on en voyait tous les jours. J'dois pas être née sous la bonne étoile, parce qu'attendre deux mois qu'on vienne nous chercher, avec le bref espoir de tomber une famille potable et pas totalement déglinguée comme on voit à la télévision, c'est totalement inutile. J'sais pas, la nana du secrétariat avait dû faire tomber la feuille à mon nom, qui avait dû se retrouver par la suite piétinée par le type qui apporte le café, et jetée par la femme de ménage. Rien, j'étais plus rien aux yeux de l'administration, juste un nom sur un papier volant. Alors je m'étais mise à traîner, essayant de me trouver à manger comme je pouvais, dormant sous n'importe quel endroit couvert. Et j'avais fini par rencontrer Babsi, une blonde à grosse poitrine, totalement vulgaire. Elle m'avait raconté sa vie en long et en large, en me filant un bout de son sandwich. Un truc de dingue, comme quoi elle venait de Pologne, que son mari là bas la battait alors elle c'était cachée dans la soute d'un bateau et qu'elle avait trouvé du taf en Louisiane. Plus tard, j'ai appris que c'était des conneries, que Babsi elle avait juste fugué de chez ses parents américains pur souche, pendant sa crise d'adolescente. En tout cas, mythomane ou pas, elle m'avait aidé à me trouver un toit, m'avait fait rentrer dans le club, et on était devenue de bonnes potes. Donc les j'ai pas eu le choix existent bien. Et Curtis et son regard de dégoût me donnent envie de lui cracher dessus. Naître avec une petite cuillère en argent dans la bouche, avec maman qui s'occupe non stop de nous, c'est pas donné à tout le monde.

Chaque phrase que je le sors le fait marrer, et chacune essuie une réplique blessante. Qu'est ce que je lui avais fait à cet enfoiré pour qu'il change du jour au lendemain ? « Si c'était si nase que ca, t'aurais pas crié mon nom toute la nuit en me demandant de continuer encore et encore... C'est juste que t'es une vraie nympho ma p'tite. » J'enrage. Totalement. Finalement, je n'aurais pas dû me retenir et lui flanquer un grand coup de pied là où je pense, à l'en faire tomber par terre et pleurer sa mère. Me traîter comme la pire des salopes. Il voulait quoi ? Que je lui avoue avant qu'on baise ? Hey Curtis, j'avais oublié de te dire que je faisais le tapin … mais t'inquiète surtout pas, je te ferais rien payer cette nuit. Vois ça comme une offre promotionnelle. « Toi en revanche...Tu ferais bien d'en boire un peu...Faut juste prier pour que ca fasse grossir ton cul et tes seins. Parce que dans le genre planche de surf.... » Je ne prends pas le temps de lui répondre, préférant l'attaque physique. Au moins, j'ai réussis à lui faire fermer sa gueule quelques secondes, le temps d'allumer ma clope. « On t'as jamais appris à ne pas abimer le matos ?! C'est pas parce que t'es frustrée du fait que je ne t'ai pas rappelé, qu'il faut que tu prives les autres nanas de mon savoir faire ! je sais bien que le sado maso ca t'excite Amour, mais tu ne me fais aucun effet ce soir désolé. Et puis je n'aime pas taper deux fois dans le même paquet vois-tu. » Mais quel enculé ce type. Chaque mot de plus fait monter la colère. J'me sent même pas blessé, je suis trop énervée pour ça. Tout à l'heure par contre, quand je vais y repenser, je sent que le poids de ses mots vont venir me claquer d'une force dans la figure … « Pourquoi, t'avais l'intention de repeupler la planète avec ta mini queue ? » Pas le temps de vraiment enchaîner qu'il s'avance d'un pas rapide vers moi, me poussant avec violence contre le mur. J'crois bien que ça m'a écorché le dos, je suis pas très résistante aux coups de nature. « Va crever sale pute. » Et malgré toute ma haine, son visage près du miens me coupe quelques secondes le souffle, mon cœur accélérant sous l'effet de ce rapprochement. Sa présence ne dure quelques secondes … et j'explose de nouveau, hurlant plus fort que tout à l'heure, à en rameuter toute la salle de concert si la musique n'avait pas été aussi forte. « Mais t'es complétement malade. C'est quoi ton putain de problème Matthews ? » Je m'approche de lui, posant mes mains sur son torse pour le pousser. « C'est quoi qui te dérange dans mon passé ? J't'ai pas demandé la note putain. » Je le pousse une nouvelle fois, à deux doigts de lui sauter dessus. « Et pourquoi t'as commencé à me parler si j'te dégoute autant ? »

