PANDORE & ISMAËL Bouteille de vodka et te voilà à genoux devant moi.

Fin de soirée. 22h à Big Ben et moi qui ne cesse de m'emmerder. Installer à la fenêtre je tripote mon portable en attendant qu'il se décide à m'appeler. Pour pouvoir ne pas décrocher. Laisser un nouveau message naitre sur mon répondeur bien que depuis se soit silence radio. Une sale impression de manque amplifié qui me griffe la peau. Me fait courber le dos. Sans parler du fait que j'ai pas accès à de la nicotine. J'ai pas accès à de la nicotine putain ! Je veux que ce satané téléphone se mette à sonner. Je veux que son nom s'affiche sur l'écran à led colorés. Alors je le fixe cet écran perpétuellement noir et délaissé. Faisant signe à ma solitude et à mon envie de cigarette je sursaute lorsqu'on toque à ma porte. Qui ose venir perturber ma mauvaise humeur à son heure la plus forte ? Je me tourne et constate alors qu'il s'agit de Pandore. Allons bon qu'est c'que tu fait là ? Je saute sur mes pieds franchement étonné. Surtout qu'il ne me semble pas accompagné. Bah alors tu as perdu tes marionnettes ? T'sais qu'en plus c'est plus l'heure de visite dude ? Attend comment t'es passé avec deux bouteille d'absolut ?! Sérieux Pandore si tu veux pas que je te dénonce t'es obligé de m'en filer une. Ouai et ton paquet de clope aussi. Je m'appui contre le rebord de la fenêtre sans cesser de le regarder. Rangeant mon portable dans ma poche et priant pour momentanément l'oublier. Sait on jamais que Charlie arrête donc de m'obséder. De la vodka va très certainement m'aider.

Samedi soir. Il est encore tôt, et pourtant on semble déjà bien parti pour se foutre sur la gueule. Debout dans ma cuisine, c'est limite si les assiettes volent pas. Eh, oh, doucement, les gars, vous êtes chez moi, là ! Isis, les yeux exorbités, pointe un doigt rageur sur moi, tandis que Mika paraît décidé à l'assommer avec la poêle qui traine sur la gazinière. Il est comme moi, il en a visiblement assez de l'entendre hurler. J'attrape le poignet de la jeune femme, et dans un rictus rageur, le tord jusqu'à la voir tomber à genoux devant moi. Je pose un genou à terre, l'embrasse avec colère et la relache. « Tu me fais chier, Isis. ». Je me relève, pioche une clope dans mon paquet, et reste debout à fumer, tranquille. Regard sur mon portable d'avant-guerre, c'est limite une cabine téléphonique que je trimballe partout avec moi, pour m'apercevoir que j'ai un message de Buck. « Is' qui déprime, dans sa chambre d'hosto'. Bouge ton cul et va le voir, wanker ! ». Toujours aussi délicate, hein, la Wyman. Je soupire. Je sais que si Riley apprécie Ismaël, elle à dû mal à gérer le sentiment de culpabilité qui l'étouffe dès qu'elle s'approche de lui. Remonter le moral à Is'... Il lui faudrait Cloud. Ou Charlie. Les deux, ça serait le pied. Sûr qu'il moisirait pas dans un hôpital depuis plus d'un mois s'il avait ses deux amours à côté de lui. Il est pas comme moi, les deux hommes de sa vie s'entendent bien. Même si l'un des deux à 4 ans... Je m'approche du frigo qui marche un jour sur deux, me demande vaguement à quoi ça me sert