Charlie & Ismaël ◊ Chateau de sable, sport qui se pratique à tout âge surtout pour les gamins affables.

After party ? Je n'en veux pas ? On a pas chanter cette après-midi. Le festival pour nous c'était ce matin, alors l'aprèm je la passe au fond de me lit, loin, loin du bruit. N'allez pas me prendre pour un retranché, c'est juste que j'ai du sommeil à rattarper. Juste que j'suis pas du genre ultra dévergondé, un corps sain pour un esprit sain. J'suis pas le modèle de pureté, mais je sais bien que je deviens méchant quand j'suis fatigué. Alors comme les vieux, un petit thé et hop au lit. Imité par mes deux acolytes , on s'allonge collé serré dans le même lit. Pire que des gosses et on rit. Pourtant truc étrange je sombre rapidement, et je n'ouvre les yeux que plus tard, bien plus tard le soleil est presque voir totalement partit se coucher. Douce odeur de nuit qui commence à s'insinuer, partout autour de nous la chaleur pourtant n'a pas chuté. Je me lève et abandonne mon short contre un jeans totalement troué, un tee-shirt et une casquette j'entreprend de fouiller dans le frigo. rien à manger ? Si une tranche de jambon périmé, tant mieux de toute manière je n'y aurais pas touché. Alors partons pour des céréales. Et un joint. Je l'allume tout en versant du lait, assis devant le bus, sur une chaise , je regarde les gens passer. Des " bon appétis" fusent de partout, je ris et salut tout en dévorant mon bol. Pas envie de les rejoindre à l'after, pas ce soir, je veux rester tranquille pépère. Que faire?
Je termine mon repas improvisé, je regard autour de moi et finit par bouger, une veste enfilé, je quitte la place des déréglés. Je zone dans l'espace restreint de nos statue VIP tout terrain. La chaleurs, les rires et les odeurs de barbecues, me donnent l'envie de chantonner. Je pars vers la plage, jouant avec le sable, mes pieds enfoncés dans l'obscurité. J'allume une cigarette les pieds dans l'eau. Je sautille pour faire éclabousser, tout en sifflotant et profitant du calme environnant. Un bruit dans l'eau, je fronce les sourcil. Une minuscule silhouette les pieds aussi dans le liquide. Un nain ? Je m'avance reconnaissant un rire enfantin. Attention faut pas aller dans l'eau la nuit. Il sursaute et me regarde en fronçant les sourcils. Il est trop beau ce petit agneau. Je m'accroupis face à lui, éloignant ma cigarette en arrière. Personne joue avec moi. Je ris et me relève en m'étirant. en effet personne au alentour. Soit ses parents sont inconscient, soit il a une idée de la liberté qui le pousse à fuguer. Pauvre enfant...où plutôt pauvre parents, qui doivent me chercher. Je lui tend la main. M'éloignant de l'eau avec lui. Moi j'veux bien jouer...tu sais faire les paté de sable ? On a qu'à s'amuser en attendant un peu... Un rire me répond ainsi qu'un oh oui un château Je jette d'un coup d'index ma cigarette qui va finir sa vie dans la mer. Pas question de l'empoissonner avec du tabac. On s'éloigne juste un peu de l'eau et je me laisse tomber dans le sable, ramenant celui-ci dans un tas informe pour peu à peu lui donner de jolie forme. Le sable est frais, et le blond est gaie. On rigole à parler chevalier et autre détails pour notre création improvisée. Mais d'un coup des appelle nous font relever la tête. Le petit sursaute. Alors il s'appelle Cloud ? Drôle de prénom il faut l'avouer. Un homme approche et arrive vers nous en lui parlant. Arrête de me faire des coups comme ça... J't'ai déjà dit de pas te balader sans moi, quelqu'un du groupe ou ta nounou ! ..Merci de l'avoir récupéré... Oh... Euh... Salut Quand il le penche vers le gosse, je rec onnais brièvement des traits d'y a longtemps rencontré. Abasourdis je l'observe lui parler. Puis me regarder. Ouai c'est ça j'existe, et heureusement je viens de sauver son petit de la noyade. Non je ne veux pas être rancunier, je termine de faire la quatrième tour de notre château. Assis à même le sol je lève la tête vers lui. Il est à contre jour mais je sais parfaitement à quoi il ressemble. Salut... C'est rien on faisait un château pour faire passer le temps. Alors tu t'appelle Cloud ? C'est trop chou comme prénom. Cloud rit en restant près du jeune homme. Izmaël si ma mémoire est bonne, je souris sans rien demander d'autre. ayant trop en tête notre première rencontre pour oser dire quoi que ce soit. Je m'étire doucement. J'hésite à poursuivre la conversation...mais sur quoi ?

