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 Open Heart Zoo •• Neal&Orphée

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Orphée L. Kinney

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MessageSujet: Open Heart Zoo •• Neal&Orphée   Open Heart Zoo •• Neal&Orphée Icon_minitimeDim 30 Jan - 0:38




    Je suis bien, couché sur le canapé de Neal, la couverture qu'il m'avait filée remontée jusqu'à mon nez. Il fait chaud, tout va bien. Enfin là je me suis réveillé, je sais pas trop pourquoi. J'ai entendu un bruit dans la chambre à côté, un bruit sourd. Neal est peut être tombé de son lit ? On sait jamais. Je me souvenais pas de la soirée, peut être qu'il était rentré complétement bourré, ça lui arrivait parfois. Je me souviens pas non plus depuis combien de temps je suis chez lui, en bon squatter que je suis. Je remonte la couverture jusqu'à mes yeux, pour cacher le faisceau que m'envoient les lampadaires de la rue. Je referme les yeux, essayant de faire le vide dans mon esprit pour rejoindre le pays des rêves … ? c'était quoi ce bruit encore ? J'ai manqué la crise cardiaque ! On aurait dit un cri ! Faut peut être que j'aille voir s'il va bien, il c'est peut être cogné la tête contre sa table de nuit, on sait jamais. J'enlève la couverture, frissonnant un peu à cause du froid. Si je mettais un tee shirt aussi, ça serait peut être pratique pour me réchauffer. Même si je serais moins sexy. Neal en a rien à foutre de mon torse ou quoi mais j'aime bien lui montrer, ça me donne un petit espoir pour qu'il ait envie de moi un de ces jours. C'était pas gagné ce soir, surtout s'il avait une grosse bosse. J'pourrais jouer les infirmières ! J'avance jusqu'à sa chambre, évitant tous les obstacles qui se trouve sur le chemin et pousse la porte déjà entre ouverte. « Neal ? » La pièce est plongée dans le noir, et aucune réponse de la part de mon hôte. Han merde, j'espère que c'est pas trop grave. Ma main tâtonne sur le mur, à la recherche de l'interrupteur. Le flash lumineux me fait fermer les yeux quelques secondes, agressant mes pupilles trop dilatées. La scène me glace, j'suis traversé d'un frisson et d'une envie brusque de vomir. Couché sur son lit, Neal, les yeux grands ouverts, la gorge tranchée. Il y a du sang partout. Merde, qu'est ce qui a bien pu se passer ? Ne prenant même pas la peine de regarder s'il y avait un dernier espoir pour lui, je fais machine arrière, me précipitant sur la porte d'entrée. J'ai les larmes aux yeux, et je cris à l'aide. Forcément, la porte est bloquée, le verrou ne semblant pas vouloir s'ouvrir. Des pas derrière moi me glacent le sang. Qui c'est ce malade ? Comment il a pu rentrer, qu'est ce qu'il nous veut ? Je me retourne, faisant maintenant face à un grand homme sans visage, encagoulé d'une capuche noire, couteau à la main. Je gueule un peu plus fort avant de me recevoir un coup.

    Putain ! Je me réveille en sursaut, des gouttes de sueur sur le front. Mon cœur menace d'exploser tellement son rythme est intense. Merde, faut que j'arrête de regarder tous ces films d'horreur et thrillers. J'fais toujours des cauchemars après. Sauf que hier, Neal était partit je sais pas où, alors pour patienter, je m'étais téléchargé je sais plus quel « massacre à quelque chose » en attendant son retour. Je passe une main sur mes yeux, attrapant mon portable posé sur la table basse. Presque quatre heures du mat. Qu'est ce que je fais ? J'crois que mon cœur il est pas près de se calmer, surtout que j'ai comme cette impression que le tueur va quand même débarquer du placard pour m'achever. C'est horrible les cauchemars, comme ils nous suivent, même une fois qu'on se sait hors de danger, à l'abri dans un cocon de réalité. Qu'est ce que je fais alors ? Je sort de l'appartement en courant et je retourne me cacher dans les bras de mon quadragénaire italien ? Mon Milo qui habite dans les quartiers ultra sécurisés de la haute société ? Ça fait un peu loin, surtout pour un gamin paniqué en caleçon. J'essaye de me rendormir ? Je pourrais pas, le moindre craquement, la moindre moto dans la rue me donne des sueurs froides. Je me lève, doucement, contournant chaque objet qui traine au sol, et m'arrête devant la porte de la chambre de Neal. Je prends une grande inspiration, poussant la porte sans faire de bruit. Damn, j'ai une horrible sensation, j'ai l'impression que je vais le retrouvé en sang dans son lit. « Neal ? » Ma voix est à moitié restée coincée dans ma gorge. Je toussote avant de recommencer un peu plus fort. « Neal ? J'ai fais un cauchemar ! ….. je peux dormir avec toi ? »


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Neal C. Reed

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MessageSujet: Re: Open Heart Zoo •• Neal&Orphée   Open Heart Zoo •• Neal&Orphée Icon_minitimeDim 30 Jan - 3:37

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Un regard, un verre, un sourire factice et me voilà en train de me faire chauffer par la plus belle fille de la soirée. Elle se déhanche en rythme contre moi, aussi défoncé que j'le suis. Elle rit, me chuchote plein de trucs à l'oreille, j'comprend rien mais c'est pas grave, j'ris aussi. Ses cheveux blonds sentent la clope et le dop, son corps la sueur et la rancœur. Le genre de filles que tout le monde désire mais avec qui personne ne souhaite vieillir. Alors elle danse, elle danse pour oublier l'évidence. Ses mains se glissent sur mon futal et elle commence à me caresser, totalement décomplexée. Si c'est pas une invitation ça. Je la fais se retourner, la plaquant un peu plus contre mon corps, glissant une main sous sa chemise grise. La belle blonde se laisse faire, appuyant sensuellement ses fesses contre mon entre-jambe, se déhanchant encore plus délicieusement. Je me penche et l'attrape par les cheveux, la forçant à se courber un peu plus en arrière pour embrasser ses lèvres brûlantes. Mon envie d'elle commence à se faire pressante. « Ça te dirait pas qu'on aille.. ailleurs? » Elle m'adresse un sourire prometteur et prend ma main, m'entrainant vers les toilettes des femmes. Sa mini-jupe est tellement courte que j'pourrais apercevoir sa culotte.. si elle en portait une. Elle me pousse sans ménagement dans une des cabines, un sourire carnassier se dessinant sur ses lèvres assoiffées. Putain, faut vraiment en vouloir pour baiser ici, c'est crade, t'as des numéros de pute tagués sur chaque centimètre carrés et une vielle odeur de vomi qui plane dans l'air saturé. Mais elle n'a pas l'air de s'en soucier et j'dois avouer qu'au point où j'en suis, on pourrait très bien se trouver dans une morgue que ça m'irait aussi. Je la plaque contre un des murs et déchire sa putain de chemises, embrassant ses seins. Elle laisse échapper un gémissement, caressant mes cheveux, ma nuque, mon corps brûlant. Je continue de descendre, sa mini-jupe allant rejoindre sa défunte chemise sur le sol crasseux. Elle ferme les yeux. Ma langue court sur son sexe licencieux and God... it's fucking good. Je remonte lentement jusqu'à son visage, embrassant sa bouche avide tandis que ses mains défont ma ceinture, baissent mon jean. C'est pas humain de me faire autant bander, ma putain aux yeux défoncés. Un regard, une main, une invitation. Allez, connard, prend moi, tu vois bien que j’attends que ça.

