CHARLIE & ISMAËL Jamais deux sans trois.

Installé dans l'eau chaude j'ai pas franchement l'intention de bouger. Cloud entre mes jambes est lui aussi bien installer. Il déclenche de mini tempêtes et son poisson rouge en plastique fini noyé. Il se relève et je le rassois lui rappelant pour le énième fois qu'il pourrais glisser. Il me tire la langue et s'excuse d'un doux baisé sur ma joue avant de continuer à jouer. « Papa, tu vois Charlie se soir, j'peux pas venir dit ?? » « Demain je te l'ai déjà promis Cloud, n'essai pas de grappiller plus mistinguett. » Moue boudeuse je lui souris, annonçant que je vais sortir. Il accepte sans problème et une fois une serviette à la taille je m'apprête à sortir. Je m'habille rapidement allant récupéré mon téléphone pour prévenir mon amoureux que je serait à l'heure. Mais quelque minutes plus tard elle est retombé ma bonne humeur. Son message m'inquiète. Sa voix était nerveuse, attristé je peux pas rester à mon hotel, en retraite. Faut que je sache ce qui ne va pas. Alors d'un mot je demande à Riley de s'occuper de Cloud que je doit vite rejoindre Charlie, qu'un truc cloche. Alors qu'on s'entend mieux tout le deux je suis bie content car dans deux jours je recommence un concert. Ma voix encore un peu fragile est cependant assez remise pour que je puisse chanter. Autant vous dire que ça va beaucoup mieux depuis 5 mois. Tout s'est améliorait progressivement et j'en suis bien contente. Enfin nous nous pencherons sur cela après avoir vu ce qui cloche avec mon chéri. Une fois en-bas, les cheveux encore humide je chope un taxi. Je connais l'adresse de leur hôtel et y arrive en vingts bonnes minutes. On est Samedi soir et il y a pas mal de monde en ville. Je grimpe jusqu'à leur suite en essayant une énième fois de l'appeler. Aucune réponse mais ça ne me fait pas reculer. Je suis devant la porte, je sonne vivement sans hésiter. De toute façon qu'est-c'qui pourrais arriver ?

On m'ouvre et ce n'est pas Charlie. Hum hum, première erreur mes chéris. La deuxième étant la musique et l'agitation qui se déroule juste derrière Elecquelquechose et son aire pas ravie de me voir. Ah donc je ne suis pas le bien venu ce soir. Parfait j'adore dérangé. J'adoore vraiment faire chier. Ismaël ?!!!! Heu...Charlie n'est pas là. Tu devrais rentrer chez toi il ... J'hausse un sourcil n'essai même pas d'argumenter. Je sais que je vais rentrer. Et la présence de Charlie la seconde d'après est confirmée. Le chien de garde me laisse passer. Trop aimable mon cher. Mais quand j'arrive dans le salon rien ne me semble franchement aimable. Et surtout pas mon copain bourré comme une gamine tout juste plaqué. Ses potes propose de nous laisser. Excellente idées. Non c'est bon restez... Iz' Je...on...j'suis désolé on avait décidé de répéter ce soir pour...pour enfin tu sais pour le concert et tout... j'tai laissé un message. J'ai écouté... Il s'est éloigne, ne m'a pas laissé approcher et je m'en sens grandement blessé. Cependant ravalant ma fierté je garde encore un peu mon calme pour continue de lui répondre. J'adore qu'on me prenne pour un con en général m'enfin là, j'avoue en être un poil contrarié. Donc si tu veux t'es potes restent mais Charlie faut que tu m'expliques. Tu as un truc qui va pas ? Bon j'suis pas le champion du monde pour remonter le moral mais tu peux m'en parler. Et si c'est moi qui est fait un truc de travers dit le, ça m'arrive souvent sans que je m'en rende compte et tu le sais aussi... En plus ça m'empêche de tenir ma promesse à Cloud de venir te voir demain... J'essai à nouveaux d'avancer vers, levant un peu le bras pour me saisir de sa main.

