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 A heartbreaker right from the start •• Pandore&Orphée

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Orphée L. Kinney

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MessageSujet: A heartbreaker right from the start •• Pandore&Orphée   A heartbreaker right from the start •• Pandore&Orphée Icon_minitimeSam 29 Jan - 23:03


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    Oh yeah, le pied total cette came, de la pure enfin la plus pure que j'ai pu trouver sur Londres. Blanche comme de la neige, enfin surtout à cause des tas de médocs que Milo avait écrasé dedans. Genre il me prenait pour un pigeon, il croyait que j'allais pas remarqué qu'il avait foutu des anti d dedans, et d'autres merde ? C'est pas possible de trouver un truc non coupé en Europe. Enfin j'disais rien, je squattais chez lui depuis cinq semaines non stop environs. Je partais et je revenais. En plus il m'achetait ma came sans que je lui demande. J'crois que c'était pour me faire rester plus. Enfin Milo c'était mon nouveau Bobby, mon point de chute numéro un. Je me relève, frotte mon nez du revers de la main pour faire tomber les quelques traces de poudre qui se trouvent sur les côtés de mes narines. Bon, ça me remet les idées au clair la coke, c'est ce dont j'ai besoin pour faire ma musique. Milo est assis sur son canapé en cuir noir, les jambes croisées à me regarder avec un demi sourire. Je m'approche de lui, pose mes lèvres sur les siennes et je sent sa mains se poser sur mes fesses. Nan, pas maintenant dude, c'est pas toi que j'ai envie de tripoter pour le moment, juste le sampler que tu m'avais acheté le mois dernier, mon ordi et puis basta, pour toi, on verra ce soir. Je me redresse, lève l'index et le pose sur ses lèvres. « Non mon beau, j'ai l'inspi qui monte. » Ma main vient chercher la sienne, mes doigts se mêlent entre les siens. « Mais je te ferai monter au septième ciel tout à l'heure mon cœur. » Je vois sa mine boudeuse, ses doigts se retirer, et le voilà qui quitte la pièce. Bon, je l'ai vexé. J'ai pas que ça à faire, de me donner à lui toutes les trois heures. Milo, l'italien du coin, c'est vraiment la dolce vita avec lui, dans sa sorte de petit manoir de beaux quartiers. Il m'avait dit s'être fait un petit pactole dans l'immobilier. Quand il avait déménagé en Angleterre, il avait ouvert un magasin de fringues, qu'avait pris des proportions immense. J'avais tout de gratuit, bien évidemment. Le seul problème avec mon Milo, c'est qu'il était coincé, à quarante ans, il avait toujours pas accepté son penchant pour les hommes. Il voulait pas qu'on sorte ensemble, il voulait pas m'emmener dans des cafés et quand on allait au restaurant tous les deux les gens nous prenait pour un père et son fils. Une fois rentré, c'était un chaud lapin, tel le cliché italien. Bref, là il était vexé, donc j'avais le champ libre dans son salon immense. Il avait fait enlever le piano pour m'installer un bureau, mon plateau de mixage, mon ordi et tout ça. Mon coin à moi, avec des enceintes hors de prix. J'attrape mon casque, ouvre mon logiciel. Apple c'est une tuerie, j'avais les grands maintenant, ceux que mon père avait jamais voulu m'acheter. Le morceau sur lequel je travaillais en ce moment était pas mal … me fallait juste une voix à foutre par dessus. J'trouverai bien plus tard, j'avais déjà préparé mes affaires pour quitter Milo.