« Neal ? » … « Neal ? J'ai fais un cauchemar ! ….. je peux dormir avec toi ? » J'ouvre un œil. Pas de blonde à l'horizon, juste une chambre vide de tout papillons. Je grogne. Qu'est-ce qu'il vient me réveiller lui? « Putain, Orphée, tu fais chier. T'as quatre ans ou quoi? » Allez, dégage. Je vais pour me lever et le virer mais j'constate que c'est une mauvaise idée. Un, j'suis à poil. Pas que ça me gêne particulièrement, mais le petit deux qui suis me gêne, lui. Ouais parce que deux, je bande. J'tasse maladroitement la couette, espérant que l'autre n'ai rien vu. Va encore s'imaginer des trucs. Plutôt minable de se branler dans son lit à … J'jette un œil au réveil. Quatre heure. Quatre heure... Putain, Orphée, tu fais vraiment chier. J'me frotte les yeux d'une main fatiguée. « Okay, restes si ça peut te rassurer. J'te préviens, je prend toute la couette, j'ai qu'un oreiller et tu dépasse pas le tiers du lit que j'veux bien te laisser, clair? » 'Tit con, j'suis trop généreux, j'aurais du te dire de dormir par terre, dans la poussière.
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MessageSujet: Re: Open Heart Zoo •• Neal&Orphée   Open Heart Zoo •• Neal&Orphée Icon_minitimeDim 30 Jan - 4:11





    J'ai la main posée sur le mur, l'autre sur la poignée. On sait jamais, si le tueur est en train d'égorger Neal, un coup sec et j'éclate la poignée en refermant la porte. Comme ça il se retrouve coincé à l'intérieur, et j'appelle la police. Tant pis pour Neal, il avait qu'à être le héros de l'histoire, il se serait fait tuer en dernier. Parce que c'est toujours comme ça, ou en tout cas, c'était comme ça dans le film que j'avais vu hier : le psychopathe avait commencé par la blonde, en suite l'homosexuel, ou le lourd, tout dépendait du truc, et enfin, il restait le couple de héros. Comme on était deux dans cet appartement, c'était Neal qui prenait le premier. Je le traitais pas de blonde, d'homosexuel ou de lourd, non, mais il avait pas la figure d'un héros, et comme on avait pas les trois victimes parfaites sur la liste sous la main, le fou se contenterait du tatoué de l'histoire. Et si …. et si c'était un piège ? Et qu'il se trouvait derrière moi ? J'suis parcouru d'un frisson, qui me cours sur tout le dos et je jette un coup d'oeil par dessus mon épaule. C'est à ce moment là que Neal décide de se réveiller et de pousser un grognement. C'est pas normal, à dix neuf ans passés, de crier au moindre petit bruit. Et pourtant oui, c'est bien un cri de surprise qui sort de ma gorge, histoire de bien le tirer du pays des songes. Je l'appelais, il me répondait, je hurlais. « Putain, Orphée, tu fais chier. T'as quatre ans ou quoi? » Et bien pour être honnête … J'allume la lumière, envoyant le flash dans les yeux de Neal. Moi j'étais préparé, je l'avais vécu en rêve, je savais à quel point ça pouvait faire mal, alors j'avais prévu le coup en fermant les paupières. Mon visage se fend dans un sourire d'excuse. C'est vrais que j'aurais pu débarquer avec un ourson en peluche dans la main, ça aurait donné le même effet. Un grand gamin, qu'avait besoin de protection, d'une présence. Neal se redresse rapidement. Gosh, il va venir m'en coller une ? Quoi que … Gamin ouais, mais ayant passé l'âge de la puberté. Pas des hormones en folie qui te retournent le cerveau. C'est peut être une hallucination de ma part, ou mes fantasmes qui prennent le pas sur la lucidité, mais il était en train de bander mon Neal ! C'est moi qui lui fait cet effet ? Oui, c'est forcément moi, il y a personne d'autre ici. D'un coup, les reste de mon rêve de psychopathe s'envolent, tout de suite remplacés par la dernière image du grand tatoué, juste avant qu'il ne se foute sous les couvertures. « Okay, restes si ça peut te rassurer. J'te préviens, je prend toute la couette, j'ai qu'un oreiller et tu dépasse pas le tiers du lit que j'veux bien te laisser, clair? » C'est une invitation ? Je mords doucement ma lèvre inférieure en appuyant de nouveau sur l'interrupteur. Il y a pas de doute, son matelas, c'est le septième ciel à côté du canapé. Fait froid par contre, et je plie mes bras contre mon torse, pour essayer de me réchauffer. Neal me tourne le dos, du coup si je bouge un peu les couettes, j'ai vue directe sur ses fesses. S'il n'y avait pas les lumières de la ville, qui filtrent à travers la fenêtre, je crois que mes yeux auraient pu jouer le rôle de boule à facette tellement ils brillaient. Neal bandait, et m'invitait dans son lit. En fait, j'étais peut être dans un nouveau rêve. Ça arrive souvent ça, de se réveiller dans un autre rêve. Et là, j'étais au pays des fantasmes … du rêve érotique avec un peu de chance. 'fin l'action principale mettait un peu de temps à se mettre en place. « Neal … j'ai froid. » Me réponds pas. Drôlement réel le Neal de mon rêve. « Neal, si j'attrape la grippe, tu l'attraperas aussi. » Toujours pas ? « Neal ? Tu sais que j'ai rêvé que t'étais mort ? Ça m'a fait un choc. J'ai pas réussi à te sauver, même si j'ai longtemps essayé. J'ai tenté de te sauver la vie, ça vaut un bout de couette non ? » Et puis je sais que t'as envie de moi, t'hésite c'est tout. Je le comprends totalement. Neal enchaîne les filles, mais je l'ai senti … que je l'attirais. Cette nuit en est la preuve. Ça, et mon gaydar – une sorte de radar à homosexuel – qui m'a jamais trompé.
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MessageSujet: Re: Open Heart Zoo •• Neal&Orphée   Open Heart Zoo •• Neal&Orphée Icon_minitimeDim 30 Jan - 5:03

    Et voilà, putain, pour une fois que je rêve pas de ma mère en train de se faire buter, faut qu'un con débarque et m'interrompe au meilleur moment. Ça me dépasse. J'dois être maudit ou un délire de ce genre. J'ai tiré la mauvaise carte au grand jeu du karma, celle qui fallait pas, celle où on vous réveille quand vous commencez à prendre votre pied. Si Orphée avait été une blonde à forte poitrine, j'dis pas, ça m'aurait pas dérangé. Mais là... un mec, non merci. J'suis pas pd, même si certains se font des idées. Ça m'est arrivé une fois de déraper avec Judy mais c'pas pareil, tu lui fous une perruque et il passe pour Miss America. Ouais, c'est pas vraiment un mec, ça compte pas. En plus cet handicapé d'Orphée m'a bousillé les yeux avec sa lumière... Et j'ai l'impression que ça le fait marrer. Il a vraiment de la chance que j'sois pas en état de le frapper. J'espère qu'il a vraiment rien capté, ça m'fout mal qu'il me voit en train de bander. Ouais, j'suis un minimum pudique quand même. L'handicapé en question finit par éteindre -enfin- la lumière et je ferme les yeux, espérant retrouver ma blonde au parfum sulfureux. Seulement voilà, j'arrive pas à me rendormir comme ça. D'abord je sens l'autre qui me fixe et j'me dis que j'aurais vraiment pas du accepter de le faire grimper dans mon lit douillet. J'peux pas dormir tranquille, si j'reprend mon rêve et que.. Il va se faire des idées, c'est obligé. D'un autre côté.. Pas sur que je rêve. Et puis merde, je suis claqué, j'ai envie de dormir, tant pis pour Orphée.