Il recule sa main, il s'isole loin de moi. Je ne comprend pas. Je ne sais pas comment tout à coup on en arrive là. Ça fait 5 mois que rien ne pose vraiment problème et soudain... J'expire me passe la main dans ses cheveux pendant que les deux autres nous laissent enfin seuls. Merci messieur vous bonté vous honore. Charlie n'ose pas même me regarder. Sa sent franchement mauvais. Je...y'a rien. T'as rien fis j'te jure... t'es...tu es vraiment bien... je... Il fait volte face et je le vois même pris d'un haut le coeur. je commence très sérieusement à stresser, je regarde un peu l'heure. Neuf heure et demi. Fume pas ça va te filer un peu plus la gerbe chéri. Tu me prend franchement pour un con là. Y'a quoi Charlie, crache le morceau sérieux sinon j'vais m'énerver sinon et j'ai pas envie qu'on s'engueule. J'avance et sans vouloir le toucher je m'assois sur une accoudoir du canapé. Tu m'as manqué. J'voudrais pouvoir t'aider Charlie, quoique se soit s'il te plait dit le moi. Tu a l'aire vraiment fatigué, et pas bien. Je passe une main nerveuse dans mes cheveux me plaçant dans ma favorite position. Genoux contre mon torse et bas croisé autours je le regarde avec un sourire vaguement inquiet. Où tout cela va-t-il nous mener ? Il flotte dans l'aire une odeur de secret à avouer. De mensonge dont on ne veut pas parler.

En sortant de chez mon médecin il y a trois jours, je me suis senti sur un petit nuage, particulièrement heureux. Vraiment vraiment heureux. Je vais pouvoir re-chanter, putain j'vais pouvoir reprendre les concert et d'ici quelques mois voir même les tournés. J'avais fait d'énorme câlin à tout le monde, Cloud en particulier. Il avait rigoler et avait réclamer que du coup je lui chante non plus une mais trois berceuses avant de le coucher. Drôle de chose que de se souvenir d'un truc aussi plaisant dans un moment aussi stressant. Il abandonne un briquet pour en attrapé un autre essayé d'allumer sa clope autrement. Amusant. Ironiquement cela s'entend. Je le vois trembler, lentement paniquer. Comment réagir quand on vois face à soit quelqu'un aussi mal, aussi troubler ? Je patiente et reste immobile le temps qu'il se décide à avouer. Si tu veux m'aider apprend à revenir en arrière, Iz' j'suis tellement désolé...je... J'y arrive pas... j'suis censé dire comment que j'ai couché avec un autre me... attends Iz' j'voulais pas dire que.. Waoh. Il reste immobile, ajoute la fin dans un souffle presque douloureux. Ça y ai je me souviens les risques encouru lorsqu'on est deux. Mais normalement je suis rarement à cette place-ci. Normalement je suis plutôt à sa place à lui. Je suis le premier à tromper, le premier à craquer. Un after et un coup de trop dans le nez. Même si ce n'était pas systématique, même si ce n'était pas arriver à chacune de mes relations avortées. Ma gorge est noué. Je ne change absolument pas de position. Je garde scrupuleusement le même ton. Avec qui ? Mauvaise question. C'est la pire des interrogation. Celle de fille bafouées. Celle des coeur trahis bien qu'aimés. Je suis pratiquement sure que cette réponse, je vais pas l'aimer.

Inspirer expirer ne pas s'énerver. Je suis blessé mais... Franchement lui reprocher un tel truc se serait l'hôpital se foutant de la charité. Je suis pas franchement jaloux en plus alors une scène sûrement pas. Bon s'il veux bien répondre à ma curiosité que je puisse me calmer. Repousser très loin mes sentiments bafoués. C'est plus temps, c'est plus l'époque de s'indigner à outrance pour le simple fait d'être une fois trompé. À voir sa réaction je sais qu'il a pas du faire ça souvent. Il parait tellement pus mal que comme, il est touchant comme un triste enfant. Un...un ami... Curtis... mais on s'en fout de la personne... Alors là... Au le putain de coup bas. Il s'installe sur le canapé. Je tourne la tête vers lui me sentant de plus en plus énerver. J'attend de voir s'il a quelque chose à ajouter. S'il a quelque pour défendre le fait que je ce soit cette enflure qu'il l'es toucher. Bordel de merde parce que qui dit curtis parler forcément dans notre milieux de ce guitariste insupportable et prétentieux. De ce putain de petit merdeux. Il m'attrape ma main et je lui laisse sans rechigner. Mais je n'arrive pas encore à me décider à lui accorder un regard, calmé. Iz'... j'suis tellement désolé...je... on avait bu...et... c'est pas une excuse mais t'étais à Madrid et je... j'en sais rien. Je m'en veux tellement... dis quelque chose. C'est bon arrête dans faire une montagne ok ? Curtis, genre le connard de guitariste du groupe de métal de merde dont j'oublie systématiquement le nom ? Si c'est lui qui t'a touché.... Je retire doucement sa main dépliant mes jambes avant de me relever. Je m'éloigne de quelque pas et en 30 sc m'allume une clope pour déstresser. J'ai le besoin urgent de me bourrer. Je crois que je suis plus touché que ce que je veux bien m'avouer. Si c'est lui ça va franchement tout compliquer. Je refuse de passer après cet enculé. Je tape la cendre dans un vase relevant enfin les yeux vers lui. Aucune émotion, rien n'y luit. On dit souvent que lorsqu'on à trop mal on ne peux même pas pleurer. Que lorsqu'on est trop blesser on ne s'en rend compte que longtemps après; D'abord tout est anesthésiés.

