Et oui la malchance c'est un concept pour les malchanceux. Pas pour les bien-heureux. ◊ Charlie

Froid parisien. Température redescendu bien en dessous de vingt. Sacré nom d'un chien ! La différence est de taille. Déjà ma gorge encaisse et défaille. Ça déraille les amis, ça déraille. Enfin au moins ici j'ai plus de sable dans mes baskets et j'ai dit adieux au sel qui fait rebiquer mes cheveux. Ouai maniaque de ma tignasse et j'emmerde les envieux. Comme les petits vieux. Surtout ceux la là, assis sur leur banc à mater les passants. Ils se congelent le cul dehors des heures durant. Et pourquoi ? Entre-aperçevoire un bout de bas. Moi je rumine ma vexation depuis deux mois. J'suis rancunnier et en plus j'ai officiellement plus de voix. Enfin si un peu, mais interdiction même de parler. Mon médecin à dit cette fois on arrête de déconner. Si tu veux continuer de chanter tu va d'abord te calmer, prendre du repos et avaler du sirop par litre entier. J'exagère à peine j'vous promet. Alors comme à Londres c'est mort j'passe mon temps à sortir avec des potes de jolies nanas plein les bras. Comme en plus on nous reconnais tout particulièrement par là-bas. On a filer se réfugier au pays des croissant chaud, au Plaza. On m'a volé mon fils pour aller se faire un ciné. Merci mais moi j'suis pas d'humour pour les dessins animés. Du coup bah oui comme un con j'suis encore dans les rues à broyer du noir et trainer les cafés. Sweat et écharpe pour planquer les tatouages, capuche relevé je me fond dans la masse des parisiens pressés. Oh et puis merde puisque y'a rien à faire, rien à voir sauf des SDFs et des rêves morts sur le bas côtés. J'préfère encore aller fumer sur le toit de l'hôtel. Peut-être qu'avec de la hauteur ma journée semblera plus belle. J'ai vu dans les tabloids qu'ils avait fait un tabac en grèce et qu'ils se reposer quelques jours dans un endroits secret. Grand bien lui face à l'autre hypocrite tatoué. Je me renfrogne terriblement en rentrant dans le hall d'entrée gigantesque. Lustres colorés de mes couilles c'est juste putain de grotesque. Mais bon ils ont des super lits alors ça se complète. Je monte dans l'acensseur sans regarder autours de moi. Puis vue que mon regard est dirigé vers le bas. Je contaste qu'il y a un fois que se ballade au tongs ici bas. Attendez voir, tatouage peace sur le dessus du pieds, tongs et jeans troués. Et merde bordel de fuck fait chier. Je me cale bien au fond de la cabine cachant mon visage derrière ma capuche et mon écharpe. Je marmonne un salut à mon intru. Parce que bien sure parmi tout les endroit du monde où se cacher. Tout les hotels de luxe à Paris où crécher. Fallait que monsieur le romantique de merde choisisse le plaza. Non mieux le même putain d'acensseur que moi. Vite machine de merde plus vite que je sorte de là. Pourvu qu'il ne reconnaisse pas que c'est moi. Même si mes manche de sweat relevées dans le hall laissant voir mes bras et mes mains tatouées. C'est un détail suffisamment voyant pour me démasquer.

Il parlotte au téléphone, avec une proche sûrement. J'sais pas trop j'écoute pas totalement. Ruminer et maudire la mal chance c'est déjà pas mal occupant. Une fois qu'il a raccroché, restant bien tourner vers les portes fermées. Ok par ce qu'en plus il admet même pas de me jeter un regard l'autre enculé ?!! Retenez moi j'vais le frapper... Salut fantôme d'Athène ! Ça bouillonne en moi en un sérieux accès de haine. Je serre puis desserre les poings le vrillant d'un regard pas franchemen avenant. Voire même carrément méchant. C'est pas moi qui me barre comme un voleur alors que je m'amuse à jouer les jolie coeur. Romantique de toute heures. Mes couilles oui ! Menteur expert voilà plutôt ce qui le caractérise lui. Qu'est-ce tu fou à Paris ? J'enrage je trépigne de ne pas pouvoir parler. De par pouvoir aller plus loin qu'un salut prononcée. Si je commence à ouvrir la bouche c'est sure que le ton va monter. Hors pas sure, mais alors pas du tout que ma voix puisse le supporter. Du coup je sort mon portable d'une de mes poches et tape un sms comme si je l'ignorer. Tiens ça te fera les pieds. Et puis, puisque je n'ai pas son portable. Je m'approche et lui tend l'objet. Sur l'écran on peu lire quelques phrases que je ne peux, à mon grand désespoir pas lui balancer à voix haute. " J'suis 'aphone' forcée après un concert sur Londres, repos et isolement plus fucking interdiction de parler sauf les minimums de politesses exigés. Le fantôme c'est toi ducon ! " Ouai d'accord la point d'exclamation m'a légèrement échappé. Enfin je me recale contre ma parois de boix tapissé. Attendant sa réaction mis énervé mi angoissé.