    J'suis devant la porte d'entrée, un sac d'affaires sur l'épaule. Milo tire une de ces gueules, j'ai cru qu'il allait pleurer – encore -. Le cirque quand je lui dis que je m'en vais. Je part jamais très longtemps. Et j'aime bien ce petit confort que j'ai chez l'italien. Il m'aime, et moi aussi je l'aime, donc je vois pas pourquoi je partirai à jamais ! Je vois ça comme des vacances en fait. J'vais aller chez quelqu'un d'autre – de mon âge sûrement, pour faire la fête -, jusqu'à ce que la personne en ait marre et que je retourne chez Milo. Si j'ai vraiment pas de chance, je suis de retour le soir même. Avec Pandore en même temps, il était capable de pas m'ouvrir sa porte, il semblait faire la gueule en ce moment, j'sais pas vraiment pourquoi. Ou il était peut être en concert. J'avais regardé sur le site internet de son groupe et il n'y avait rien de prévu cette semaine … j'vais tenter. Bon. Je m'approche de Milo, pose mes mains sur ses joues et l'embrasse. « Bonne semaine mon ange … je viendrai te voir pendant tes rêves. » […] Hello George. Je suis devant la porte de l'appartement de Pandore. Rien que d'entendre de la musique à l'intérieur je suis content. Ouais, radieux même, j'suis tellement heureux de le voir ! Je l'aime Pandore, et même s'il fait la gueule, je pense que lui aussi. Je frappe trois coups à la porte, attendant, mains dans les poches de mon jean, sac posé près de mes pieds, et léger sourire planant sur mes lèvres.

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Pandore A. Birde

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MessageSujet: Re: A heartbreaker right from the start •• Pandore&Orphée   A heartbreaker right from the start •• Pandore&Orphée Icon_minitimeDim 30 Jan - 2:11

A heartbreaker right from the start •• Pandore&Orphée 4981301384_3f3a257cf2




    Cigarette aux lèvres, appuyé contre un radiateur. Ma Freddie dans les mains, je regarde le temps qui passe tout en grattant quelques accords. J'me fait chier. Ça à le mérite d'être clair, quand on est pas barrés sur les routes, j'm'emmerde comme un rat crevé. J'aurais aimé appelé quelqu'un, l'inviter à venir faire la fête, ou une connerie dans le genre, histoire de pas pourrir dans mon appartement en attendant qu'on reparte en tournée. Mais personne réponds. Soit ils me fuient, soit ils entendent vraiment pas leurs téléphone sonner. Je frissonne. Et me demande vaguement pourquoi l'unique radiateur de mon appart' tout miteux est placé sous une fenêtre. Le joint de ladite fenêtre étant mort et laissant passer les courants d'air, cela va de soi. Faudrait que je me décide à le changer, ce foutu joint, pour éviter de me cailler. Ça va qu'j'suis pas Ismaël, le pauvre chéri prendrait trop rapidement froid ici, et abimerait sa jolie voix. Moi, ma voix, elle me sert à rien, j'veux bien faire don de mes cordes vocales à Iz' si jamais les siennes sont trop bousillées pour continuer à s'user sur les routes du monde entier. J'ai essayé de l'appeler, Ismaël, pour voir si ça le tentait pas, une petite virée. Mais rien du tout. Nouvelle tentative auprès de mes amours; Sisi et Mika. Personne ne réponds. Où sont-ils fourrés, ces deux-là ? Déjà trop loin pour que je puisse les rattraper ? Je ferme les yeux, continu de gratter. Je sais pas quoi faire, je sais plus quoi faire, pour Isis et Mihaël. C'est flippant, moi qui n'aimais personne avant, qui ne supportais pas le monde autour de moi, me voilà avec deux intrus dans mon cœur, deux p'tits squatteurs. Ils me font peur. J'ai toujours cette trouille au fond de moi, qui me fait limite pisser dans dans mon froc, quand l'un ou l'autre réclame un baiser, ou un câlin, de voir l'autre souffrir en silence. J'aime pas ça. J'aime pas qu'ils m'obligent à faire un choix. Qui, entre Isis déesse et Mihaël l'ange, vais-je choisir ? Pour qui dois-je me décider ? J'ai peur, mais en même temps, je m'énerve. Je m'énerve pour tout, pour un verre cassé, un paquet de cigarettes perdu, une note mal jouée, un regard trop mal placé... Dès que quelque chose ne va pas, je part en vrille. Si j'étais une nana, on pourrait croire que j'ai mes règles, ou une connerie du genre. Ou que mon mec m'a plaqué, enfin, je sais pas, moi. Enfin, surement quelque chose comme ça, qui me fout bien la haine en tout cas. Je crève d'envie de les voir, de les embrasser, de m'infiltrer en eux, mais je sais aussi qu'a la moindre contrariété, je suis capable de passer mes nerfs sur eux. Je m'en voudrais trop, ensuite, de les avoir blesser. Mais eux me font tellement souffrir, sans le vouloir...