Lorsqu'on se met en couple, enfin autant que faire ce peu. On s'imagine vivre un temps à deux. Au moins dans l'esprit. On cherche un jolie bout de magie. Un fucking truc qui nous facilite la vie. Quelle putain de belle connerie. Il se relève d'un seul coup sur sespieds et semble presque outré. Allons bon c'est lui maintenant la grande dame outragée. Arrêtes c'est faux. Tu passes pas après... je...tu t'en fous du reste ? Je... y'a que Curtis qui te gènes ?! Que ton orgueil pour la musique ?!! ... Ismaël, p*tain j't'en supplie réagis. Arrêtes de jouer à ça pitié. Je t'aime merde, je t'aime montres moi au moins le pourquoi je me sens si mal, pourquoi j'suis dégouté de moi-même.... me regardes pas comme ça. Putain Iz' !!! J'hausse un sourcil finissant expirer de la fumée. J'ai un truc en travers de la gorge mais je ne sais pas. Je n'arrive pas à déterminer quoi. Alors au lieu de se je me renferme dans l'agressivité. Je l'envoi bouler avec nonchalance et sarcasme contrôlé. Tu veux quoi que je me mette à pleurer, à hurler ? Que je parte en courant en disant que je te hais ? Ou bien que je te frappe, que je jure d'aller voir Curtis pour réclamer réparation ? Si tu te rend malade Charlie tu le fait seul. Tu es dégoutté de toi même ? J'écrase ma cigarette, laissant le mégot tombé dans le vase et y flotté. Je lui passe à côté j'effleure ses cheveux du bout des doigts mais continue de m'éloigner. T'es pas le seul... J'était arrivé à la porte d'entrée et derrière moi elle viens de claquer. je choisie l'escalier pour éviter toute poursuite et arrivant en bas en courant je me jette dans un taxi. Un bar de l'alcool voilà où je fini. J'appel des potes qui me rejoignent et avec qui je me bourre allègrement la gueule jusqu'à une heure avancé de la nuit. Shooter après shooteur. Je ris et je pleure. Mais surtout je ne veux plus avoir peur. Alors je continue à boire sans compter pendant trop, beaucoup trop d'heure. Puis on sort on achète des bouteilles dans une épicerie de nuit. On monte sur toit d'immeuble commençant à hurler au creux de la nuit. Tous totalement déchirés, bourrés mais aussi bien drogué on ne cesse de crier qu'à l'instant où nos gorges nous ont lâchés. Mais alors que je m'écroule par terre l'image de leur corps tendrement enlacés me surprend me faisant me relever. Et hurler. Encore et toujours jusqu'au silence. Jusqu'à que quelque claque, classe et que je ni l'évidence. Je me met à tousser. Je me met à tousser à cracher un peu de sang et me gorge ne cesse de me bruler. Le plus clean de mes potes panique en comprennant vaguement qu'il y a un soucis. Il me prend alors mon portable pour joindre un autre ami. Charlie. Dernier numéro composer. Allo t'es charlie ? Euh mec dit y'a ismaêl qu'à fait une connerie et qui veux pas trop se résonner.... Et vu que t'es le dernier numéro qu'il a appeler... Moi en attendant ? Debout au bord du vide je n'ai pas cessé de crier, pas un seul instant. Je le sens. cette douleur, cette trahison et ce que ça fait quand on saccage vos sentiments.