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MessageSujet: Re: You make me wanna die •• Curtis&Riley   You make me wanna die •• Curtis&Riley Icon_minitimeVen 11 Fév - 23:41

Si je n'étais pas devenu un guitariste, je crois que je serais devenu acteur porno. Ouais, Rocco Siffredi n'a qu'à bien se tenir. De toute façon, avec toutes les personnes que je me tape, j'suis certain que je pourrais facilement le concurrencer. Non je déconne. Imaginez un peu la gueule de ma mère si elle apprenait que son fils faisait ca. Elle m'aurait déshérité. Ou envoyé chez les bonnes soeurs, ou une connerie dans ce genre là. Plutôt crever tien ! Non, pour être honnête je pense que je serais devenu photographe ou quelque chose comme ca. J'ai toujours aimé la photographie. Chez moi il y a des photos partout. J'ai même tout un mur rempli de haut en bas de photos de soirées avec des potes. Quand j'étais petit, j'avais accidentellement mis le flash devant les yeux de ma mère. Résultat, elle n'y voyait plus rien, et avait dû rester dans une pièce sombre pendant trois jours le temps que sa vue revienne comme il faut. Ma mère m'avait engueulé en me hurlant que je ne serais jamais photographe. A cause de moi il y aurait eu une forte hausse de personnes mal-voyantes. Remarquez, ca aurait fait du boulot pour les opticiens. Et puis le destin en avait décidé autrement et ce n'était pas plus mal comme ca. J'étais bien à jouer de la gratte tous les soirs, à me défoncer sur scène aussi bien en coulisse avec une ligne.

Les gonzesses sont toutes timbrées de toute façon. L'exemple parfait est ma frangine. Une vraie pouffiasse prête à baiser avec n'importe qui tout ca pour avoir sa dose. J'suis certain qu'elle ferait bonne copine avec cette salope de Wyman. On peut dire que les hommes sont tous les mêmes, mais les nanas dans leur genre elles ne sont pas mal aussi franchement ! C'est bien beau de jouer les femmes bafouées, les vierges effarouchées lorsque ca les arranges mais il serait temps qu'elles assument enfin leur vraie nature : de vraies SALOPES. Il n'y en a pas une pour rattraper l'autre. le second exemple qui est pas mal est ma mère. J'ai beau aimer ma mère, si elle n'avait pas son côté Courtney Love, elle saurait qui l'a foutu en cloque à dix-huit piges. C'est peut-être un truc qui se transmet dans les gènes ca. La baise. Mais bon, moi j'suis un mec, donc c'est plutôt normal que je tire mon coup à droite à gauche. De toute façon, Riley peut se faire baiser par qui elle veut, un vieux, un gros, un petit, un grand ou un moche, je n'en ai strictement rien à foutre. Ce que je veux, c'est simplement la descendre et la foutre au plus bas et au plus mal. J'veux m'amuser un peu. J'ai toujours pris mon pied en détruisant les gens. Surtout moralement. Je crois que j'ai un dont inné pour ca. Au lycée j'étais un vrai tyran avec les petits intellos ou bien avec les nouveau. Combien d'entre eux j'ai fait pleurer ou bien mis à bout de nerfs et à bout de force ? Beaucoup trop. Je sais toujours frapper là où ca fait mal. « Pourquoi, t'avais l'intention de repeupler la planète avec ta mini queue ? » Cette fille est d'une vulgarité... Et c'est tout ce qu'elle trouve à me dire ? Je suis vraiment déçu. « Une mini queue qui t'as bien fait crier en tout cas. J'ai encore les marque de tes ongles dans mon dos. Et puis une chose est sûre, c'est que je ne risque pas de repeupler la terre avec toi. Ton hymen est aussi bétonné que ton coeur ma pauvre. » Je lui envoie, avant de l'envoyer elle, valser contre le mur derrière. Ce n'est pas l'envie qui me manque de lui exploser la tronche contre les briques, mais comme je suis un homme civilisé et