j'suis là je patiente et j'aime pas patienter. J'suis pas du genres à avoir les nerfs ramollos mais plutôt survoltés. Alors forcément ce genre de situation ça m'énerve à une putain de rapidité. Je tape du pied. Je trépigne j'enrage, je ronge mon front comme jamais. Parce que j'ai des tas de truc à lui dire à l'autre enfoiré. J'ai bien envie de lui foutre le nez dans ses mensonges éhontés. Précisez à sa petit tête de minet qu'on se fout pas impunément de ma gueule non mais ! Seulement j'ai pas le droit de parler. Pire que je doit attendre qu'il est fini de lire pour obtenir un réaction. Alors vous imaginez que me détendre là tout de suite il n'en est même pas question. Il me rend mon portable avant de s'exclamer. Lui aussi apparemment d'un humeur pas très enjouée. hého je te permet pas. Et puis c'est ton problème pour ta voix alors "gueule" pas ! Si tu pouvais pas parler un sms ça existe tu semble pourtant bien savoir les taper ! Et puis politesse exigé, j'en demande pas tant. Soit juste un peu plus franc avec les autres et ouvre pas la bouche quand ça vaut pas la peine. J'ouvre de grand yeux, totalement hallucinés. Est c'que mes oreilles ont bien tout captés ? Non parce que je crois que certain mots, certaines insinuation n'sont pas passées. Être franc alors que c'est lui qui s'est barré ?!! Pardon comment j'ai osée ?! Je grimace parole à voix haute j'suis plus habitué. Mais là impossible de m'en empêcher. C'est ça où j'le fait descendre de force pour l'empaffer sur les pavés. Le coller dans un mur putain et me défouler. Deux mois de frustrations de rancoeur accumuler. Il aurait pas dut, oh non il aurait pas du utiliser ce ton là. Je le retourne face à moi. Aussi peux violemment que j'en suis capable. C'est pas moi ici qui suis coupable ! Comment veux tu que je t'envoi le sms si j'ai pas ton numéro ! Franchement t'es un menteur mais en plus t'es putain de gonflé ! Je suis pris d'un quinte de toux alors que ma voix par dans des aigus incontrôlés. Respire se calmer. Rien à faire j'ai envi de le claquer. Je refous mon portable dans ma poche signifiant que j'ai pas envie que la discution soit continué. Ma gorge me brule tempis mon étage viens de sonner. Je sort à la volée. Y'a pas que mon orgueil dans l'histoire qui est blessée. Y'a aussi ce début d'affection, cette intimité qu'on avait partagée. Certes cette nouveau, un peu passager. M'enfin c'était pas la peine de tout briser pour garder sa connasse de liberté !