    Trois coups à la porte, qui me sortent de mes pensées. Trois petits coups, discrets, et puis plus rien. Pas d'appels, pas un bruits. J'ouvre les yeux, louche sur ma cigarette, enfin ce qu'il en reste. Le filtre commence à se consumer, j'écrase le mégot dans le cendrier à côté de moi, et pioche une nouvelle clope. Je me lève, tenant Freddie par le manche, avant d'aller la poser sur son support. Hop, au moins j'ai les mains libres. Je soupire, me demandant un peu que ça peut être, espérant beaucoup qu'il s'agisse d'Isis ou de Mika. J'ai envie de les voir, putain... Envie de passer mes mains dans les cheveux bruns d'Isis, d'effleurer les lèvres de Mihaël, d'être avec eux... Envie d'eux. Je tire une latte sur ma cigarette, avant de me diriger lentement vers la porte. Je laisse défiler dans ma tête tout les scénarios possibles et imaginables, essayant de deviner qui vient frapper chez moi, qui vient me chercher dans mon antre. Je pose une main sur la poignée glacée, de l'autre retire la Lucky de mes lèvres. J'ouvre la porte. Orphée. Referme la porte. Merde. Merde et re-merde. Qu'est-ce qu'il fout là, ce con ? Il avait pas compris ? Je lui avais pas fait comprendre que je voulais plus le voir ? Qu'une fois que j'avais pu tiré mon coup, c'était fini ? Plus rien à foutre de lui ? Non, il semblait pas avoir enregistré. Il est con ma parole ! Quand quelqu'un te rappelle pas plusieurs semaines après t'être passé dessus, c'est qu'il y a pas d'avenir possible. J'ouvre à nouveau la porte, c'est pas parce que j'ai pas envie de le voir que j'peux lui claquer la porte au nez. J'passe une main dans mes cheveux, ramène ma cigarette à mes lèvres. « C't'ait une blague, babe. T'avais compris, au moins ? Tu veux quoi ? ». Même pas bonjour, ni ça va ?, alors qu'après des semaines de silence, c'était la moindre des choses. J'aurais pu le saluer, lui offrir de prendre un thé, mais non, rien du tout, je préfère le laisser sur le palier, lui expliquer vite fait bien fait que s'il se repointe ici, il aura plus que ses yeux pour pleurer, et retourner gratter, plein d'idées de désespéré.

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MessageSujet: Re: A heartbreaker right from the start •• Pandore&Orphée   A heartbreaker right from the start •• Pandore&Orphée Icon_minitimeDim 30 Jan - 3:38




    Il m'a pas entendu ? Il en met du temps le musicien là. Sûrement trop plongé dans sa musique, il m'a peut être pas entendu. Je retape un coup sur la porte. J'connais ça, être totalement plongé dans son nouveau morceau, et être incapable d'écouter ce qu'il y a autours. Quand je branche mon casque, que je vois mon écran s'agiter de couleurs quand je rajoute des basses, que je mixe les voix pour les faire plus graves ou plus électroniques, plus rien n'existe autours de moi. Ouais, je fais corps avec ma musique, corps avec tous ces sons synthétiques. Il y en a pas mal qui rigolent, qui me disent que c'est pas de la vraie musique. Bobby par exemple, il me renvoyait chier à chaque fois que je lui mettais mon L.A Beats sur les oreilles. C'était juste un nouveau type de musique. Comme le jazz, qui fut remplacé par le rock, remplacé par le rap etc. c'était une chaîne, une évolution même si tous les styles restaient. Bref, moi c'était les platines, et Pandore préférait les cordes de sa gratte. C'était comme ça que je l'avais rencontré, lui et son groupe. J'avais remixé un de leur morceau, avec la voix d'Isis absolument magnifique. Quelques coups de guitare conservés, et on avait un morceau digne du dernier David Guetta. Quoi que David, j'le nique, j'le nique totalement. Juste, j'avais pas de contact, pas encore en tout cas. J'étais pas connu du tout, je souhaitais pas non plus l'être ; la popularité, les tournées, les premières pages de magasine, ça me faisait complétement flipper. J'préférais faire quelques concerts gratuits, sur des terrains vagues. Ou jouer au DJ quand il y avait des skins à Londres et ses alentours. Bref, au moins ma musique, même si elle plaisait pas à tout le monde, elle m'avait permis de rencontrer Pandore Birde. Ouais, celui qui avait fait la couverture du magasine Rolling Stones le mois dernier. Je tape un nouveau coup sur la porte, avant d'entendre ses pas à l'intérieur. Bon, c'est pas trop tôt. J'entends le loquet tourner, la porte s'ouvrir, et j'affiche une mine radieuse au visage du brun …. visage qui disparaît aussitôt derrière la porte à nouveau fermée. Uh ? Je hausse un sourcil. Je tombais mal ? Je passe une main dans mes cheveux, regardant le judas, comme si Pandore m'observait à travers. Bon, ça faisait quelques temps qu'on c'était pas vu mais quand même, on avait fini au pieu et t'oublie pas quelqu'un sur qui t'es passé ! J'en oubliais aucun moi, et dieu sait à quel point ils avaient été nombreux. Et du coup … du coup je me sent con. Milo va me revoir plus tôt qu'il ne le pensait. Ça fait mal quand même, de se prendre un vent comme ça.