que je ne frappe pas les femmes – quoi que, si je ne me l'étais pas taper, j'aurais des doutes sur sa sexualité – je préfère lui envoyer une phrase bien sèche et reculer de quelques pas. « Mais t'es complétement malade. C'est quoi ton putain de problème Matthews ? » Je laisse un sourire en coin s'afficher sur mes lèvres « Oui je sais, on me le dit souvent. » Je réplique avec une tête d'imbécile heureux. « C'est quoi qui te dérange dans mon passé ? » « Maiiis riiien ! T'es une pute, qu'est-ce que tu veux que j'y fasse hein ? » « J't'ai pas demandé la note putain. » Je prend un air choqué et met mes mains sur mes hanches « Encore heureux ! La qualité du service se laissait à désirer... » Je lui rétorque avant qu'elle ne me fasse légèrement reculer en me poussant. « Et pourquoi t'as commencé à me parler si j'te dégoute autant ? » Je fais une moue avec ma bouche, faisant mine de réfléchir. « bah ca doit te changer de parler un peu. Les nanas de ton espèce, mis à par se servir de leur langue pour sucer des queues, elles ne s'en servent pas pour grand chose. » je lui répond en croisant les bras. « Bon, tu m'excuses babe, mais j'ai d'autres trucs à faire. J'ai adoré discuter avec toi. » Je m'approche d'elle, un sourire narquois aux lèvres, et passe ma main derrière sa nuque, mêlant mes doigts à ses cheveux, puis dépose mes lèvres sur les siennes. J'sais pas trop ce qu'il m'a pris de faire ca. J'en avais envie je crois. Je décolle mes lèvres des siennes et affiche un sourire pervers « C'est pour que tu te souviennes bien du goût de mes lèvres... pour que tu puisses, crever de jalousie quand j'embrasserais des nanas sous tes yeux. »
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MessageSujet: Re: You make me wanna die •• Curtis&Riley   You make me wanna die •• Curtis&Riley Icon_minitimeDim 13 Fév - 20:09


Il y avait une différence considérable entre baiser et faire l'amour. C'était radicalement opposé. Avant, quand j'avais à faire à mes clients, c'était de la baise, un truc sauvage même si beaucoup espéraient retrouver la tendresse que leur bonne femme ne voulait plus leur donner à la maison. Ils étaient là pour tirer leur coup et c'est tout, sans se soucier de l'autre. On blâmait souvent les filles qui faisaient le tapin, des putes, des salopes, des traînées, qu'attendent que le fric à la fin. Ouais, c'était bien beau de les montrer du doigts en se moquant d'elles, mais fallait aussi voir les mecs, qu'en étaient réduits à aller payer pour un peu de sexe facile, un peu de rêve. Fallait pas se respecter non plus pour faire ça. Pour prendre les femmes comme des marchandises. Pfff, eux avaient le choix, c'est juste que le commandant ne se levait plus devant les femmes de leur âge avancé. On pouvait dire que toutes les nanas étaient des salopes. Mais on contre partie, les hommes n'étaient que des porcs. A un moment, je m'étais même demandé si je ne pourrais pas tomber amoureuse que d'une fille. Bizarrement, il n'y avait jamais eu de femmes au club, aucune venue mater, avec cette putain de bosse dégueulasse qui se formait au niveau du pantalon, la bouche ouverte, transpirant par tous les pores de la peau. Aucune qu'était venue avec des tas de billets dans les poches, qui avait tourné cinq minutes dans le club pour choisir la marchandise. Non, les femmes avaient plus de respect que ça … et longtemps, je m'étais demandé si au final, c'était pas les nanas mon truc. Les hommes m'avaient tellement dégouté. Puis il y avait eu ce sauvetage par Drop Dead, et Curtis. Curtis avec qui je déconnais, Curtis avec qui j'avais fait l'amour. Ça m'était déjà arrivé une fois, une seule et unique fois. En fin de collège, juste avant mon diplôme. Mon petit voisin – qui me paraissait super grand à l'époque vu qu'il avait seize ans et moi quatorze -. Ma première fois c'était passée avec lui, dans sa chambre, comme tous les ados normaux. Pour dire que je m'en souviens encore, de ces rares étapes, que j'avais passé comme toute gamine de mon âge.