Sur les toits de la ville je domine tout ce que je ressent. Plus rien ne m'attend je suis le plus grand. Les lumières et les gens en contre-bas ne sont plus que de petits point lumineux. Loin tellement loin de notre temple de dieux. Derrière moi les mecs somnolent ou délirent allongé au sol, en transe. On est pas du genre à aller dans une boîte populaire pour se trémousser, on encense pas trop la danse. J'entend un de ceux les plus clean parler au téléphone. Ma voix couvre ses mots jusqu'à que soudain je me sente aphone. Charlie va venir J'hausse les épaules comme si je m'en fichait. Comme si dès maintenant plus rien ne m'atteignait. Du sang qui ampli ma bouche je le crache et l'observe s'écrasé 30 mètres plus bas sur les pavés. Rien à cirer. Tom n'essai pas d'ajouter quelque chose, n'y même de m'approcher. Le temps continue de défiler. J'ai des larmes dans le regard qui ne se décident pas à couler. L'envie violente d'aller rejoindre Curtis frapper son crâne jusqu'à le défoncer. Jalousie qui prend une ampleur illimitée. La nuit comme un anti-catalyseur de ma rage nouvellement né. Mon impression de trahison ne m'a laisser en bouche que cette ferraille liquéfiée. J'ai pas été tendre avec lui, se sont les pires saloperies trouvés que j'ai pus lui balancer. Mais c'est vrais il n'es pas le seul à lui même se dégoutter. Moi qui affirme quand amour les bêtes histoires de tromperie ça ne peux pas me toucher. Comme quoi putain on est tous humain donc tous près à tomber. Quoiqu'on dise quand on tombe amoureux à a déjà une genoux à terre. Un aile jumelle à celle de l'autre et contre cela on peu rien y faire. Je pense à l'envers. Je me sens vraiment comme fonctionnant de travers. Soudain un taxi qui se gare en catastrophe en bas. Je voix Charlie en sortir et se précipité vers l'escalier menant au toit. Alors il l'a vraiment appelé ? Et cet idiot c'est vraiment ramené ? Pas même trois minutes passe que j'entend la porte claquée. Bon et bien, il est arrivé. Des pas précipité restant à une distance de sécurité. Iz' ?!!! Iz' s'il te plait.... Iz' recules. S'il te plait fais pas de co**erie, pas à cause de ça. Fout pas tout en l'air pour...moi, Iz' je t'en pris... Non mais il croit que je vais sauter ? Franchement j'ai une gueule à me suicider ? Trop peur d'avoir mal, en plus du fait que j'ai carrément trop de fierté. J'compte pas sauter. En entend ma voix tout haut je capte peux à peux que c'est peut-être bien sur ça que j'ai fait une connerie. Que c'est sure ma voix à défaut que je me suis vengé. Elle est éraillée. Comme il y a plusieurs moi comme rouillée. Et ça me brulure, beaucoup en fait. Rentre à ton hôtel Charlie, j'veux pas voir ta gueule. Pour affirmer un peu mieux ma position je me retourne crachant encore en peu de sang sur le muret. Je le dévisage avec dureté. Non je ne veux pas aller dans ses bras m'y réfugier. Non je ne veux surement pas qu'il m'oblige à descendre pour qu'on puisse s'embrasser. Non je ne veux rien arranger, rien pardonner. Et encore moins continuer. Mais vous savez, lui et moi le premier. Comme je sais mentir et avec quelle facilité. Aller va voir Curtis et me fait pas chier. Si t'avais pas compris c'est fini dude.