d'avoir du fric, maintenant, si c'est pas pour le claquer et m'acheter un frigo digne de ce nom, saisi deux bouteilles de vodka. En deux enjambées, je suis devant la porte, main sur la poignée. Mika me hèle, me demande de l'attendre pendant qu'il prend ses affaires. « Démerdez vous tout les deux. Vous fermez la porte en partant, vous avez un double des clés non ? ». J'ouvre la porte et me précipite dehors, dévale les escaliers, manque de m'étaler. Les portes de l'immeuble passées, bouffée d'air frais, j'inspire à fond. Un taxi qui passe par là, je lui fais signe de s'arrêter, lui donne l'adresse de l'hôpital. Il tique, m'indique que les visites doivent être terminées à cette heur-ci, et démarre sa voiture quand il voit mon regard de vampire assoiffé. Il doit se dire que c'est pas les vivants qui m'intéressent, mais plutôt les morts qui dorment à la morgue. En 10mn, on est à l'hôpital. Je règle la course et le taxi s'enfonce dans la nuit noire, plus vite que la vitesse autorisée, semble-t-il. J'lui ai fait peur ? Je m'approche des portes, distingue l'accueil où somnole une infirmière au teint défraichi. Elle reste jolie malgré tout et je tambourine à la porte pour qu'elle vienne m'ouvrir. Elle s'exécute et me signale d'emblée que les visites sont terminées. J'affiche un grand sourire, cachant dans mon dos mes deux bouteilles. « J'ai un ami très malade ici, et j'peux pas venir le voir avant cette heure, ça vous dérange pas si je monte le voir ? Juste 5mn. ». Elle rétorque qu'à 22h, les gens dorment, et je lui répond qu'Ismaël est insomniaque. Elle hausse les épaules et me fait promettre de lui offrir un dîner, elle risque sa place en me laissant monter. Tu parles cocotte, j'vais t'emmener chez McDo', et encore, il faudrait que je me souvienne de toi demain matin. Je me glisse dans l'embrasure de la porte et court jusqu'au ascenseur. Deux minutes après, je suis à l'étage d'Is', me dirigeant vers sa chambre. J'hésite à rentrer en hurlant SURPRISE ! Je me contente de frapper et d'entrer dans la pièce, un grand sourire aux lèvres. « Allons bon qu'est c'que tu fait là ? » Sympa l'accueil. La blonde au rez de chaussée était plus cool. « Bah alors tu as perdu tes marionnettes ? T'sais qu'en plus c'est plus l'heure de visite dude ? Attend comment t'es passé avec deux bouteille d'absolut ?! Sérieux Pandore si tu veux pas que je te dénonce t'es obligé de m'en filer une. Ouai et ton paquet de clope aussi. » Sa voix n'est qu'un souffle, un souffle qui me fait frissonner. Ainsi, il l'aura vraiment perdue, sa jolie voix, à force de hurler dans son micro. Je m'approche de lui, une bouteille dans chaque main, et l'enlace. Les bouteilles s'entrechoquent dans son dos, et je souris. « J'les ai pas perdu, mes deux guignols. Je les ai plantés à mon appart', m'ont trop gonflé. Si tu veux mes bouteilles et mes clopes, va falloir être très convaincant, babe. J'avais prévu de tout boire et tout fumer devant toi, histoire de te faire baver d'envie. » Je le lâche, lui adresse un clin d'oeil et file m'asseoir sur son lit, ouvrant une bouteille pour appuyer mes dires.