Il se recule apeurer. Ouai tu fait bien j'crois que je pourrais te frapper. J'crois même que ta petite exploser ça me calmerai. Un peu. Parce que là tu joue franchement un drôle de jeu. Phrase balancée et voix éraillé. Ok j'arrête les frais j'préfère encore me casser. Sauf qu'une fois dehors j'suis pas débarasser. Et non bien sur faut qu'il m'est suivis. Te parler j'ai.pas.en.vie ! Capici ?! Même pas le temps de lui dire d'aller ce faire enculer par un autre. Je rêve c'est pas possible. Sérieusement c'est toi qu'est venu m'emmerder, première fois tu m'agresses sans raison autre que ton p*tain de caractère, et ensuite envie de ba*ser , monsieur est en manque alors voila on fait son mec calme et tout plein de sentimentalité refoulé. Genre "laisses moi ton numéro" Pauvre débile c'est toi qui me l'a demandé, j'te le laisse sur le papier avant de me casser et tu le supprimes. Et après tu oses venir de nouveau m'engueuler. T'as un problèmes vas consulter, schizophrénie, trouble de la personnalité, azeimer ou je sais pas...mais laisses moi tranquille ! Estomaqué. Un numéro ?! Il a pas laissé le moindre numéro ! Respiration saccadé je m'empêche juste de crier. Hurler de frustation et d'une putain d'indignation. Les portes de son assenceur se referme et paf c'est bien fait. T'avais qu'à me foutre la paix. Il jure puis appuie sur le bouton près à patienter. Moi j'exulte de rage du coup je fait le chemin inverse jusqu'à lui. Je le chope par le col de sa veste et le plaque au mur sans aucune douceur. Les tendres caresses là c'est plus l'heure. Un bras le tenant plaqué l'autre à côté de sa tête collé. Je le dévisage d'un air mauvais. Menteur ! siffle entre mes dents aussi fort que ma gorge arrachée me le permet. Je le répète une deuxième fois. Mon visage exprime autant de la colère que de la déception. Je commence à parler dans un chuchotis courroucé. T'as du culot de me soutenir ce genre de propos alors que t'a jamais laissé ton numéro. Tu t'es barré comme un voleur après tes belle parole pleine d'une romantisme à gerber. Tu as prouvé que t'était pas mieux voir pire que les autres, tu agis comme eux en prônant de ne jamais le faire. Arrête de jouer les fillette bafouée si y'en a un qui s'est fait baiser par l'autre c'est moi ok ? Alors ton cinéma de pauvre petit hippie qui c'est fait trahir par le vilain métalleux qui rappel jamais tu peux te le carrer dans le cul c'est clair ?! Maintenant qu'on soit totalement au point. La prochaine fois que tu me dit que j'suis scyzo je te fais avaler tes dents de pacifiste de merde pigé ? Ma voix déraille mais tien le choc puisque c'est à son oreille que ces paroles furent murmurées. Je rajoute juste pour terminer. Un surplus d'aveu qu'il me fallait communiquer. Une fois n'est pas coutume j'arrive à m'exprimer quand j'ai interdiction de parler. J'suis peut-être connue pour coucher un peu partout mais au moins, quand je dit que je rappel ou que je laisse mon numéro je le fais. J'me barre pas en lousder comme un collégien honteux. J'attrape son lobe d'oreille entre les temps et les resserre à la limite de la morsure. Dernière torture et puis j'vais me casser me fumer un join sur le toit assis sur un mur.

Il me repousse je desserre immédiatement la pression. Bah ouai j'veux la li arracher l'oreille non plus ! Mais t'es malade me mords pas !!! Et puis arrête de m'insulter. Arrête c'est bon ... le collégien il t'emmerde, j'ai pris le temps de te trouver une feuille et de chercher les crayons de Cloud pour te le marquer alors c'est bon, demande à ton fils il se levait quand j'me suis tiré !!! Tu n'as pas lu la feuille ?... ok laisses tomber. De moi même je recule un peu plus complètement lynché. Je suis juste tremblant mais vidé. La colère c'est barré aussi vite qu'elle est monté. C'est qu'un putain de quiproquo ? Je me suis m'y dans un état pareille pour un simple putain de quiproquo ? Cette fois c'est officiel j'avoue que j'suis fêlé. Il disparait dans la cage d'escalier alors que moi je n'ai pas bougé. Je suis figé sur place, dégoutté. Horriblement déçue j'en aurait la boule au ventre que ça est encore si mal tourné. J'aurais du regarder un peu mieux. Le croire sur parole quand il a accepté de me filer son numéro et fouiller. Au lieu de ça j'me suis tellement refermé sur mon même au réveil... Quel con bordel ! Rapidement j'vais chercher mes joins dans ma chambre avant de prendre l'ascenceur puis de monter les dernière marche jusqu'au toit. Bien on va se détendre et oublier qu'on à tout fait foirer. Oublier que c'était une putain de super nuit et que tout est définnitivement. Foiré, foiré et refoiré. Putain qu'ça me fait chier. J'enclenche le briquet tire une latte en avançant pour contourner le mur de la porte d'entrée. Et puis je le vois entrain de fumer. Surprise pour une fois le destin à bien fait. Il va vraiment, vraiment me prendre pour un lunatique. Quoiqu'il doit déjà me prendre pour un taré de ce genre et j'le comprend sans réelle critique... J'vais me poser à côté de lui, ni trop loin ni trop près. Je tape alors un message sur mon portable et lui tend un murmurant un s'il te plait d'une voix franchement là entrain d'agoniser. Voilà ce qui y est marqué. "Le numero j'te paris qu'il est paumer au milieux de l'immense mer bleux-noir qu'à dessiné Cloud en re-dessinant notre scène de baignade... J'pouvais pas deviner..."