    Et pourtant, la porte s'ouvre de nouveau, la tête de Pandore se dessinant dans l'embrasure, clope au bec. « C't'ait une blague, babe. T'avais compris, au moins ? Tu veux quoi ? » Je garde un air dépité quelques secondes, avant de retrouver le sourire. Ah, c'était pour rire. Je pense la tête sur le côté, donne un petit coup de pied dans mon sac, pour l'approcher un peu plus de la porte. Ce que je veux …. te voir tout d'abord, et m'amuser un peu. « Ben je passais par là, et j'me suis dis que j'allais te dire bonjour. Tu vois, comme avant que tu partes en tourner … rester un peu. » Je lève le yeux vers son visage, le gratifiant d'un sourire d'ange. Le sourire presque enfantin, celui que tu ressorts quand tu veux prouver ton innocence. Allez, on va bien s'amuser ! Laisse moi rentrer, je commence sérieusement à me les geler. Et j'ai envie d'une clope, dans le couloir, il y avait une affiche anti tabac alors j'allais pas m'en griller une en attendant que tu te pousse de l'embrasure. Je fais un pas vers lui, attrapant mon sac d'une main pour le remettre sur mes épaules. Nouveau pas en sa direction et je pose mon épaule contre le mur, baissant les yeux sur son torse, une main allant à la rencontre de son polo, pour jouer avec un de ses boutons. « Et puis tu m'as manqué. » De toute façon, ils me manquent tous à un moment ou à un autre. Je m'attache trop vite, et je ne m'en rends même pas compte. Combien de fois j'ai pleuré dans les bras de Milo parce que Bobby m'avait quitté ? Ensuite parce que Jeffrey était partit avec quelqu'un d'autre ? Que Miguel avait déménagé, que James ne supportait plus Londres et qu'il vivait maintenant à Derby, que Tony avait fini par faire une overdose … Que Pandore était encore partit en tournée. Ouais, la liste était vraiment longue, et ils finissaient tous par me manquer un jour, les hommes de ma vie.

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MessageSujet: Re: A heartbreaker right from the start •• Pandore&Orphée   A heartbreaker right from the start •• Pandore&Orphée Icon_minitimeLun 7 Fév - 23:59