Outre le fait qu'en t'en normal je suis le plus parfait des enculé. Parfois, enfin plutôt avant Cloud et Charlie qui ont tous chamboulé. On batailler souvent pandore et moi pour avoir la premier place et la conserver. La premier place de quoi ? D'après toi ! First chez les salops. Ceux que tu admire tellement qu'il te colle à la peau. Enfin la nuance étant qu'au final je suis exclusif et romantique que je tombe amoureux. Pandore hésite entre deux. Je deviendrai fou dans leur drôle de jeu. Comment quand on se tape autant sur le système. Faire en sorte que ça dure quand même. Enfin après chacun ça manière de vivre ses je t'aime. Il s'avance avec un sourire amusé. C'est vrais que par rapport à nos premier rapport ça c'est largement amélioré. On est devenu pote même si parfois il m'insupporte franchement avec ces attitudes de minets. Enfin bref j'ai appris à vivre avec. Si besoin je peux toujours lui faire quelque farces histoires de me détendre mes nerfs trop alertent. Il me sert dans ses bras. J'entend s'entrechoquer les deux bouteilles d'absolut' derrière moi. Mais franchement je me demande ce qu'il fous là. Buck la dernière et partit y'a une heure déjà. J'les ai pas perdu, mes deux guignols. Je les ai plantés à mon appart', m'ont trop gonflé. Si tu veux mes bouteilles et mes clopes, va falloir être très convaincant, babe. J'avais prévu de tout boire et tout fumer devant toi, histoire de te faire baver d'envie. Alors qu'il s'éloigne sa réplique me fait un peu rigoler. Au moins Pandore étant doté d'une faculté de compassion avoisinant le 1% avec lui je risque pas la pitié. Ça évitera que je m'agace pour un geste ou une parole censé pseudo me réconforter. Le meilleur moyen de le faire il l'a justement amené. Alcool et nicotine s'il vous plait. T'es qu'un salopard Pandore. Un jour ils se mettrons ensemble, te jetterons, et ça te fera les pieds ducon. J'suis enfermé à l'hosto ! C'est suffisant comme excuse pour avoir le droit à des clopes et de la vodka. En plus t'a deux bouteilles, y'en à une pour moi. J'suis ton leader tu m'écoutes. Sinon.... Chambre séparé et fermer à clef la nuit pour tout le monde en tournée. Je lui fait un grand sourire innocent et t'en la main pour avoir de quoi boire et fumer. Faut vraiment que je m'occupe les pensées. Il est là ça fera l'affaire surtout qu'on raconte toujours de belles conneries tous les deux quand on est bourrés.

«T'es qu'un salopard Pandore. Un jour ils se mettrons ensemble, te jetterons, et ça te fera les pieds ducon. J'suis enfermé à l'hosto ! C'est suffisant comme excuse pour avoir le droit à des clopes et de la vodka. En plus t'a deux bouteilles, y'en à une pour moi. J'suis ton leader tu m'écoutes. Sinon.... Chambre séparé et fermer à clef la nuit pour tout le monde en tournée.». Je rigole quand il me dit qu'Isis et Mihaël me vireront à coup de pied et partiront vivre leur idylle ailleurs. Allez, j'suis pas con, je sais qu'ils le feront pas. Ils m'aiment trop pour ça. Enfin, je crois. J'espère, en tout cas. J'veux pas m'imaginer s'ils décident de me jeter. J'aurais l'air de quoi, moi ? D'un pauvre chat abandonné dans le caniveau, d'une vielle chaussette qui traîne sous un lit. Le genre dont on se fout royalement. On passe devant sans le voir, on l'ignore. Je frissonne à cette pensée. Si y'a bien un truc que je supporterais pas, c'est ça, l'abandon total, pur et simple, de mes deux amoureux. Je deviendrais dingue, le genre bon à enfermer. Fou à lier, à droguer, pour plus entendre ses cris de douleur. Je serais surement le genre de frappé qui se jette la tête la première contre un mur, pour plus voir dans son crâne les souvenirs qu'il a avec ceux qui l'ont quitté. Peut-être à essayer de se suicider avec le couteau des plateaux repas, à vouloir se pendre avec les draps de son lit. A tout tenter pour se soustraire à cette souffrance lancinante, qui finira par l'habiter totalement, le ronger complétement. Pour l'instant, j'suis là, en -plus ou moins- bonne santé psychologique, et je demande rien d'autre que faire sourire mon ami. Je réfléchi à ses menaces. Faire fermer à clef chaque chambre en tournée. Je meurs d'envie de déconner et de l'emmerder en lui balançant qu'en tant qu'ex singer, je l'écoute pas, que je m'en fout de ses menaces. Mais ce con serait capable de piquer mes bouteilles, mes clopes et mon briquet et de me foutre à la porte. Je me tais donc, préférant chasser la tristesse dans ses yeux plutôt que d'y attiser la colère. « Nan, putain ! Tu nous ferais pas ça, quand même ! ». J'évite de crier pour éviter de réveiller tout l'étage, mais c'est vrai qu'il me ferait bien chier à appliquer cette foutue menace. Je coince la bouteille ouverte entre mes cuisses, étendues sur son lit, pose la seconde sur la table de nuit et tire mon paquet de clopes de ma poche de jeans. « Allez, viens là, sale manipulateur.». Je tire une cigarette, et lui tend. Il s'en empare avec avidité, et ses yeux de chien battu me réclame un briquet. J'exhibe le mien, lui agite deux secondes sous le nez et il s'en saisi. Bah, il a vraiment l'air sur les nerfs, le p'tit Is'.