Il s'écarte un peu plus et cela suffit à me blesser. J'essai de comprend pourquoi, j'essai. Seulement il n'y a aucune logique à ce que le comportement d'un mec presque inconnue puisse me toucher. Merde j'suis pas ce genre de mec sensible et trop vite attaché. Alors quoi. C'est quoi le truc qui se met à clocher quand il est près d'moi ? Je soupire attendant une réponse, un signe peut-être. Il me rend mon portable sans desserrer les dents et je sens en moi un profond mal-être. Cette boule au ventre ça y est, je l'ai. Et bien installée en plus faut pas vous inquiétez. Il continue de fumer moi j'arrête à regret. Ma gorge peux pas le supporter et crapoter un joins c'est un sacrilège que je ne peux tolérer. J'écrase donc la cigarette contre le rebord du muret. Son regard est perdu au loin, le mien sur lui est bloqué. Il semble totalement blasé. Ouai tu pouvais pas... ou au fond tu voulais pas d'viner. Tant pis. Pas d'ta faute, faut croire... comme toujours quiproquo, la première fois tu sait pas quoi dire, la deuxième fois tu t'emballes pour une parole mal dites, et puis voila... c'est le destin faut croire. C'est quoi ce discours hyper, décalé ? C'est pas Charlie qui parle on dirait. Je détourne les yeux, la boule maintenant dans la gorge ajoutée à cette putain de douleur qui me donne envie d'hurler. J'peux même plus chanter. J'ai même plus accès au seul moyen d'expression que je connais. J'dit que ça va, que je le vis bien mais sincèrement... Je serre les dents. J'suis à fleur de peau tellement que la simple pensée de ma situation me fait l'effet d'un fer chauffé à blanc. Ça fait un mal dément. Cloud est pas là ? Je secoue négativement la tête avant de me re-cacher dans ma capuche pleine d'obscurité. C'qui t'intéresse c'est plutôt le gosse que moi hein pas vrais ? Le cul c'était l'option supplémentaire sympa et sans frais. Mais en fait tu as craqué que sur le môme de 4 ans moi j'peux aller me faire enculer. Je déglutie douloureusement, que se soit physique ou psychiquement. Je pensais sincèrement avoir nouer un dialogue voilà pourtant ça m'a autant vexé qu'il donne pas de nouvelles. J'avais trouvé notre nuit tellement belle... Et merde j'en ai marre, j'vais craquer. On a une nouvelle chanteuse en formation. j'ai réussi à pondre laborieusement deux chansons. Et vu que j'peux plus chanter... Je me secoue la tête choqué de mes propres pensées. Le suicide est une option pour laquelle de toute manière je n'aurais jamais le courage. Je suis non seulement trop lâche mais aussi trop orgueilleux. J'ai envie de me blottir dans ses bras. Il est là tout près de moi. Mais voilà on a tout foiré encore une fois. Impossible de revenir sur nos pas. Alors même si je m'imagine très bien venir me coller dans sa chaleur. Venir me lovait tout contre lui et y rester des heures. Partager quelques baisés-douceur. La réalité me revient en pleine gueule et je comprend le leurre. Je ne bouge pas. Tête baissé et moral au plus bas. Y'a dès fois comme ça. Tout serrait si simple mais non rien ne va.

On a des aires de jouets salies. Des allures d'enfants qui ont mal-grandis. Surplus ou alors pas assez de magie. Tout dépend du point de vue mon petit. Faut dire aussi qu'on mène de drôle de vie. Qu'on cède un peu trop facilement à toutes nos envies. Bullshit La ville en contre bas ma parait tellement belle et merdique en même temps. Que cela en est franchement exaspérant. Fourmis qui s'agitent en tous sens alors que mon esprit s'embourbe sans espérance. Je tangue autant que leur pas informes n'ont aucune substance. Nous sommes en partance. Pour l'enfer ? On en n'a un peu que faire. Lui aussi parait mélancolique, comme prit dans un labyrinthe de mauvaises pensées. Mon join me manque finalement j'aurais pas du l'écraser. Mais alors que cela ma traverse l'esprit je sens à côté de moi quelque chose prendre mon bras et l'écarter. Ce quelque chose étant mon chanteur encore capable lui de chanter. J'avoue que mon énervement de tout à l'heure était aussi dut à un accès de jalousie. Moi aussi je veux pousser la chansonnette. J'en est marre de pas pouvoir causer j'me sens bête. Il se blotti dans mes bras. Tout à coup j'ai bien moins froid. Sur le coup je ne réagis pas. Je suis tellement surpris qu'il est voulue d'un câlin, surtout de moi. Mais lorsque ses bras viennent enlacer ma taille je ne peux me retenir et l'enlace aussi en retours. C'est la fin du jour. Le soleil s'abaisse dans le ciel et notre étreinte est comme un conservateur de sa douceur. Un reste tendre de chaleur. Il place le nez dans mon cou et je frissonee à ce simple contact. Notre nuit me reviens en tête : délicieux entracte. Je resserre mes bras autours de lui abaissant le visage à la hauteur du sien. Lui déposant un bisous sur la joue histoire qu'il se sent un peu bien. Ou un peu moins mal ça dépend. Je glisse même mes mains sous son sweat pour lui caresser délicatement son dos. Pas d'empressement ni d'ivresse comme l'autre nuit. Elle est bien plus calme mais non moins savoureuse cette magie. Sans parler de parfum déclenchant en moi les plus insolites et sensuels envies. Nouveaux baisé cette fois au coin des lèvres.