    Faut le temps de percuter, d'enregistrer complétement qu'Orphée est sur le palier, son sac à ses pieds et qu'il semble attendre autre chose que l'accueil froid que je lui fait et la tête d'enterrement que j'affiche. Ma cigarette se consume toute seule, pendant que le jeune homme me fixe, jouant du pied avec son sac. Il a tôt fait de le remettre à son épaule et de venir s'appuyer contre le chambranle de ma porte. Je réprime mal un frisson lorsque sa main s'avance vers moi. Je m'attendais à ce qu'il m'attire franchement contre lui, mais il se contente de jouer avec les boutons de mon polo. J'hésite à l'interrompre, à lui gueuler dessus, à lui dire qu'il est pire qu'une pute, à se traîner comme il le fait de mec en mec. Mais je reste de marbre, l'écoutant parler. Lui manquer ? J'ai un rire cynique. Ça n'aurait pas dû se passer comme ça. Tu n'aurais pas dû revenir me voir. Pas comme ça. En même temps, c'est un peu de ma faute. J'aurais dû jouer des poings, lui exploser la gueule, au lieu de rester silencieux. Orphée, le silence, il comprend pas. Il capte pas qu'on veut plus le voir ou lui parler quand on le laisse en plan comme je l'ai fait. Pour lui, c'est... J'sais pas, un appel mis en sourdine. Voilà. C'est un appel inconscient de ma part. La théorie d'Orphée, c'est ça; ce que j'attendais en silence qu'il revienne me voir, me morfondant en solitaire, m'arrachant le coeur dans l'espoir de le voir débarquer. Alors, le voilà, Super Orphée, qui arrive en sauveur du pauvre petit Pandore. Nouveau rire sarcastique. Allez, Orphée. C'est fini ton cirque, casse-toi. Je saisi sa main, et l'infâme en profite pour mêler ses doigts aux miens. Quoi ? Il a cru quoi, lui ? Qu'on s'était remis ensemble, comme ça ? Juste parce que j'avais posé une main sur lui ? Je savais qu'il aimait bien plané, mais faut pas pousser non plus. J'suis peut-être pas une putain de sainte-nitouche, mais c'est pas pour autant qu'il faut me prendre pour un Pandore-couche-toi-là. Arrête, Orphée. Dans cinq minutes, tu me dis quoi ? qu'il y avait de la lumière et que t'as sonné ? Juste ça ? Toi et moi on sais bien pourquoi tu viens, au fond. Et c'est non. Tiens, mange, musicos de mes deux. Parce qu'il mixe des sons sur son ordinateur, ce petit con se prend pour un dieu. Bon, près, faut avouer, moi j'dis respect. Je sais à peine me servir de ma télé. Mais quand même. Le mec se croit le nouveau David Guetta, mais faut pas exagérer non plus. L'avoir rencontrer me fait déjà chier, qu'il ai remixé un de nos morceaux me tue encore plus. Il fallait, en plus, qu'il choisisse l'une des rares chansons où Isis avait accepté de poser sa voix. Un massacre. On s'était bien marrer, entre nous, après le départ d'Orphée, à se foutre de son truc. Isis avait fondu en larmes et refuser de chanter à nouveau, persuadée d'avoir une voix de crécelle. Ma pauvre princesse, il me l'avait tuée. J'écrase les doigts d'Orphée entre les miens, sans faire attention au regard affolé qu'il me jette. Il retire vivement sa main et j'ai un sourire cruel. Barre-toi, Orphée. Retourne chez ton italien.. Il me regarde, choqué, vexé, dépité. Toutes les émotions passent sur son visage, je crains même de le voir pleurer. Par pitié, tout mais pas ça ! A la moindre larme sur sa joue, je lui claque la porte au nez, et il pourra toujours frapper, sonner, hurler après moi, hors de question de lui ré ouvrir ma porte. Je m'étais toujours efforcé de bannir de ma vie les amants pleurnichards et collants, je n'allais pas commencer avec ce petit con d'Orphée !
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MessageSujet: Re: A heartbreaker right from the start •• Pandore&Orphée   A heartbreaker right from the start •• Pandore&Orphée Icon_minitimeMar 8 Fév - 18:58