    « Pourquoi tu pleures? » Je lève les yeux vers maman, tortillant l'une de ses mèches doucement. « Pour rien mon chéri, pour rien. Tu veux bien te mettre à table s'il te plait? Papa va bientôt rentrer. »... J'rouvre brutalement les yeux. Souvenir qui me harcèle sans faillir. J'arriverais pas à dormir. Je vais au moins faire semblant pour pas donner un prétexte à Orphée de s'inquiéter. J'suis sur qu'il serait du genre à vouloir me rassurer, à vouloir parler pour me faire tout cracher, tout, jusqu'à en chialer. Mais ce vieux plan me tente pas trop.. ça sent le mauvais scénar pour film de cul homo. « Oooh ne pleures pas mon chéri, je vais te consoler » « Mais comment mon amour, je n'arrête pas de penser à maman! » « Fermes les yeux et ouvre la bouche.. » Je souris comme un débile à mes propres conneries, visualisant parfaitement la scène. Scène qui devrait me faire débander. J'pousse les détails un peu plus loin, histoire de me donner la gerbe... Ma technique doit pas être au point, ça m'fait l'effet inverse.. Bullshit. Je vais vraiment pas bien ce soir.

    « Neal … j'ai froid. » Tu veux peut-être que j'te serre dans mes bras? « Neal, si j'attrape la grippe, tu l'attraperas aussi. » J'te foutrais dehors oui. « Neal ? Tu sais que j'ai rêvé que t'étais mort ? Ça m'a fait un choc. J'ai pas réussi à te sauver, même si j'ai longtemps essayé. J'ai tenté de te sauver la vie, ça vaut un bout de couette non ? » J'arrive plus à tenir et lâche un soupir. J'me retourne et lui file un bout de couette avant de me retourner de nouveau. « Aucun commentaire okay? Tu m'as interrompu en plein rêve éro.. agréable avec une putain de blonde.. » Puis je réalise ce qu'il de me dire, il a rêvé que j'étais mort. J'me retourne de nouveau, interloqué. « Comment ça tu rêve que j'suis mort? C'est quoi ce vieux trip? » Un fantasme tordu d'homo en manque? Genre je bute ceux qui m’accueille chez eux et j'les baise après? Il est.. nécrophile en plus? Ou c'est moi qui suis trop obsédé?
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MessageSujet: Re: Open Heart Zoo •• Neal&Orphée   Open Heart Zoo •• Neal&Orphée Icon_minitimeDim 30 Jan - 19:53




    Ça se sentait, quand quelqu'un était attiré par le même sexe, c'était comme une aura qui flottait autours de lui, des petits détails invisibles qui ne trompaient pas. Avec le gaydar intégré, qui marchait aussi bien qu'un gps, il y avait peu de chances de s e tromper. Bon, c'est vrai que parfois, on se plantait radicalement et no devait essuyer les coups d'un hétéro convaincu. Puis y avait le cas des refoulés, ceux qui n'arrivaient pas à se sentir à l'aise avec leurs penchants. J'comprenais pas vraiment quelle honte il pouvait y avoir à aimer les hommes ; j'en avais jamais eu. Pareil pour mon ex, Jeffrey, qui avait mis un temps fou à se montrer en public, à le dire à ses parents et même à ses plus proches amis. J'sais pas, moi ça c'était fait tout seul. Bon, mon père l'avait pas très bien pris au début … surtout que j'avais ramené un grand ado de dix huit ans alors que j'en avais treize – les hommes plus vieux, j'avais commencé très jeune - ; ma mère, elle, n'avait rien dit. Tant que j'étais heureux, c'était du pareil au même. Faudrait peut être que je retourne les voir un de ces quatre, quand même, ça doit faire des semaines que j'ai pas vu mes parents. Bref, tout ça pour dire que Neal, j'étais persuadé qu'il était aussi attiré par les hommes, et Neal, il finirait par tomber dans mon pieu, sauf s'il préférait le sien. Mes yeux parcourent son dos, s'arrête à la limite de la couverture, ses reins. Jusqu'à ce qu'il finisse par se retourner. Voilà, je savais bien que tu dormais pas mon grand. Il est aussi beau de dos que de face, avec ses sourcils froncés dans le genre méchant garçon. De toute façon, je me serais pas arrêté, je l'aurais même secoué un peu. J'suis vachement tactile comme garçon, et fallait dire que Neal me donnait des envies de contact. J'arrête finalement de parler, mordillant ma lèvre inférieure, fixant mes yeux dans les siens pour ne pas être tenté de regarder plsu bas. J'attrape le bout de couette qu'il me tend, recouvrant mon torse nu. Dommage qu'il n'y ait pas de rétro éclairage en dessous. Ça ressemble plus aux grottes de Lascaux, la pénombre totale sous les draps. Chiottes. Il est déjà retourné ? « Aucun commentaire okay? Tu m'as interrompu en plein rêve éro.. agréable avec une putain de blonde.. » J'esquisse un sourire. « Ouais ouais, c'est ça. » J'lis clair dans ton jeu, mais si ça peut te rassurer, de penser à une blonde. C'était une évidence, il ne le savais pas encore. S'il pensait que j'allais le répéter à tout le monde aussi, c'était complétement débile. Ça m'était arrivé une fois : un mec avec qui j'avais couché, qui m'avait viré de chez lui avec un œil au beurre noir pour me donner un avant goût de ce qui m'arriverait si jamais je parlais de notre nuit.

    Il faut pas longtemps pour que Neal se retourne à nouveau. « Comment ça tu rêve que j'suis mort? C'est quoi ce vieux trip? » Mon dieu c'était affreux. Automatiquement, j'ai les images qui me reviennent en tête. « Ben j'étais rentré dans ta chambre, et là t'étais couvert de sang, un truc affreux ! Avec la gorge ouverte et les yeux vitreux ! » J'ai des trémolos dans la voix, ça me refait paniquer de repenser à mon rêve. Je marque une pause, passant une main dans mes cheveux, près à continuer mon histoire … jusqu'à ce qu'un craquement se fasse entendre dans le salon. « AHH ! » Il y en a souvent des craquement, rien de plus normal, mais cette nuit, un rien me fait peur. Je me rapproche un peu plus de Neal, avec une envie de lui chanter du Placebo. Protect me, protège moi, protège moi, protect meee. Tant pis pour la distance de sécurité qu'il m'avait imposé. Allez, prends moi dans tes bras, tu vois bien que je suis mort de trouille. « Et s'il … y avait quelqu'un dans le salon ? » Tant pis s'il me dégage, tant pis pour sa connerie de partage du lit, je me rapproche encore un peu. « Si jamais il est là, prêt à nous égorger. A t'égorger plutôt. Sache que … Neal, sache que t'es sûrement un des mecs les plus bandants que j'ai rencontré. » Au moins, la messe sera dite. « Ça serait con … de finir ta vie à dormir. » Je pose ma main sur son torse, la bouche en cœur et les yeux rivés sur les siens.