Tranquillement monsieur s'installe sur mon lit. Va y pas de stresse l'ami. Mais bon si tu me passe pas vite une clope je pourrais t'étrangler. Rien de bien méchant tu vois y'a pas de quoi s'affoler. J'en peux plus de tourner en rond dans mon aquarium javellisé. N'importe quel poiscaille dans un tel endroit serait déjà crevé. Le bide à l'air et les yeux révulsés. Tu m'étonnes que quand tu vois mon infirmière, vieille et ridée. Tu te dis merde t'a même pas de quoi mater. Et le médecin ? J'fais pas encore dans les vieux aux sourire malsains. La bouffe est dégeulasse les six kilos perdus peuvent en attester. Faut avouer que j'ai pas trop envi aussi de bouffer. La plupart du temps ça reste dans ma gorge coincé. Mauvais timing j'suis plutot d'humeur à me bourré vous voyez ? Les cafards j'veux tester vois si ça c'est nager. Sait on jamais... Nan, putain ! Tu nous ferais pas ça, quand même ! Bien que si. Sourire amusé. Sourire un peu déridé. Aller quoi dude tu trouverai un moyen de rejoindre ton prince et ta dulcinée. Des balcons ou encore une serrure crochetée. Quoique je pourrais ajouter des vigiles pour vraiment les faire chier. J'suis salop putain sa détend de telles pensées. Allez, viens là, sale manipulateur Allons bon tout de suite les grands mots. C'est pas très beau. Mais enfin il me tend une cigarette alors j'vais pas me plaindre et m'empresser de lui arracher. Oui tout en douceur c'est un truc chez moi, inné. Il agite son briquet mais cède vite pour me le filer. J'allume le poison à fumer et en aspire même un longue bouffée. Bonheur oubliais. C'est officiel j'vais les obliger à me ramener une paquet de clope par jour et ce sans râler. C'est quoi putain on m'autorise même pas encore la télé ! Comme si j'allais me tuer pour les infos d'un JT. Thanks. Bon alors pourquoi tu débarques ici au lieu de forniquer avec mes deux meilleurs amis ? D'habitude quand ils te tapent sur le systme tu va t'envoyer en l'air ailleurs... À moins que.... À non désolé j'ai encore quelqu'un en tête en plus de ça j'fait pas la charité. Qui sais où t'a été trainé... Je lui tire la langue en m'amusant à faire des rond de fumer. J'lui pique la bouteille 'absolut' l'ouvre et en avale une grande lampée. Gosh ça arrache c'est salvateurs pour les pensées.