Une pute. Non, j'étais tout sauf une pute. Aller d'une personne à l'autre pour se faire baiser n'avait rien à voir avec ce que j'étais. Parce que la vulgaire prostituée ne faisait ça que pour l'argent. Le nymphomane pour le plaisir sexuel qu'il retirait de toutes ces conquêtes. Une fois et puis c'est tout, après il n'y a plus aucune trace de cette rencontre. Mes conquêtes, pour moi, n'était pas que des corps. Je n'approuvais absolument pas ces personnes qui se permettaient de prendre et de jeter, comme si la fille, n'était qu'une poupée gonflable. Il y a avait toute cette dimension psychologique qui se perdait. Tout ce social et cette beauté des sentiments mis en suspens, voire mis sous silence. C'était tellement beau, de regarder quelqu'un nous sourire, discuter avec lui, tomber amoureux. Chacune de mes conquêtes, je les connaissais, je les revoyais, je partageais des jours, des semaines avec elles, encore et encore. Je ne me lassais jamais, sûrement parce qu'il y en avait des dizaines. Ce que je ne trouvais pas chez Nathan, je le retrouvais chez Edward, ce que je ne trouvais pas chez Julian, je le trouvais chez Liam. Chaque personne était spéciale, et c'est ce que j'aimais voir, ressentir. Ils m'apportaient tous quelque chose, et je passais de bras en bras pour ne manquer de rien. Pandore … je ne sais pas vraiment ce qu'il avait de spécial. Le fait qu'il soit un musicien, même si j'avais aussi Neal pour ça. Passer une fois dans ses draps et ne plus jamais revenir, ça ne me ressemblait pas, donc l'excuse du je passais par là – même si je passais vraiment par là – n'était pas vraiment valable. « Arrête, Orphée. Dans cinq minutes, tu me dis quoi ? qu'il y avait de la lumière et que t'as sonné ? Juste ça ? Toi et moi on sais bien pourquoi tu viens, au fond. Et c'est non. » C'était à peu près ce que je m'apprêtais à lui dire. L'excuse que je m'étais bidouillé, sourire aux lèvres, avant qu'il ne vienne m'ouvrir. Toutes les excuses du monde étaient valables pour une entrée en matière. Et puis lui cacher les raisons de ma venu, c'était pas vraiment nécessaire, il s'en doutait bien. Et …. comment ça non ? Je viens juste de percuter la fin de sa phrase, et je fronce légèrement les sourcils perdant mon sourire niais plaqué sur mes lèvres. Ses doigts viennent se poser sur les miens. L'espoir de quelques secondes, qu'il vienne les mêler aux miens et qu'il m'entraine avec lui dans son appartement. Putain mais il me fait mal là. La caresse se transforme en torture, quand il me tord les doigts pour que je le lâche. Je réprime un petit cri de surprise et de douleur avant de retirer ma main. Un retire ta main aurait suffit, ou un me touche pas dans le pire des cas. Sourire cruel de Pandore, qui reprends la parole. « Barre-toi, Orphée. Retourne chez ton italien... » Oui, ben c'est exactement ce que je vais faire, retourner chez Milo pour qu'il s'occupe de moi et me passe la main sous l'eau. Il ne me traite pas comme de la merde lui. Espèce de monstre, rockeur de merde. J'suis choqué, oui. Déçu aussi, et je sais pertinemment que tout se lit clairement sur mon visage. Avec cette faculté impressionnante de pouvoir changer d'émotions en quelques secondes, montre en main. Melting pot. Si jamais vous passiez une journée entière à mes côtés, vous pourriez remarquer toute cette gamme de sentiments dont dispose l'être humain. Un dictionnaire des émotions. ET là, l'émotion en question qui suit la déception, c'est la colère. Poings serrés, même après la douleur toujours persistante dans mes doigts. « T'es qu'un foutu connard Birde. » Est ce que ces mots m'ont écorché la gorge ? Totalement. Première fois que je me sent aussi énervé – j'avoue que je ne le suis pas des masses non plus -. Et comme tout homme énervé, la seule pulsion qui me traverse l'esprit, c'est de lui coller mon poing dans la figure. Pandore et moi … on doit bien avoir une quinzaine de centimètres et de kilos de différence, et j'arrive à le faire reculer de quelques pas. J'ai pas tapé fort. Si un jour, je canalysais toute ma force pour l'envoyer dans son visage, il volait le Keith Richards de mes deux. Respiration saccadée et .... « Ma main ! » Il voulait pas que je pleure, ben c'est foutu. Après sa tête, j'avais ricoché sur le mur. Elle est rouge, ou plutôt bordeaux. BWAHA ! Putain, ça faisait un mal de chien. Quand on dit que la violence ne résoue rien ...