Il s'agite soudain et je le regarde faire légèrement étonné. Il récupère mon portable avant de pianoter. Devinant son intention je souris en le laissant faire. Voila et pas intérêt de perdre, changer, on casser ton téléphone et ton numéro J'hoche la tête et déjà ses lèvres s'intercalent contre le miennes. C'est fin délicieux et très loin ça m'entraine. Lovait contre moi je commence peux à peux à le bercer comme je pourrais le faire avec Cloud. Son parfum me revient par accoup pendant que le vent souffle. On S'embrasse de longues minutes que ne me semble qu'une seconde. Je n'entend plus aucun bruit à la ronde. Lui redressant le visage un doigts sous son menton j'essai de faire passer dans un sourire un sincère merci de ne pas avoir enfui. Je n'aurai pas été capable de la poursuivre. J'aurais je crois bien choisi la plus lâche des facilité. Je n'aurai pas cherché à le ratrapper. Mon téléphone sonne rompant la douceur de notre étreinte la musique avec un groupe de métal divers. Je décroche, la voix de Sisi m'indiquant qu'ils vont bientôt rentrer. Une fois la communication coupée je sourie encore plus à mon jolie brun tatoué. Cloud va arriver. Au moins ça te fera rester un peu plus longtemps, pas vrais ? Lui volant un dernier baisé je l'entraine vers la porte d'entrée menant aux étages. J'ignore combien ma voix à puis dérailler. J'ai refuser même simplement d'y prêter attention, d'écouter.

Il sourit à son tour en comprenant que le gamin va débarquer. Une pichenette sur le nez me le fait froncer. C'était pas une politesse imposée alors chut tais-toi. Je me renfrogne un peu plus mais fini par abdiquer. Je préfère donc nous faire rentrer. Il est aussi temps d'aller retrouver mon bout de chou adoré. On descend les escalier jusqu'à l'étage où se trouve ma chambre et celle des autres. Charlie s'éloigne de moi alors que l'arrivé de l'asensceur viens d'être sonnée. Il veux pas qu'on devienne qu'on partage une tel intimité ? Bon d'accord pas très sympa enfin je peux pas m'en révolté. En temps normal j'agirais exactement pareille. Pourtant d'ailleurs tout est-il différent ? Aucun putain d'idée. Je flipperais là-dessus plus tard. Les portes s'ouvre et accompagné de Sisi Cloud fait son entrée. Directement il va se jeter dans les bras de Charlier, sans même hésiter. Pointe de jalousie mais contre qui dirigée ? J'en ai pas la moindre fucking idée. Enfin si j'crois que je suis un peu jaloux de deux à la fois. Le château de sable !!!!!!!!!!!!!!! Tu fais quoi ici Charlie ? T'habites pas à la mer ? Non j'habite partout moi...comme toi. Comme vas-tu ? Leur disuctions me fait bien rigoler. D'un voix tout rouillé et pour signaler ma présence je viens caresser la tignasse toute dorée. Il me fait un coucou de la main avec un immense sourire. C'est mon copain de la plage t'as vu, il est venu me voir ! T'as pas le droit de le garder que pour toi hein. Encore une fois je sourire. Cloud ne peux pas y desseuler la note d'ironie. Il est encore trop petit. Sisi me fait signe qu'elle elle redescend, n'accordant qu'un vague regard à Charlie. Elle a encore en tête sourire de cette putain de jalousie. Le petit reste accroché au cou du brun lui murmurant à l'oreille des secret que je ne peux entendre. Des secret qui même d'ici prête à sourire pour leur innocence. On le lit dans leur yeux. Une douceur enfantine qui n'appartiens qu'à eux. Je tape rapidement un message sur mon portable. " Si tu veux tu peux rester avec lui une heure ou deux, j'vais aller dormir j'ai un peu mal à la gorge. ' Euphémisme énoncé. Enfin j'espère qu'avec le gosse son attention sera suffisamment détournée. Je peux aller jouer avec Charlie ?!! J'hoche la tête en souriant. Et mon bout de chou tourne vers le brun un regard suppliant.