Il recule, touché. Et ça fait mal hein, on a envie de ce cacher. On se sent blessé, attaqué. Comme tout à l'heure quand tout c'est effondré. Tu m'as lâché ça comme une bombe et sans pitié. Au diable les beaux préceptes de romantismes et de sentiments affichés. Toi qui m'avais convaincus, qui m'avait fait accepter qu'on pouvais s'assumer. Sans honte, sans le regretter. Parce que c'était naturel, parce que c'était pas prise de tête et que tout se déroulait vraiment sans qu'on est à y penser. Et c'est toi, toi Charlie qui à tout gâché. Toi qui a été voir ailleurs, qui a convolé. Alors quoi, pourquoi je culpabiliser de te voir pleurer ? De voir tes yeux de larmes noyés ? Parce que.... Je t'aime. Léger problème. Il se détourne pour partir, m'abandonner. Tom l'arrête avec des mots que je lui aurais bien fait ravaler. Non Iz' comment tu te la joues gros dur ! Arrêtes ton baratin toi qui chialais comme une gonzesse taleur ! L'écoutes pas gamin c'est qu'un con il veux pas que tu parte j'en suis sure, j'en suis... sure... Niveau discrétion on pourra repasser. Totalement, absolument et totalement grillé. Mais ne semblant pas le moins du monde touché Charlie me fait toujours dos. Pire encore c'est à lui qu'il répond alors que je pleure en silence la distance imposé entre nos peaux. Mais j'en peux plus... je ne veux plus de ce double garçon justement, si il joue au c** je veux pas subir les dégâts. J'me suis sassez perdu moi-même, j'arrête les frais... c'est mieux. J'vais pas rester à me battre pour deux, j'peux être heureux, avoir confiance en nous à sa place, mais j'peux pas faire disparaître ce truc là... La rage m'étouffe. Je saute par terre et bien que ça tangue un peu j'attrape l'épaule de Charlie pour le tourner vers moi. La main serrée dans une colère que j'ai toute les peine du monde à contrôlée. T'as pas l'impression de te faire un peu passer pour la victime ?!! C'est toi, TOI qui a été voir ailleurs et t'a le putain de culot de me reprocher de mal réagir ?!! De te dire que c'est fini et de t'envoyer chier parce que TU m'as trompé ! T'inverse un peu les rôle Charlie tu veux pas non plus que je m'excuse d'être triste et énervé ?!!!! Quoi quel double jeu ? Facile de parler quand on se sépare, facile de me faire des reproches à parlant par tierce interposé ?!! Facile putain de fuir, de dire que tu veux pas assumer les dégâts maintenant que tu m'as tout balancé à la gueule ! Quoi tu veux que je pleure que tu crois pas en moi et que tu culpabilise d'avoir, TOI, tout gaché ?!! D'emmerde toi avec ta conscience ! J'vois même pas pourquoi tu m'en veux, pourquoi tu me fait des reproches avec que tu viens d'avoue qu'en fait, tu te perdais dans cette relation... Alors oui casse toi ! CASSE TOI ! Si c'est pour pensez ça de moi ! Si c'est pour pensez ça de nous en plus de me tromper parce que tu as le feu au cul.... Barre toi... Tu me donnes envie de vomir... Voix brisé moi aussi j'arrête les frais. Je tousse en le repoussant, crachant un peu dans sang dans le bas de mon tee-shirt. J'vais peut-être aller voir un médecin de garde, j'ai mal à la gorge et c'est pour ça que je pleure. Oui, c'est parce que j'ai la gorge qui me brule, que je pleure.