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MessageSujet: Re: Open Heart Zoo •• Neal&Orphée   Open Heart Zoo •• Neal&Orphée Icon_minitimeMer 2 Fév - 2:40

Je sens ses yeux sur moi et ça me fout encore plus les nerfs qu'il me regarde comme ça. J'suis pas vraiment un mec violent, ça m'arrive parfois de déraper, souvent même, mais c'est dans des cas limites. Je sais qu'Orphée, jamais je le frapperais, j'aime pas spécialement m'acharner sur un type qui ne saurait pas se défendre.. M'étonnerais qu'il réplique, il a pas la tête d'un mec qui sache vraiment frapper. C'est inscrit sur sa gueule, c'est comme ça. Le genre de type qui n'aurait pas tenu cinq jours en taule. Le genre de type qui aurait servit de pute aux délinquants en manque. J'en ai connu un comme ça et franchement, j'aurais pas aimé être à sa place. Y'avait un gang qui se faisait appeler « The Sisters », ouais, comme dans le roman de King - un de ces enfoirés avait du le lire - et ils adoraient particulièrement ce mec parce que personne ne voulait prendre sa défense. C'est comme ça en prison, si tu fais pas parti d'un groupe quelconque c'est comme si tu te baladais avec un panneau « Hit me, Bite me, Rape me, I love it ». C'est les premiers jours les plus dur, quand on sait pas encore avec qui trainer, quand on flippe dans les douches, priant pour que personne ne décide qu'aujourd'hui, c'est ton tour. La plupart des gens s'imagine que les matons sont là pour éviter ce genre d'incident mais ils en ont rien à foutre, ils plus la trouille qu'autre chose. Ils ferment tous les yeux, et temps en temps, ils en profitent un peu. Ils ont tous leurs petit commerce, leurs arrangements. Le sexe comme n'importe quoi d'autre en fait parti. Moyennant un billet ou même une promesse qu'on leur foute la paix, ils ferment les yeux. C'est toujours pareil, cinq mecs arrivent, les autres dégagent, ne reste que celui qui va y passer. Ils le ceinturent, l'étranglent à moitié et l'autre n'a pas grand chose à faire si ce n'est prier pour que ce soit vite terminé. Alors ouais, les trucs de pd, ça me donne envie de gerber. Mais Orphée a pas l'air de capter, ça le fait même marrer. Un peu moins quand je lui lui fait repenser à son « cauchemar ».

« Ben j'étais rentré dans ta chambre, et là t'étais couvert de sang, un truc affreux ! Avec la gorge ouverte et les yeux vitreux ! » Je hausse un sourcil de surprise. C'est à quel moment que je suis censé rire? Non, parce qu'avec l'air dramatique qu'il prend, la pause marquée, la petite main dans les cheveux pour les ébouriffer, c'est très.. trop, théâtral. Un remake d'Hamlet? Je reste là, sans rien dire, ne sachant pas trop quoi penser de tout ça.. Et puis un craquement se fait entendre dans le salon et il se met à gueuler comme si on allait l'assassiner, se rapprochant insensiblement de moi. Instinctivement, j'esquisse un geste pour le prendre dans mes bras avant de me rappeler que ce n'est pas une nana, j'suis pas censé faire ça. « Et s'il … y avait quelqu'un dans le salon ? » Nouveau soupir de consternation. « C'est un viel appa'.. » J'ai pas le temps de finir mon explication censée le rassurer que déjà il enchaine, semblant sur le point de me faire un arrêt cardiaque. « Si jamais il est là, prêt à nous égorger. A t'égorger plutôt. Sache que … Neal, sache que t'es sûrement un des mecs les plus bandants que j'ai rencontré. Ça serait con … de finir ta vie à dormir. » Et il se colle à moi. Son corps contre le mien. Sa main sur mon torse. Fuckingwhorefuckingbastardfuckingcocksuckersonofbitch! Il osé. Cas limite. Je choppe son poignet et lui envoie mon poing dans la mâchoire, serrant les dent. Tu me prends pour quoi, là?! Attrapant ses cheveux, je le force à me regarder de nouveau, les yeux dans les yeux. « Je suis pas un putain de pd, RIGHT? » J'me lève brutalement, enroulant la couette autour de mes reins, et le traine en lui enserrant le torse jusqu'à la porte, me retenant pour ne pas l'encastrer dans un mur. « Dégage maintenant, rien à foutre qu'il y ai un tueur dans le salon, TU RESTES PAS LA! » Seulement voilà, comme je marche à reculons, je finis par me prendre les pieds dans la couette et me ramasse lamentablement, l'entrainant dans ma chute. Je me retrouve sur le dos, ses fesses contre mon entre jambe, mon souffle haletant contre sa nuque. Seconde suspendue dans le temps, instant brûlant. Désorientant. Mes lèvres sont irrésistiblement attirées par cette nuque qui frissonne, par tout ce corps que je sens trembler. Sans réfléchir j'embrasse sa peau électrisée tandis que l'une de mes mains s'aventure sur son torse, descendant doucement jusqu'à son boxer. J'effleure le tissu, lentement d'abord puis prend un peu d'assurance, me mettant à le caresser plus franchement.. Avant de réaliser ce que je suis en train de faire. Putain merde, Neal tu déconnes complètement là... Je retire ma main précipitamment et le repousse violemment, me relevant. Je le toise, contemplant son nez qui saigne, son visage blême. « Je.. Vaudrait mieux que tu partes avant que .. » Que quoi? Que je le frappe de nouveau? Que je le baise? J'en sais rien, putain.
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MessageSujet: Re: Open Heart Zoo •• Neal&Orphée   Open Heart Zoo •• Neal&Orphée Icon_minitimeMer 2 Fév - 17:05



    C'est vrai que j'avais pas le courage de super man. Loin de là, la moindre contrariété me donnait les larmes aux yeux ou me flanquait une trouille monstre. Depuis gosse en fait, j'avais toujours flippé pour un rien. Les problèmes, je ne cherchais même pas à les résoudre, je les fuyais en courant. Au lycée, il y avait une bande de mecs, qui me harcelaient tout le temps. Forcément, je ne traînais qu'avec des filles, m'entendant mieux avec elles qu'avec les sportifs pleins de testostérones. Elles pouvaient pas me défendre, même si elles hurlaient comme des folles quand on s'en prenait à leur petit Orphée. Ce qu'il y a, c'est que quand elles n'étaient pas dans les parages, ils venaient m'insulter, m'acculaient contre un mur, et parfois me frappait. C'était leur grand jeu ça, de me pousser jusqu'à ce que je me mette à pleurer en les suppliant de me laisser tranquille. J'sais pas, je passais pour un gros cliché de la tafiole de base, mais même avant de me découvrir mon penchant pour les hommes, j'avais peur. La tête à claque quand il n'y avait pas de nana-de-protection autours de moi. Avec le temps, la fac, je m'étais un peu forgé, trouvant des amis hommes qui me faisait office de rempart. De toute façon en études de musique, les gens étaient plus ouverts d'esprit que les classes sport – pas de racisme contre les sportifs, ils sont tous plus bandants les uns que les autres -. Neal par exemple, c'était le genre de mec devant qui j'aurais baissé les yeux, et sûrement le genre à me martyriser. Là, je me retrouvais dans le même lit que lui, et même si ça se lisait clairement sur son visage que je le saoulais plus qu'autre chose, on passait des moments sympa, en se coulant des douilles, en parlant musique et tout le reste.