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MessageSujet: Re: A heartbreaker right from the start •• Pandore&Orphée   A heartbreaker right from the start •• Pandore&Orphée Icon_minitimeDim 13 Fév - 2:56



    « T'es qu'un foutu connard Birde. ». Je soupire. Pourquoi met-il autant de temps à se barrer d'ici ? Son regard en colère fixé sur moi ne m'inquiète pas plus que ça. Orphée ressemble plus à un hamster qui n'aurait pas eu sa bouffe qu'à un mec qui se fait jeter. Malgré ses quinze bons centimètres de plus que moi -Dieu qu'il est grand !-, il ne me fait pas particulièrement peur. Et pourtant, un type de cette taille là, j'devrais pisser dans mon froc d'avance, de le voir ne serait-ce que lever un poing. Mais non, j'continu à sourire cruellement. J'adore cet éclat de déception dans ses yeux, l'air choqué sur son visage. Allez, Kinney, ça va pas te tuer de me lâcher un peu, de m'oublier. Et putain, moi ça me fera des vacances, sérieux ! J'aurais jamais dû lui ouvrir. J'aurais dû augmenter le volume de mon ampli, l'ignorer, jouer, gratter, péter les cordes de ma Freddie, pleurer un peu, sur moi, sur elle, sur nous trois. J'aurais jamais dû lui ouvrir. Parce qu'au moins, ça m'aurait éviter de me prendre un pain. De me prendre son foutu poing dans la gueule, de me demander s'il m'avait pas explosée la mâchoire. Le choc me fait reculer de quelques pas, je m'accroche comme je peux à la poignée de ma porte pour pas me casser la gueule par terre. Là, c'est moi qui suis choqué. J'avais jamais vu Orphée prononcé un mot plus haut que l'autre, et le voilà qui me couche presque rien qu'avec un poing ! Je savais que j'aurais dû me méfier de ce mec, dès le début ! Je me redresse, porte une main à mon visage. Il m'a pas loupé, l'enculé ! J'sens ma colère augmenté, l'envie de lui rendre son coup puissance mille qui me titille. « Orphée, putain d'enfoiré !! ».Je serre le poing, prêt à le lever, prêt à lui faire mordre la poussière et à la virer loin d'ici, quand son cri m'écorche les oreilles. « Ma main ! ». Putain ce gosse ! Même pas foutu de frapper quelqu'un correctement, il se fait mal tout seul. Il s'accroupit par terre, les larmes aux yeux, et je crois deux secondes que la douleur va le faire gerber devant ma porte. Je recule d'un pas, j'suis pied nu... Mais finalement le pauvre Orphée se relève déjà, s'appuyant de sa main valide contre le mur. Il récupère son sac, tombé lors de la pseudo bagarre, et fait demi tour sans un mot. « Attends ! ». Il se retourne vers moi, surpris que je le rappelle. Il doit avoir le tournis, pauvre garçon, tellement je le fais danser autour de moi. Je t'attire à moi, puis te repousse, et la seconde d'après, recommence. Je sors de l'appart', l'attrape par le bras. « J'te laisse pas partir avec la main dans cet état, viens, y'en a pas pour longtemps. Et s'il faut j't'emmène à l'hôpital. ». Tant de gentillesse m'étonne de moi, mais bon, j'suis pas un enculé fini non plus. Mais c'est la dernière fois que j'suis aimable comme ça, après, il va se faire mettre.
    !
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MessageSujet: Re: A heartbreaker right from the start •• Pandore&Orphée   A heartbreaker right from the start •• Pandore&Orphée Icon_minitimeDim 13 Fév - 20:06