Comment ça, bien sur que si ? Is', si tu nous enferme dans des piaules avec ceinture de chasteté, j'te fais bouffer tout ton stock de micro ! Et j'le ferais crois moi ! J'nous vois bien, Ismaël attaché à son lit, un carton de micro à côté de lui, et moi qui lui pince le nez pour le forcer à ouvrir quand son bec. Ca pourrait être sympa, faut l'avouer. Oui, l'image est bien tentante. En attendant, mon chanteur à la voix aux abonnés absents me fait un grand sourire tout en allumant sa cigarette, et ça me réchauffe le coeur. Marre des engueulades, des empoignades, des embrassades mêlés. Besoin d'un peu de calme, de tranquillité. J'ai bien fait de venir ici, vu le peu de bordel qui y règne, même un cercueil serait plus accueillant. Pas un rat dans les couloirs, la standardiste s'endort sur sa chaise, et j'suis prêt à parier que même les cadavres à la morgue joue au roi du silence. On entend rien, dans ce putain d'enfer blanc. Je comprends mieux le message de Riley, maintenant. Tu m'étonnes qu'il pète un cable ici, Isounet. Du coin de l'oeil, je l'observe faire des ronds avec sa fumée. Bah tient. On dirait un grand gamin qui fait des bulles. Et puis c't'enfoiré me pique ma bouteille, que je croyais tenir avec suffisamment de force pour pas que ça se produise. Je l'observe, le regarde dévisser le bouchon et porter le goulot à ses lèvres. Quand il le retire, il s'est pas gêné pour prendre une sacrée gorgé du breuvage transparent. « Bah dis donc. Ils te donnent rien à boire ici ou quoi ? ». Je rigole un peu, l'image d'un Ismaël tout déshydraté s'impose dans mon esprit. Mais j'lui en veux ce soir c'est pas possible autrement ! Pour me faire pardonner de ces assassinats mental, je lui fais un câlin, du genre câlin teletubbies. « Tu m'as manqué, t'sais ? J'devrais venir te voir plus souvent. » L'expression de surprise de déstabilise. Bah quoi, j'ai plus le droit d'être sympa avec toi ? Ou c'est ma présence ici en elle-même qui t'étonne ? Alors que je devrais être avec Isis et Mika, à essayer de résoudre la nouvelle dispute qui nous agitait, je préfère fuir et être avec toi. What's problem ? Si la dispute est nouvelle, le sujet, lui, est ancien. Mon incapacité à me décider pour l'un ou pour l'autre est une torture, pour moi comme pour eux deux. Et je me tue chaque jour à essayer de faire un choix. Mais ce que je trouve chez Mika, je ne l'ai pas chez Isis, et inversement. Je sais plus quoi faire, j'suis autant perdu qu'un pingouin dans un désert... « Thanks. Bon alors pourquoi tu débarques ici au lieu de forniquer avec mes deux meilleurs amis ? D'habitude quand ils te tapent sur le systme tu va t'envoyer en l'air ailleurs... À moins que.... À non désolé j'ai encore quelqu'un en tête en plus de ça j'fait pas la charité. Qui sais où t'a été trainé... ». Pan dans les dents. La pique m'atteint en plein coeur, pile l'endroit qu'il visait, ce petit salaud. J'réponds rien, pour dire quoi ? M'excuser ? C'est pas à lui que je dois des excuses, c'est à Isis et Mihaël, qui vivaient parfaitement bien sans moi. Dès que je sors d'ici, j'retourne chez moi et j'récupère mes affaires avant de me casser. Ils ont pas besoin de moi, ils sont très bien ensemble, sans que je leur pourrisse la vie. Le sous-entendu d'Is' sur une éventuelle mst ou autre saloperie du genre me vexe vraiment. J'suis pas con, malgré les apparences. J'me protège, j'ai pas envie de me réveiller un matin avec la syphilis ou un truc du genre. « En fait, on se foutait sur la gueule, et Riley m'a envoyé un message en me promettant la pipe de ma vie si j'allais te voir. T'as raison, finalement. Je me traîne vraiment n'importe où... ». Je lui dis ça sur un ton détaché, léger. J'ose pas lui avouer que j'ai été tenté d'exploser le poignet de sa meilleure amie, le privant de l'excellente bassiste qu'est Sisi.