    Je vois ses lèvres se déformer en une sorte de sourire. Rigole pas Neal, tu vas voir, je suis sûr qu'il est caché au fond de ton placard. Qu'il était rentré avant qu'on revienne à l'appartement. Je voulais plus bouger du lit, comme si le fait d'avoir une couverture sur moi faisait office de bouclier. « C'est un viel appa'... » J'enchaîne, continuant dans mon délire de fou à lier, ne lui laissant pas le temps d'en placer une. Pauvre Neal, le boulet qu'il se traîne. J'sais même pas pourquoi il accepte que je squatte chez lui quelques semaines. Nouvelle preuve qu'il était attiré par moi. Ce qui me pousse aussi à poser ma main sur son torse dénudé. Mes doigts commençant à redessiner le contour de ses tatouages. J'peux pas rester longtemps, recevant son poing dans le visage. Uh ? Qu'est ce qui lui prend tout d'un coup ? C'était la première fois qu'il levait la main sur moi, il n'était jamais violent en général, même s'il était connu pour ses sautes d'humeur assez destructeurs. J'ai même pas le temps de réfléchir qu'il se lève, m'attrapant par le torse pour me trainer hors de sa chambre. « Je suis pas un putain de pd, RIGHT? Dégage maintenant, rien à foutre qu'il y ai un tueur dans le salon, TU RESTES PAS LA! » Attends, tu peux pas me virer comme ça. Mon nez me fait atrocement mal sur le coup, et je ne me sent même pas tomber à sa suite, me retrouvant le dos collé sur son torse que j'avais osé caresser sur bout des doigts. Le temps semble se figer, je reste bouche entre ouverte de surprise, les larmes commençant à poindre sur le bord de mes yeux. Je sent un contact dans ma nuque … ses lèvres ? Je retient mon souffle, le cœur battant, quand sa main vient se poser sur mon torse, traçant une ligne jusqu'à mon caleçon. Je suis perdu, je ne comprends pas ce qui lui prends, ce vif retournement de situation. Je sent comme une brûlure au niveau de mon bassin, grandissante à mesure que ses caresses s'intensifient. Je ferme les yeux quelques secondes, incapable de bouger... Nouveau rejet de la part de Neal, et je me retrouve une nouvelle fois sur le sol. Je me relève, fixant quelques secondes ses yeux remplis de haine. « Je.. Vaudrait mieux que tu partes avant que .. » Je sent un peu du liquide acre aux couleurs rouges s'infiltre dans ma bouche. Je l'efface d'un revers de main, les larmes montant plus vite que tout à l'heure. « Et si je veux pas m'en aller tu fais quoi ? Tu viens me casser la gueule ... pédé refoulé ? » Putain mon nez, qu'est ce que j'ai mal, et qu'il veuille me virer de chez lui aussi. ET j'explose, comme toujours, en sanglots. Il me faut quelqu'un pour me réconforter, me dire que tout va bien. Aller, vire moi à coup de poings dans la gueule, que j'aille retrouver les bras de Milo.

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Neal C. Reed

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MessageSujet: Re: Open Heart Zoo •• Neal&Orphée   Open Heart Zoo •• Neal&Orphée Icon_minitimeMer 2 Fév - 18:55

Je me sens mal de l'avoir frappé comme ça. Je sais que j'aurais pas du, qu'à partir de maintenant, ce sera plus pareil entre nous. La violence installe toujours un malaise, on a peur de frapper, on a peur de se faire frapper. Les gens me regardent de travers, comme si j'étais un psychopathe prêt à sortir sa tronçonneuse de sa poche et à tous les découper. Un regard où se mêle la peur et la haine, le même qu'avait ma mère quand elle voyait mon père arriver. Peut-être que c'est dans mes gênes, que j'y peux rien. Peut-être que je ferais bien d'aller me faire soigner. Jordan m'en veut souvent, quand je dérape vraiment, que je fais chier les membres du staff, que je fous la merde dans les backstages. Mais j'y peux rien, c'est un truc qui me prend comme ça, un détail que je supporte pas, un mec qui monte mal la batterie de Liam, un autre qui tripote la basse d'Evy, et ouais, ça me fous les nerfs et j'me sens obligé de casser un truc dans la minute qui suit. Un nez la plupart du temps. Mais Orphée, je voulais vraiment pas, c'était presque un réflexe d'auto-défense. Ouais, il va peut-être me pardonner si j'lui dit ça. Hey, excuse-moi, je viens de te péter le nez mais c'était de la self-défense, pas vraiment contre toi.. Très crédible. Le fait que je vienne de le toucher n'arrange pas vraiment les choses. Je sais pas vraiment ce qui m'a prit, j'dois avoir les hormones qui travaillent, 'fait au moins deux jours que j'ai pas tiré un coup. Ouais, c'est ça, le fait que je faisais un putain de rêve ne doit pas arranger les choses. Pourtant je peux pas m'empêcher de le regarder, là, à terre, fragile, frissonnant. Je soupire et me passe une main fatiguée sur le visage, allant lui tendre une main pour l'aider à se relever, pour me faire pardonner. J'te filerais un coton pour que tu te le fourres dans le nez, t'auras l'air ridicule, on se marrera, ce sera finit, j'te referais monter dans le lit et on dormira pour oublier tout ça.

« Et si je veux pas m'en aller tu fais quoi ? Tu viens me casser la gueule ... pédé refoulé ? » Ma main reste en l'air une seconde avant qu'il ne fonde en larmes, me laissant trop effaré pour réagir. Il vient de me traiter de... pédé refoulé? C'est ça? Pédé refoulé. Putain, il cumule cette nuit. C'est soirée sm? Il cherche à se faire frapper? J'essaye de me calmer, mes ongles s'enfonçant dans mes paumes serrés, ma respiration se faisant hachée. C'est quoi son PUTAIN de problème? Il vient foutre la merde dans MON lit avec ses conneries, je suis sympa avec lui, je dis rien, je proteste pas et voilà qu'il se met à me tripoter. Et maintenant, il chiale. De mieux en mieux. Je m'accroupis devant lui et le choppe de nouveau par les cheveux, sans douceur. « T'as pas entendu ce que je t'ai dit? JE. SUIS. PAS. UNE. PUTAIN. DE PEDALE. » Mon poing vient de nouveau s'écraser contre son nez, il tombe à la renverse mais j'en ai rien à foutre, je me mets sur lui, le frappant de nouveau. Je serre un peu plus ses cheveux et vais pour écraser encore mon poing contre son visage mais quelque chose retient mon bras, m'empêchant de le frapper. Peut-être son regard résigné, prêt à tout accepter sans broncher, sa mâchoire serrée qui attend mon coup qui ne viendra jamais. Je baisse mon poing, desserrant lentement les doigts, un rien refroidit par ce regard soumis. Je le sens se détendre imperceptiblement sous moi, comme si tout les muscles de son corps s'étaient préparés à recevoir une raclée. Pourtant j'dois avoir l'air ridicule avec la couette enroulée autour de mes reins, pas de culbut moulant comme dans un putain de film. Ouais, la vie est souvent plus comique qu'un film mais on a tendance à moins en rire. J'expire doucement, calmant mon coeur affolé. On se calme. On evite d'aggraver son cas. Attrapant l'une de mes chemises qui trainent par terre, je commence à essuyer son visage, ses larmes, son sang et les efface en un instant. Je le fixe dans les yeux et il me rend un regard ahuri, ne sachant plus trop quoi penser apparemment. Moi non plus en fait. J'ai envie de m'excuser, de lui dire que je voulais pas lui faire subir tout ça mais rien ne sort de ma bouche, mes lèvres restent closes. Je continue de le contempler un instant et me penche, l'embrassant brutalement. « Parles de ça à quelqu'un, même à ton chien, et je te bute, right? » Ne lui laissant pas le temps de répondre, mes lèvres viennent de nouveau chercher les siennes, avides, brusques. Il va me repousser mais je n'arrive pas à resister, me sentant sombrer dans un désir que je hais.