Je me retire rapidement jusqu'à la suite, laissant la porte ouverte qu'ils puisse aller au salon s'ils veulent pour jouer. Moi je vire mon sweat et mon écharpe sur un fauteuil avant de filer à la salle de bain comme un damnée. Comme si j'avais le diable au fesse qui me menacer. Penchais au dessus de la vasque je crachotte un peu de sang. Foutu gorge de merde et froid cinglant. Bon le goût de féraille et partie j'vais aller me pieuter. Une heure ou deux maxi mais faut vraiment que j'aille un peu me reposer. La couette un peu froide puisque qu'exsante du moindre corps chaud depuis que le soleil c'est levé. Ou quelques heures après. Je me glisse donc dans les couvertures histoire de les réchauffer. Et le sommeil ne met vraiment pas longtemps à me gagner. Je sombre dedans sans résister. [...] Un bruit de ville effondrée me ramène violemment à la réalité. Paris est attaqué ? Mais la voix d'enfant plongée dans un grand sérieux ne fait que me rassurer. Ils doivent toujours jouer. T'en mieux si je pouvais encore gratter une heure dans les bras de Morphée... Quoique dans les bras de Charlie, bien installer avec des bisous et des câlins en prime ça aussi ça aurai été... Fuck, parfait. La porte de la chambre s'ouvre soudain et je m'attend à voir Cloud entré. L'autre a dut partir une fois leur ville de jouets ravagées. Pourquoi rester avec moi l'idiot aphone et orgueilleux qui la limite tout à l'heure frappé ? Oui mais aussi embrassé... Je me retourne vers l'arrivant entre-ouvrant un oeil fatigué. L'ombre trop alongée m'indique que non en fait pour le moment Charlie est resté. Il veux peut-être juste me préciser qu'il va s'en aller et que Cloud doit manger ? Ou pas vu qu'il s'allonge à mes côtés. Silencieux il bouge légèrement et je profite pour venir contre lui me coller. Certes à travers la couette parce que je suis un frileux paresseux. Ma tête seul et à moitié dépassé de l'amas de plume emprisonné dans du tissu vaporeux. Je me retrouve ainsi installer dans son cou comme une inversion des rôles par rapport à tout à l'heure. Je commence à lui embrasser le cou, tout en douceur. Faut dire qu'entre son odeur et son air d'enfantin baroudeur. Le câliner comme ça on a envie d'y passer des heures. Quoi je pense avec un romantisme et une sentimentalité inadaptée ? Mais vous pensez que les tatouages ça pompe la sensibilité ? Je sais pas l'exprimer, surtout pas avec des mots pour parler. Enfin quoi merde de toute façon j'ai pas à me justifier. Surtout qu'il peux pas les entendre, mes pensée. Heureusement putain la honte que se serai...