La violence, en cas d'extrême urgence, uniquement. Et encore. Pourtant aujourd'hui, je n'étais pas franchement menacé, juste humilié. Humilié par cet espèce de rockeur à deux balles, qui devait plus se sentir depuis qu'il avait fait la une de je ne sais quel magasine acheté par les pré ado, hurlant son nom quand il arrivait sur scène, lui balançant leurs petites culottes avec l'espoir secret qu'il les repérerait dans la foule et viendrait leur montrer comment il se sert de son deuxième instrument. C'est quoi, le succès qui lui est monté à la tête ? Pour se permettre de renvoyer chier les gens de cette façon, sans plus aucun respect. Connaissez pas ça ? L'époque Sid Vicious, fuck them all, était révolue. Les petits groupes de rock avaient une durée de vie assez limité au vingt et unième siècle. Fallait qu'il se mette ça dans la tête avant de sombrer, quand ses CDS se vendraient plus qu'aux derniers fans survivants. Ouais je le détestais à cet instant, je le détestais de me traîter comme ça. Pas après m'être passé dessus, avoir gémi dans mon lit à en réveiller les voisins. Quoi, c'était juste pour tirer ton coup, c'est ça ? Décidément, je les comprendrais jamais ces personnes. Ça me dégoutait carrément. Le coup est partit sans vraiment réfléchir, comme si c'était la traduction physique de tout ce que je pouvais penser de lui à cet instant. J'aurais pu frapper plus fort, je le sais, j'aurais pu le coucher aussi, j'en suis conscient. Mais c'est pas moi. Déjà, me voir lever le poing ça doit le surprendre tellement ça ne me ressemble pas ... donc imaginez si je m'étais acharné sur sa jolie petite gueule. Bref, le fait est que, ne sachant pas du tout me battre, mon poing continue n'importe où pour atterrir dans le mur. « Orphée, putain d'enfoiré !! » On parle d'enfoiré là ? Connard. J'ai même pas le temps de lui répliquer quelque chose par dessus que la douleur arrive, affreuse, à me plier en deux. Il y a toujours ces quelques secondes latentes avant que la douleur ne vienne paralyser la zone touchée. Là, je suis en pleine montée de souffrance, et putain, ça me donne envie d'hurler à plein poumons. Ou me rouler par terre en tenant ma main sinon. Un père médecin et même pas foutu de s'occuper de ses petites blessures. Enfin petites, si ça se trouve elle est cassée là, broyée ! Je jette un coup d'oeil à ma main, d'une vilaine couleur violette. Elle est totalement cassée, c'est ça, j'en suis persuadé. Si ça se trouve … je pourrais plus jamais m'en servir … naaaaaaaaaaan. C'est à ce moment là que je me met à hurler, signalant par la même occasion à Pandore que j'ai mal.

Je sais pas ce qui me donne le courage de me relever mais me voilà sur mes deux jambes, mordant ma lèvre inférieure, des larmes coulant de chaque côté de mes joues. J'vais aller voir mon père. Ou Milo. Ou direct courir à l'hôpital. Je me penche légèrement, évitant le regard de Pandore, pour attraper mon sac. Pas de réaction de sa part. En même temps, je venais de lui coller une droite, c'était pas étonnant. Je me tourne et … « Attends ! ». Je me retourne, visage toujours crispé par la douleur. Quoi, il me veut quoi maintenant ? Le bras de Pandore se pose sur le mien, m'attirant à sa suite dans l'appartement. « J'te laisse pas partir avec la main dans cet état, viens, y'en a pas pour longtemps. Et s'il faut j't'emmène à l'hôpital. » Je baisse les yeux vers lui, esquissant un demi sourire de remerciement. Je sais même pas si je suis content de ce retournement de situation ou non. Une fois à l'intérieur, je laisse tomber mon sac par terre, m'asseyant sur le canapé, une main tenant l'autre blessée. « Je pense pas l'avoir cassée. J'en sais rien. » Et ma musique ? Milo va hurler. Ce qu'il me faudrait, là tout de suite, c'est une dose. De n'importe quoi mais une dose pour calmer la douleur, et mon cœur qui menace d'exploser. C'est dingue, comme la douleur ou les gros chocs émotionnels réveillent cette putain de sensation de manque. J'allonge le bras, pour attraper mon sac, à la recherche d'un peu de dope. « Putain. » Je balance mon sac plus loin. Vide, j'avais pas pensé à en demander à Milo en partant. «Putain de journée de merde. » Et cette douleur qui ne veut pas se calmer. Journée de poisse, journée de ras le bol absolu. Celle où il aurait mieux fallu rester au lit. Ça m'arrive pas souvent, mais là, je suis vraiment à bout. Et l'infirmière coquine, elle fait quoi ? Je relève les yeux vers Pandore, sûrement partit chercher une trousse de secours.
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