Dernière édition par Neal C. Reed le Ven 4 Fév - 1:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Open Heart Zoo •• Neal&Orphée   Open Heart Zoo •• Neal&Orphée Icon_minitimeVen 4 Fév - 1:06



    J'arrivais pas à me retenir de pleurer. J'y arrivais pas et je n'avais même aucune envie de les arrêter. Je vois pas pourquoi j'aurais fait un effort de self control dans ce genre de situation. J'étais complétement paumé sur le coup. Neal qui me rejette, vient me chercher, me rejette de nouveau. Qu'il veuille me virer de chez lui ? Une nouvelle blessure. People always leave comme on dit. Alors pourquoi est ce que je n'avais jamais quitté personne ? Que c'était toujours les autres qui s'en était chargé avant que je ne dise un mot ? Que je ne fasse un geste. Les gens finissaient toujours par laisser tomber, sans forcément de grandes raisons. Je savais très bien que Neal finirait par se lasser de ma présence, comme Pandore l'avait fait avant lui. Je savais juste pas que ce jour arriverait aussi tôt. J'avais pas vraiment gueulé ma phrase, j'avais un peu haussé le ton, même si les trémolos dans chaque intonation se faisaient cruellement sentir. Je n'aimais pas m'énerver, j'en étais absolument incapable même. J'crois même que mon plus gros pétage de câble … non, il y en avait jamais eu. Neal s'approche rapidement, m'attrapant par les cheveux pour me forcer à le regarder hurler. « T'as pas entendu ce que je t'ai dit? JE. SUIS. PAS. UNE. PUTAIN. DE PEDALE. » Alors non, je m'énerve pas, j'attends juste que ça passe, qu'il en ait fini de me frapper. Je tombe à la renverse, Neal ne perdant pas une seconde pour se mettre à ma hauteur et écraser une nouvelle fois son poing sur mon visage. Allez, quelques coups de plus et il est cassé. Je préfère même pas y penser, ne pense pas non plus à mettre mes mains devant mon visage pour l'arrêter, pour amortir le choc. Tant pis. Ça faisait longtemps qu'on m'avait pas refait le portrait, mais les vieilles attitudes remontaient vite. C'était pas cette nuit que j'allais commencer à me défendre. De nouveau son poing se lève, commence à descendre avec une allure folle jusqu'à mon visage. D'instinct je ferme les yeux … mais le coup tarde à venir. J'ouvre de nouveau mes yeux confus, rencontrant ceux de Neal. Poing baissé, pour le moment. Je lâche un soupire, comme si l'orage venait de passer. Neal attrape un de ses vêtements, vient me le coller sur le visage pour essuyer le sang qui continue de couler de mon nez, de ma lèvre ; emportant avec lui les quelques larmes qui c'étaient échappées. C'est tellement … je sais pas. J'arrive même pas à qualifier cette situation, à mettre un mot dessus, censé la rendre claire dans mon esprit. Non, c'était partit d'un cauchemar débile, ça passait par le drame, et la chaleur de son corps, ses lèvres de nouveau sur les miennes, pour un baiser brutal. « Parles de ça à quelqu'un, même à ton chien, et je te bute, right? » Mes lèvres s'étirent quelques instants, prêt à répondre … mais quoi de toute façon, qu'est ce que je pouvais lui dire ? C'est pas grave ? T'inquiète, je dirai rien à personne ? Ou laisse moi tranquille, t'es complétement malade ? Fucking psycho. Un nouveau baiser, avec autant de brutalité que le dernier. Je ferme les yeux quelques secondes, répondant à son invitation. Ma main vient se poser sur sa nuque, mes doigts s'emmêler dans ses cheveux bruns. Mais non Orphée ? De quoi t'as l'air là ? J'avais peut être pas de courage, mais un minimum de respect. J'étais pas sa poupée, qu'il s'amuserait à dénuder pour lui claquer la gueule sur un mur juste après. C'était ça qui arriverait, parce qu'il n'assumait absolument pas, et qu'il aurait peur que quelqu'un l'apprenne. Je lâche sa nuque, pose mes mains sur son torse, lèvres toujours sur les siennes, jusqu'à ce que je le pousse. Je pourrais lui balancer une vanne, du genre qu'il allait faire la couverture du prochain magazine à scandales : Neal, le suceur de queues. Non, j'préfère lâcher un soupire. « T'as un sérieux problème Neal. » Et tu devrais penser à consulter. Je devrais me barrer là, maintenant, retourner m'allonger sur le canapé et partir dès qu'il ferait jour mais non, non, tout ce que je trouve à faire c'est me redresser, pousser sur ses épaules pour le faire coucher et de nouveau l'embrasser. Autant donner un début sucré, à la raclée que je risque de me prendre dans quelques secondes.

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MessageSujet: Re: Open Heart Zoo •• Neal&Orphée   Open Heart Zoo •• Neal&Orphée Icon_minitimeMar 8 Fév - 1:53

La plupart des gens pense que je suis insensible ou un délire de ce genre. Peut-être que ouais, j'le suis... Mais j'ai quand même un minimum de respect pour les autres, du moment qu'ils n'empiètent pas sur mon territoire. Le dit-territoire a une étendue assez vaste si j'y réfléchie bien quand même.. Des fois j'aimerais vraiment que les choses se passent autrement, que je sois capable de me contrôler, de refouler cette rage qui me dévore, seulement voilà, ça ne se passe jamais comme ça. L'impulsivité me ronge, comme une vielle amie qui ne s'en irait pas, toujours là à guetter les moment où elle pourrait m'accoster et m'entrainer dans ses filets. J'en sais rien, c'est peut-être à cause de mon sang d'Irlandais. Impossible d'échapper à cette violence que je hais.