J'ai l'esprit ailleurs. Calais au fond de bras tout chaud, tout accueillant y'a pas d'endroit meilleur. Ou alors faut être nue juste après l'amour et près à le refaire, mais c'est pas l'heure. Mon sommeil se fait tranquillement la malle. Op je baille. Installais tout contre lui j'ai pas envie d'autre chose, pas envie de me prendre la tête. J'oublie notre dispute de tout à l'heure, nos éclats de voix tellement bêtes. On a haussé le ton pour des quiproquos de nana en chaleur. Comme si comme si.... Les prises de tête après la baise c'est toujours dut à des leurres. Des embrouillements de l'esprit. Avoir dormi m'a réellement apaisé. Bon certes j'ai toujours pas mal la gorge explosée. Mais y'a un mieux véritable alors que demander ? Un baisé ? Je sourie contre son cou. Y frottant doucement ma joue. Mais je n'est pas le temps d'en esquisser le geste il prend, hésitant, la parole. Ismaël... ça...ça signifie quoi ? On est ...ensemble ou quoi ? Agitait lorsqu'il prononce mon prénom il se fige une fois sa phrase terminée. Moi aussi pour le coup j'suis comme congelé. Totalement surpris aussi. Si je mettais attendu une telle connerie... Pardon mais moi ce genre de chose me laisse plutôt froid. Enfin disons que le demander ainsi ça ne me conviens pas. Le geste perd toute sa magie. Faut que se soit une évidence, qui vienne d'elle même sans se compliquer la vie. J'ouvre la bouche une verve acerbe au bord des lèvres. Seulement il me stop à nouveau. Nan...oublies ça ! Surprise, de nouveau. Mais bien meilleur. Bon bah si il comprend lui même son erreur.... Passant sur sa question comme un nuage d'orage qui s'éloigne finalement. Je continue mon geste de tout à l'heure, venant l'embrasser en me relevant légèrement. Un frisson me parcourt alors que son parfum me saute un peu plus à la gorge. Je dépose sur sa bouche tout un tas de baisés, affamé de lui comme un ogre. C'est lui que j'ai envie de manquer tout cru. De ce fait je repousse la couette de sous lui pour le glisser à l'intérieur avec moi. Cocon de chaleur et promesse de grands émois. J'mettai mis juste en débardeur et caleçon du coup libre de mes mouvements c'est à califourchon que je m'installe sur lui. Tu me plais beaucoup Charlie. J'aimerai pouvoir lui dire. Mais d'orgueil qu'il n'entende pas à nouveau ma voix de crécelle qu'y a pas pire. Je la ferme et continuer de l'embrasser. Câlin un brin passionné, plus dirigeait vers l'idée de lui faire comprendre qu'il me plait. Des gestes pour remplacer les mots que je ne sais pas, et aujourd'hui n'ai même plus le droit de prononcer. Baisé qui se fougue un peu mais nous sommes coupés. La porte de la chambre s'ouvre et Cloud entre en réclamant à manger. Je relève la tête toujours sur Charlie, à califourchon innocemment installé. Merde grillé.

Il y a un truc qui cloche mais j'met pas le doigts dessus. Ah si je crois qu'il est, déçue ? J'essai de l'embrasser, faire passer la pilule comme on dit. Mais je le sens inerte, mut de la vague envie du corps pas de l'esprit. Cloud entre à ce moment précis. Heureusement j'croit que je suis entrain de me vexer. Non mais quoi j'ai pas le droit de pas vouloir me pré-marier ?! Il me plais, apparemment je lui plait. Pourquoi aller tout compliquer ? On est vraiment pas compatible de ce point de vue la c'est un fait. Il s'éloigne en roulant sur le côté. Ça y est j'suis vexé. Susceptibilité ? Assumé. J'vois pas pourquoi il me repousse après ce qu'il vient de demander. Accepter ou non l'attirance devrait rester. Non ? Putain je me sens con. Ils s'éloigne tout les deux et en silence je vais jusqu'à la porte pour les écouter. À mes oreilles bourdonnent des sentiments contrariés, des émotions qui ne veulent pas se débrouiller. Mais une de ses phrase ne m'a pas échappée. Et bien moi j'ai vraiment pas envie d'être prêté...tu veux manger quoi ? J'ai soudain froid. Repartant dans l'obscurité de la chambre je vais renfiler un jean ainsi qu'un sweat rayé. Maussade étant un faible mot je m'assois une minute sur le lit. Je rumine un goût amer qui pourtant y'a deux minutes était partie. Il a pas envie. C'est très clair pour le coup. Limpide comme de l'eau de roche ou comme le fait que j'aimai bien m'installer dans son cou. Il a pas envie. Va y après ça souri. Le bruit de frigo un peu plus loin, moi j'ai plus faim. J'ai envie de ma planquer bien au fond de mon lit jusqu'à au moins demain matin. Je ramène mes genoux contre moi. J'ai toujours froid. Glacé à l'intérieur c'est de la cendre qui se tapie vicieuse entre mes lèvres et de la lave qui me ronge la trachée. Je veux chanter. J'veux hurler un bon coup histoire de tout évacuer. Je suis comme une oie qu'on gave et qu'on empêche de recracher. La boule dans ma gorge est revenue me hantée. Sensation de faiblesse de je refuse d'assumer. Alors oui je me planque dans le noir et refuse de sortir m'exposer. Oui mais quoi merde comprendre qu'en fait quand il a rétiré sa question c'était parce qu'il avait comprit qu'il en avait pas vraiment envie... J'me sens trop en vie. J'me sens trop réveillé et à la fois zombie. Resserrant mes bras autours de mes genoux je me dit qu'au moins ça nous évitera tout un tas de problème et de quiproquos. Oui mais il avait un sourire tellement différent, rayonnant, beau... Bullshit... Chopant mon casque qui traine à mes pied je l'installe sur mes oreilles et lance une musique sans même regarder. Le son m'emplie le cerveau et m'évite de penser. Oui mais merde à moi il me plaisait...