Et comme toute gamine normale, j'étais tombée amoureuse de celui qui m'avait traité comme une princesse, l'espace de quelques heures, qui m'avait fait rire, qui m'avait fait rêvé. Sauf que le putain de prince charmant s'avérait être un connard sans nom. La meilleure défense est l'attaque. Avec lui je pense pas, mais je continue tout de même à essayer de me défendre, essuyant ses remarques, qui me blessent toujours plus, me donnent envie de pleurer plus que ne m'énervent. Je peux pas me permettre de m'effondrer devant lui. Tout à l'heure, quand il sera loin, mais pas maintenant. « Une mini queue qui t'as bien fait crier en tout cas. J'ai encore les marque de tes ongles dans mon dos. Et puis une chose est sûre, c'est que je ne risque pas de repeupler la terre avec toi. Ton hymen est aussi bétonné que ton cœur ma pauvre. » Je passe une main dans mes cheveux, ne prenant pas la peine de relever les remarques, continuant dans ma lancée et lui hurlant dessus en le poussant. « Oui je sais, on me le dit souvent. » Et quelle tête de con par dessus le marché, avec son sourire de crétin fini. « Maiiis riiien ! T'es une pute, qu'est-ce que tu veux que j'y fasse hein ? Encore heureux ! La qualité du service se laissait à désirer. » J'arrive quand même à le faire reculer un peu. « bah ca doit te changer de parler un peu. Les nanas de ton espèce, mis à par se servir de leur langue pour sucer des queues, elles ne s'en servent pas pour grand chose. » Je m'arrête de crier, de le bousculer, bouche entre ouverte à le regarder. Il est affreux. « Bon, tu m'excuses babe, mais j'ai d'autres trucs à faire. J'ai adoré discuter avec toi. » Curtis s'approche de moi, sa main passant sur ma nuque, dans mes cheveux, ses lèvres se posant sur les miennes. Je n'ai même pas le réflexe de me pousser, de lui en mettre une ou de le mordre. Juste le goût de ses lèvres, dans un instant trop court. « C'est pour que tu te souviennes bien du goût de mes lèvres... pour que tu puisses, crever de jalousie quand j'embrasserais des nanas sous tes yeux. » . Jalousie ? Le temps de me reconnecter et je passe le revers de ma main sur mes lèvres. Les larmes bordant le coin de mes yeux. « C'est ça, casse toi Curtis. J'vois pas pourquoi je serais jalouse de toute ces filles que tu vas faire souffrir. » BRAOUM. Un éclair, et la pluie qui se met à tomber d'un coup. Je tourne le dos à Curtis, croisant les bras pour me réchauffer un peu de cette averse soudaine. Les larmes coulant sur mes joues se fondant avec la pluie. Il est encore là ? Je me retourne de nouveau et avance d'un pas décidé vers lui, lui envoyant une gifle magistrale, comme si j'avais mis toutes mes forces dedans. Et sans réfléchir, j'attrape son col d'une main, posant mes lèvre sur les siennes, baiser brûlant. Il va me renvoyer chier. Au point où j'en suis remarque.
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