Je vois bien qu'Orphée ne sait plus quoi penser, il hésite à se barrer. Allez, casse-toi, je t'en voudrais pas, ce sera mieux comme ça. Même mes baisers sont emprunts de cette brutalité que je ne peux réprimer. Sa bouche m'attire, je veux m'en détacher mais elle est là, il est là, frissonnant, tremblant presque sous moi. Ses lèvres répondent doucement aux miennes, ses doigts viennent se glisser sur ma nuque, notre baiser se prolonge jusqu'à ce qu'il s'écarte enfin, me laissant sur ma faim. Il pousse un soupir et me fixe, encore au bord des larmes. « T'as un sérieux problème Neal. » Avant même d'avoir pu esquisser un geste, il fait taire toute mes protestations et me pousse sur lit, m'embrassant aussitôt. C'est quoi ce délire? On joue à embrasse-moi, frappe-moi? " T'as un sérieux problème Neal. " Je sais que j'ai un sérieux problème mais si ça te fais chier pourquoi tu restes là à m'embrasser? Pourquoi tu t'es pas barré Orphée? Pourquoi? Pourquoi tu me fous les nerfs comme ça? Je le frappe de nouveau sans même m'en rendre compte, sans prêter attention à ce poing serré qui rencontre de nouveau sa mâchoire abîmée. J’attrape ses bras et le fait basculer sous moi, le fixant dans les yeux. « Ah ouais? Tu crois ça? » La respiration heurtée qui s'échappe de mes lèvres me trahis, j'aurais voulu joueur au mec calme et sûr de lui. Ouais, jouer à celui qui maitrise la situation.. but I can't... Fucking ant. « J'dirais que c'est plutôt toi qui as un problème, t'aurais pas du rester là. » Une autre baffe pour lui faire payer de me tenter et je le retourne sans ménagement. Forcement, il se débat un peu mais je le maitrise plus ou moins, espérant secrètement qu'il réussisse à s'enfuir, loin, loin de moi et de mes coups bas. Lui plaquant la tête contre le lit, je caresse ses cheveux, embrassant, mordant presque sa nuque. « Non, t'aurais pas du rester. » Mes mains parcourent son corps, un corps d'homme qui se fait désirer, incandescent sous mes paumes affamées. J'arrive pas à me sortir de la tête que non, Orphée n'est pas une femme et que pourtant, je ne peux m'empêcher de le vouloir, jusqu'à avoir mal. « Parce que maintenant... » Ma langue effleure sa colonne, lentement, goutant à cette chair que je veux tant. « Maintenant, je n'arriverais pas à m'arrêter. » J'effleure doucement ses reins et il se cambre légèrement, ses fesses s'offrant délicieusement à mon regard indécent. Son caleçon dévient vite un souvenir, oublié parmi mes vêtements éparpillés sur le plancher. Impossible de reculer.. It's time to play.
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MessageSujet: Re: Open Heart Zoo •• Neal&Orphée   Open Heart Zoo •• Neal&Orphée Icon_minitimeMar 8 Fév - 17:57



    Neal, je le désirais depuis des mois, depuis la première fois que mes yeux c'étaient posés sur lui, sur son corps tatoué, aux courbes fines mais pourtant musclées. J'avais pas de type d'homme en général. Enfin heureusement que plus grand que moi ne faisait pas partit de mes critères de sélection, sinon je resterais seul jusqu'à la fin de mes jours. Bon, je préférais quand même les bruns, c'était la seule chose que j'appréciais. En général, les homos bruns préféraient les blonds, je faisais partit des quelques exceptions sûrement. Donc Neal m'avait tout de suite tapé dans l'oeil. Rajouté à ça sa réputation d'être un mec assez violent, qui s'énervait pour un rien et j'avais mon fantasme sur pattes. Si j'avais su que cette violence n'était pas qu'un ragot de tabloïds. Il était tellement sympa en général. Aucune vague, aucun saute d'humeur quand je squattais chez lui. Ça lui arrivait de gueuler un peu, c'est normal. Il me faisait carrément flipper ce soir. En plus de me frapper il y avait un petit truc sur lequel je n'arrivais pas à poser de mot, de nom, qui faisait monter ma peur secondes après secondes. Ca a quelque chose d'excitant, cet espèce de danger, et c'est sûrement pour ça que je reste. Putain Orphée, tire toi un peu la tête du monde des bisounours, tout le monde n'est pas beau et gentil, les gens qui s'énervent vraiment ne se calment pas non plus dans la seconde comme toi, et Neal n'allait pas s'arrêter et continuer à essuyer mon nez avec sa chemise avant d'aller chercher sa trousse de secours. Les scénarios romantiques, ils se passaient juste dans ma tête, mais ça, je n'en avais absolument pas conscience. Faudrait penser à aller voir un psy. Sa réponse serait toute trouvée : une mère poule. J'sais pas, si c'est à cause d'elle que j'suis aussi insouciant et naïf, mais le fait est, que je m'attire de sacrées emmerdes parfois. Ce soir par exemple.

    Je suis sur Neal, lèvres posées sur le siennes, mais il a vite fait de me faire basculer pour reprendre le contrôle sur la situation. « Ah ouais? Tu crois ça? » J'esquisse un sourire, vite effacé par un nouveau coup de poing dans la mâchoire. Ce n'était plus un jeu, ça n'en avait jamais été un, et je faisais les frais de mon inconscience. « J'dirais que c'est plutôt toi qui as un problème, t'aurais pas du rester là. » Un autre coup, comme pour marquer la fin de sa phrase. Hey Neal, tu fais quoi là ? Pas le temps de protester, Neal m'attrape et me fait me retourner. Me plaquant la tête contre le lit. J'crois que les larmes de douleurs se transforment en panique. Quand j'étais gosse, mon père voulait absolument que je me mette à la boxe, ou à un autre sport de combat. Il me disait que j'étais taillé pour ça, un homme un vrai quoi. Heureusement que ma mère était derrière pour refuser, avec sa phobie que je me casse quelque chose. J'aimais pas me battre point à la ligne. Alors m'engager dans un club et payer une licence tous les mois pour me taper dessus avec des gants rouges sur les mains, il pouvait m'attendre le coach. Et encore une fois, plutôt que de suivre ma mère, j'aurais dû écouter mon père. J'aurais pu faire dégager Neal plus facilement, là, j'ai beau bouger dans tous les sens, battre des bras pour m'en sortir, je n'arrive pas à le faire partir. «Parce que maintenant... » Je sent ses mains parcourir mon corps, sa langue venir se poser sur ma colonne. J'ai envie de pleurer, d'appeler à l'aide. « Maintenant, je n'arriverais pas à m'arrêter. » Sa main descend le long de mes reins, m'arrachant un frisson de surprise, de peur mêlé à ce désir muet, que j'avais toujours eu pour lui. Je le sent faire glisser mon caleçon et je lui lance un appel désespéré, ma voix étouffée par un sanglot, mon visage à moitié perdu dans sa couverture, toujours cintré par ses bras, son corps musclé. « Neal, arrête … s'il te plait. »

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MessageSujet: Re: Open Heart Zoo •• Neal&Orphée   Open Heart Zoo •• Neal&Orphée Icon_minitimeMer 16 Fév - 14:26

Je sais pas ce qui lui a pris de venir comme ça, s'incruster dans mon lit et se coller contre moi. Y'a jamais eu d’ambiguïté entre nous, on a toujours bons potes, à se taper des délires dans mon appart', lui qui me racontait ses éternelles love-story contrariées, moi qui me marrais en l'écoutant pleurer ses amours envolés. Mais il avait fallu qu'il foute tout en l'air pendant cette nuit de merde et voilà, j'me sentais perdu, incapable d'arrêter la merde que j'étais en train de faire. J'peux plus nier que ouais, c'est plus ma blonde qui me fait bander là, c'est lui, lui sous moi, à ma merci, ne comprenant rien à ce qui arrive. Il se met à chialer entre les draps et ça m'énerve encore plus, me fais pas culpabiliser en plus de ça, fucking queer. Tu peux pas la fermer cinq minutes ouais? « Neal, arrête … s'il te plait. » Fallait y penser avant de venir t'incruster dans mon putain de lit! T'as cru quoi? Que la merde qu'on racontait dans mon dos était une pure fiction? Qu'il ne pouvait pas y avoir une once de vérité là-dessous?! Je lui choppe les cheveux et le force à pencher la tête en arrière, chuchotant à son oreille. « J't'avais prévenu non? » Descendant ma main sur sa nuque, je le maintiens contre les draps, pensant de tout mon poids sur lui, donnant de violents coups de reins, me foutant totalement de ses suppliques. Putain que c'est bon d'être en lui comme ça.. Sans douceur ni attention, juste de la violence à l'état brut. […] Je me mord les lèvres, tentant de retenir un cri de plaisir qui m'échappe pourtant, me laissant vidé de toute cette haine. Je reste quelques instant de plus en lui avant de me reculer, le souffle erratique et le cœur battant à tout rompre. Il ne bouge pas, tremblant entre les couvertures désordonnées. J'me relève et attrape un calbut que j'enfile rapidement, sortant de la chambre sans rien dire. J'me rend compte que j'ai grave merdé sur ce coup-là mais j'ai trop de fierté pour venir m'excuser. Et puis.. à quoi ça servirait? « Désolé, dude, je viens de te violer, -parce que ouais, c'est bien un viol, y'a pas à dire-, mais j'voulais pas.. » M'étonnerais qu'il accepte mes excuses. Jamais je m'étais laissé emporter comme ça, les seules fois où j'avais couché avec un mec, l'autre était au moins consentant..