Le chanteur d'un groupe dont je ne retiens jamais le nom hurle des paroles insipides. Où est c'que j'ai été choper une playlist aussi stupide ? Dès fois je me surprend, constatant que pour écouter une merde pareille je devais sûrement être défoncé. J'broie du noir la métaphore est énoncée. De circonstance aussi vu que dans la pièce il ne règne qu'obscurité. Pas de lumière pour ruminer. Sinon les cafards se cache et gratte à l'intérieur au lieu de se balader tout autours, en liberté. Les yeux clos je les laisse tranquillement autours de moi à valser. À nouveau comme il y a deux mois j'me sens horriblement vexé. Blessais de m'être il semblerai laissé attaché, attendrir par l'autre gardien de la paix. Son air d'enfant tongs aux pieds. Je sais pas, la lettre de cette fan, une idée qu'on s'en fait et une réalité différente mais non mon enjouée. Bref c'était un délire irréaliste typique de ma mauvaise communication chronique avec l'extérieur et sa réalité. J'me suis moi même embourbé dans un fantasme mort avant d'être née. Mort-née en somme et non, là ça me fait pas marrer. On me retire mon casque sans préavis et je sursaute. Y'a plus rien à manger pour ton fils. Désolé pour tout à l'heure. J'lui ai donné des céréales. Tournant la visage vers lui je penche la tête sur le côté. Les informations viennent lentement jusqu'à moi puisque domine une furieuse envie de l'embrasser. De le frapper aussi. Contradiction quand tu nous tiens... J'hoche la tête sans un sourire, quand j'suis blessé je sais pas me forcé. On me dit souvent que mes émotions se lise sur mon visage aussi nettement que si elles s'y étaient gravés. Cool alors il a dut devait combien il me plaisait. Ça doit le faire encore plus barrer d'avoir faire marcher, que dis-je courir le chanteur de métal réputé pour son insensibilité. J'ai envie de lui préciser quand même, parce que sinon j'vais remâcher tout ça jusqu'à la nausée. Et merci mais cracher du sang ça ma suffit pour toute la soirée. Du coup je sais pas où est mon portable alors à la place je glisse ma main dans sa poche de jean en me relevant. J'attrape l'appareil commençant un taper un message, hésitant légèrement. Je lui tend deux minutes plus tard n'attendant même pas sa réaction je file rejoindre mon bout de chou culpabilisant de l'avoir délaissé. "J'vais m'en charger merci. T'excuse pas ça arrive à tout le monde de se tromper, j'm'en remettrais hein j'suis pas désespéré , merci pour les céréales." Dans la cuisine Cloud fini son bol me regarde d'un air, circonspé. Et quand un môme vous regard comme ça vous savez que c'est écrit sur votre visage qu'un truc va vraiment, vraiment pas. Je lui montre le numéro du service de pizza de l'hotel et le menu qu'il puisse me montrer ce qu'il veut. Et Charlie il mange avec nous ou on reste que tout les deux ? Bonne question tiens. Quoique moi quand je capte que la personne me plait pas tan que ça je m'éternise généralement pas. Assis sur la table je compose le numéro à Cloud et le laisse commander en murmurant juste le nom de la pizza puisque lui lire il le peux pas. J'attend l'air maussade et les secondes s'écoulent plus longues que agonies de fourmis. T'as l'air triste papa... Je tourne les yeux vers lui, j'hoche la tête avec sur les lèvres un sourire déprimé mais attendrie. Charlie il veut plus jouer avec toi ? Je secoue la tête, ne pouvant retenir le sourire sur mon visage qui s'efface comme en plein été s'évapore la trop fine pluie. T'as pas été gentil ? C'est bizarre... Je baisse la tête ma déception accrue bien plus encore que tout à l'heure. Oui c'est sûrement ça mais je ne vois pas vraiment ce que j'ai fait pour qu'il est plus envie. J'hausse les épaules sans savoir quoi répondre au petit. Cloud en réaction viens poser sa tête sur mes genoux lui toujours installé sur sa chaise, et moi sur la table à me demandé ce que je ferai sans ce p'tit trésor dans ma vie. De la merde Ismaël, de la merde et uniquement ça. Ouai comme quoi...