Soulevais de dire Je contaste avec effrois que Tom me porte jusque dans un taxi. Je les maudis. Les insultes alors que je finis quand même dans la voiture assis. Replier en boule je regarde au dehors la ville défilée. J'ai le coeur en défait, l'espoir perdu hors de notre trajet. Comment à ton perdu nos repères secret ? Comment à t-on fait pour tout briser ? Le poids des mots et la seconde d'après... Nous qui nous pensions si fort, si parfaits... Rien ne dure jamais. Et lorsqu'on arrive chez un médecin Charlie rajoute ses dernières phrases comme pour m'achever. Me dire que oui se battre pour me garder ne sera pas envisagé. Finalement c'est peut-être lui qui ne voulais pas qu'on reste liés. C'est lui qui ne croyait pas en nous et c'est dure à avaler. Putain ouai... Ça donne envie de chialer. J'voulais pas Ismaël, tu le sais très bien que j'suis pas comme ça... j'dis pas que c'est ta faute... j'voulais...j'voulais juste... Non laisses tomber. J'ai rien avouer... c'est pas ce que je voulais dire... mais... j'me sens assez coupable, mais j'veux rien. Juste que pour une fois tu ne fasses pas le mec insensible. Ils vont venir te chercher... j'ai appelé Sissi. Ça rime à rien tout ça. Y'a six mois, j'étais près à accepter que tu ailles voir ailleurs car je t'aimais, et c'est moi qui ai tout foiré. Comment c'est possible ? Tu me l'expliques ?!!! Ismaël je m'en veux tellement si je pouvais effacer ces deux derniers jours évidement que je le ferais... mais...mais j'peux pas. Et... c'est pas toi, mais j'ai tellement peur de ce que je viens de faire. J'arrive déjà pas à me regarder dans un miroir, alors j'sais que j'peux pas de demander d'oublier ou d'me pardonner... J'aurais juste voulus que... que... rien , rien. J'vais y aller. T'as raison j'dois me casser. Dis à Cloud que... non rien je pars demain. Je ne sais pas quoi répondre, pas quoi ajouter. N'ais-je pas déjà tout dit, tout hurler. Les mots qui ont blessés; comme s'il en pleuvait. J'arrête les frais comme tu dit si bien. On verra demain. On partir vers une meilleur lendemain. J'oublierai la chaleur de ta main. La douceur ressentis lors de nos étreinte aux goûts sans fin. Il s'en va et je ne peux le rattraper. Je laisse les médecins m'emmener. une unique réponse chuchoter. C'est à ton ombre seul que je peux l'abandonner. Et ma réaction maintenant, et quand je te disais je t'aime ne te serrant contre moi, ça aussi c'était le mec insensible ? J'essuie les larmes qui me brulent les yeux. C'est à un doux rêve que je dis adieu. Il n'est plus temps de dire nous deux. Pas le peine d'accuser les dieux. On est seul responsable de cette fin et cet aurevoir désastreux. Le doc me fait m'assoir et j'obtempère sans rechigner. Puis il m'ausculte la gorge, me préviens que j'ai fait de gros dégâts. Je ne réagis même pas. Il demande à son assistante de lui préparer les produits pour une seringue et elle acquièce alors que ses yeux écarquillaient ne me quitte pas. Tu es ismaël le chanteur des drope dead ? J'hoche la tête elle elle fait même pas attention à ce qu'elle mélange, elle semble sur-excitée. Heureusement le doc revient avant qu'elle m'es violé. Je me sens tellement atterré que je suis pas sur que j'aurais pus résister. Comme un putain de pantin désarticulé. Enfin, le mec préparer sa seringue et m'injecte le tout directement dans le cou. Euh doc c'est normalement que ça brule franchement, mais alors vraiment un truc de fou. Me voyant me décomposé le médecin fronce les sourcils observant les minis fioles utilisées. Et alors que je le vois se mettre à hurler à son assistante en faisant de grands gestes moi mon corps me lâche et c'est dans l'inconscient le plus total que j'ai sombré. Je crois que mademoiselle l'assistante c'est trompée.... Putain quelle sale soirée.

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J'ouvre difficilement les yeux. J'suis dans un endroit blancs et aseptisé, un hôsto bon dieu. Bon dieu de merde plutôt. Je frissonne entre dégout et angoisse alors que je sens leurs draps rêches contre ma peau. Je vois Cloud qui dort dans un fauteuil mais choisi de ne pas le réveiller. Aucun idée de l'heure qu'il est. Merde mais qu'est c'qui c'est passé ?! Il est où Charlie on devait pas se... Je me souviens. Si jamais pus oublier, ah ça oui sa m'arrangerai bien. Une boule dans le gorge et la subite et pressente envie de pleurer sous les draps me fait chercher un moyen de détourner mon attention. Personne pour que je puisse poser des question. Très bien voyons au bout du lit ce que m'apprend la petit fiche du médecin. Je me penche et la parcourt des yeux, recommence pour être sur que je lit bien. Comment ça aphonie définnitive à 70% ?! Comment ça erreur médical et affaiblissement antérieur des cordes vocals ?! Comment ça besoin d'un suivis psychologique pour le choc ?!! ... Je repose la fiche en catastrophe et en chemise d'hopital sort dans le couloir. Je ne vais pas deux pas que je tombe à genoux tellement je tremble. J'pourrais plus jamais chanter ?! Et au son feutré, à peine plus fort qu'une chuchotement que je produit, je sais. Je sais.