Je choppe un paquet de clopes et vais m'en griller une sur la terrasse, regardant la ville qui s'étend sous mes pieds. La fumée âcre emplie ma gorge serrée et je m'empresse de la recracher, la laissant s'envoler dans la nuit. Well job, tu viens de perdre un ami... J'imagine bien que les choses ne seront plus pareilles entre nous, qu'il doit me haïr à l'heure qu'il est. Mais y'a un truc que j'peux pas nier, c'est que j'ai vraiment pris mon pied. Peut-être qu'il a raison au fond, j'devrais retourner chez le psy', y'a un truc qui va pas avec moi. Pourquoi j'peux pas faire les choses comme tout le monde? Pourquoi j'ai été obligé de le tabasser, de le violer, de le rabaisser plus bas que terre? Je tire une nouvelle taffe dont je n'ai même pas envie, l'esprit troublé par ce qu'il vient de se passer. It's enough. Je jette la clope par dessus bord et retourne dans la chambre, restant dans l'embrasure de la porte. Il est toujours là, pelotonné entre les draps. « Orphée.. Je.. » Putain, j'y arriverais pas. « Jesuisdésolé. » Les mots m'arrachent la gorge et j'sais même pas si il a comprit ce que je viens de lui dire mais tant pis, c'est dit. Mes paroles ne pourront jamais rien effacer mais j'veux au moins qu'il sache que je me sens un rien coupable pour lui avoir fait aussi mal.
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MessageSujet: Re: Open Heart Zoo •• Neal&Orphée   Open Heart Zoo •• Neal&Orphée Icon_minitimeMer 16 Fév - 21:42



    J'avais même plus la force de me débattre, presque étouffé par les larmes, les plaintes. J'avais plus la force de me battre ou de m'enfuir, la peur paralysant tous mes membres. Je le sent juste, passer ses mains sur mon corps, venir coller sur torse sur mon dos, sans pouvoir le stopper. « J't'avais prévenu non? » Ses mots, murmurés entre deux respirations rauques, m'arrachent un frisson, un nouveau sanglot. Arrête, arrête, laisse moi partir. Il n'y a plus rien d'excitant, plus de trace de cet espèce de fantasme que je m'étais crée autours de lui, rêvant secrètement du jour où on finirait enfin tous les deux sous la couette. Juste la douleur, aussi bien physique de mentale, plus les minutes passent. C'est bestial, comme si toute compassion ou trace d'humanité c'était envolée de l'esprit de Neal. Je sent ses mains tenir fermement mon corps, prisonnier de celui qui me fuyait quelques minutes plus tôt. […] Le gémissement de fin non dissimulé s'échappant de ses lèvres. J'avais arrêté de me débattre, résigné, subissant chacun de ses coups de reins, encaissant chaque souffle de plaisir glissé dans les creux de ma nuque. Quelques secondes de pause, le temps de contrôler son souffle, d'apprécier ces quelques instants suivant la jouissance, et Neal se retire, sans un mot. J'avais envie de vomir, j'avais envie de partir, d'attraper mes affaires et de courir loin de cet appartement. Mais pour aller où de toute façon ? Me cacher chez quelqu'un à qui je ne pourrais pas parler, dont je ne voudrais même pas entendre le son de voix ? J'entends les pas de Neal s'éloigner, sa respiration saccadée disparaître loin de la chambre. Doucement, je me tourne sur le côté, ramenant mes genoux vers mon buste, yeux fermés, une main agrippant un bout de couette comme un enfant qui se serre contre son ours en peluche après un cauchemar. J'étais en plein mauvais rêve c'est ça ? Je ne m'étais pas encore réveillé, c'était une suite, et quand j'ouvrirai les yeux, tout ira bien, je me retrouverai sur ce canapé que je n'avais jamais quitté. Et pourtant non, la réalité me rattrape vite, comme une claque magistrale concrétisée en nouvelle crise de larmes. Non, non, il ne pouvait pas m'avoir fait ça ? Un nouveau frisson me parcours, tout de suite suivi d'une vague nauséeuse. Putain je vais gerber. Je me sent sale, je me sent … vide. Je ne sais même pas comment réfléchir. Les pensées se bousculent dans mon esprit et pourtant, aucune d'entre elles n'a de sens, aucune d'entre elles ne vient m'expliquer ce qui venait de se passer, dans cette putain de chambre qui pue la clope. I was bruised and battered, and I couldn't tell what I felt.

    Je n'ose même pas bouger, je n'en ai pas la force pour le moment. J'ai peur aussi, de le trouver dans le salon, d'affronter son regard, de continuer à me faire tabasser pour être certain qu'aucun mot ne sortirait de ma bouche. Honte. Honte immense qui fait s'affaisser les épaules. Je retient un gémissement, étouffé entre les draps m'entourant. Il n'y avait aucune raison, c'était d'une absurdité sans nom. Il aurait pu m'avoir quand il voulait. Non, il avait préféré le faire de force. Les pas résonnent de nouveau dans la salle annexe, et je bloque ma respiration, pour faire taire ces larmes qui continuent de couler, ces frissons, qui secouent tout mon corps. « Orphée.. Je.. » Je ferme les yeux, comme pour le faire disparaître, ne plus entendre sa voix. « Jesuisdésolé. » Désolé ? Désolé de quoi ? Comment on peut être désolé. A quoi ça lui sert de s'excuser ? Soulager sa conscience ? Pour peu qu'il en ait une. Je manque d'air et réouvre les yeux, m'aidant d'un bras tremblant pour me relever. Sans un regard, je glisse à côté de Neal, à la recherche de mes affaires. Tant pis si j'en oublie, tant pis si je m'enfuie en simple jean et tee shirt dans cette nuit froide. Tant pis. De toute façon, qu'est ce que j'avais à perdre maintenant ? J'ai l'impression que le sol va s'effondrer, ou peut être est ce mes jambes qui ne supportent plus mon poids. La température, dehors, semble m'agresser, comme brûler ma peau et j'ai envie d'hurler, de me laisser tomber dans un coin de rue pour vomir tout ce dégoût. Pour moi, pour lui, pour tout ceux qui m'avaient déjà fait du mal. Je me sent faible, comme jamais je ne l'ai été. Et seul. Vanished and gone.

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