Je le regarde intrigué, faisant l'aller retour entre le gamin et lui même. Il semble rassurer de le retrouver. Petit cousin taré ? Il l'a choisi lui même en fait, je l'aurait plus appelé Iz-junior tu vois ? Je l'écoute tout en continuant mon paté, mais ses paroles me font relever la tête. Comment ça il aurait décidé ? Ces mots m'informe de leur identité, de leur...paternité ?!!!! Je suis choqué, tout bonnement estomaqué, qu'un mec comme lui son père et s'en occupe. En même temps c'est pas si étrange, il doit faire la tounée des chambres mais un gamin derrière lui... C'est...c'est le tien ?!!! Bon ok j'aurais pu m'abstenir de cette incrédulité, mais faut bien que je demande informations à toutes ces questions qui tournent dans ma tête. J'en ai même oublié ma tour bancale de mon château. Cloud veut des coquillage disant qu'il n'y en a pas ici il dit à son...père qu'il va en chercher. Son père, termine tellement étranger avec ce visage qui rime pour moi avec dureté. J'en dis rien, je ne veux pas le juger; meêm si de ce que j'ai entendu de lui il a pas l'air d'être le garçon modèle. Charlie Sorensen... Nan mec merci, en ce moment on me prend un peu beaucoup la tête avec le gamin, si jamais quelqu'un avait vu que je l'avais encore paumé... Il connait mon prénom, moi je retourne à ma création. Mes doigts reformes les angles que je veux lui donner, tandis que je l'écoute d'une oreille encore un peu troublé. C'est rien... y'a pas de mal à lui laisser un peu de liberté...enfin de rien. Je rajoute rien, je vais pas commencé à parler éducation car pour beaucoup on me prend pour un c**. On me dit idéaliste, on me qualifie de trop laxiste. Moi j'prône juste la liberté, et qu'on ne prenne pas son enfant pour sa propriété. J'sens alors son doigt sur ma joue, je relève la tête brutalement le fixant avec étrangeté. Que me veut-il ? Encore m'engueuler ? Non parce que j'suis peut-être naïf et trop de gaité, mais j'suis pas non plus taré. J'me souviens de notre rencontre tu sais... Bon ok pas très sympa comme lancement de conversation. Je me lève et me défile, rejoins Cloud pour chercher des coquillages. J'en attrape quelques uns, puis le prend par la taille le soulevant du sol. Et le ramenant près du château de d'Izmaël car il s'approche un peu trop de l'eau. Tu veux nous aider à le décorer ?

J'lui propose gentillement de nous aider à tout décorer, parce que j'ai bel et bien décidé de ne pas le condamner à un jugement fixé. Après tout, même si il est chiant, on peut pas être totalement nul avec cet enfant. Ni même méchant. Cloud enfonce les coquillage, moi je les déposent en douceur chacun à une place précise. On m'a toujorus dit chiant sur ce genre de détails mais je n'y peux rien si j'aime que chaque chose soit à sa place. Je l'observe à la dérobé, son sourire de tout à l'heure crispé, son silence instauré. Alors je divague avec Cloud, parlant de la forme et du château. Tu as abandonné tes potes, toi aussi l'after ça te disait rien ? Je relève la tête un instant. Alors comme ça les after il aprécit pas tout le temps ? Non on a pas bouger cette arpèm donc on a zoner et pas envie de s'éclater...enfin pas avec le reste donc c'est calme.
Je répond poliment, je sourie doucement, essayant au moins d'être sympa. Il se reprend la parole dit à l'enfant qu'il est temps d'y aller. Déjà ? Une vague arrive plus forte, emportant un peu de notre château mais surtout de l'humidité pour Izmaël qui était le plus près. Cloud rit, et son rire est communicatif. Je ris aussi. Enfin j'essaye de me retenir. Si ton..papa est d'accord je viens avec toi. Pire qu'un gosse, j'attend pas l'accord du père. De toute manière on me reproche trop souvent de pas attendre les accords. J'enlève mon tee-shirt et mon jean, laissant ma casquette tomber. Je regarde Cloud qui m'a imiter sans se soucier de son papa. Allez viens... il a pas l'air de vouloir dormir de toute manière. Je regarde Izmaël un instant, un sourire convainquant. Je me fais tirer par le gosse, je le chope au vent. Et cours dans l'eau, ne voulant à cet instant, juste que le jeune homme vienne et qu'on oublit nos différent. Comme quoi le rire d'un enfant ça change tout.

Alors que je l'observe du coin de l'œil, je lâche le gosse qui s'avance sans avoir peur, je vois enfin le grand se déshabiller. Je l'observe non sans curiosité, tout fois sans être non plus déplacé. J'observe alors son corps recouvert de tatouage. Totalement soufflé et éblouit d'autant de dessins et de créativité. Il nous rejoint rapidement je souris intérieurement. Comme si c'était une victoire d'au moins l'avoir amené à nous suivre. Et à sourire. Quoi, je m'imagine qu'il est toujours bougon, qu'il n'est qu'un c** et que grâce à moi il devient moins chiant. Je sais rêve de gosse, vous savez le fait que pour vous ou grâce à vous quelqu'un change totalement. Bref je reviens à la réalité lorsque j'entends Cloud rire et un bruit de chute. Je les observe un moment. Père et fils. Tellement différent. Le mec qui hurle sur scène des trucs étrange, couvert de tatouage et la réputation de grand drogué, et lui tout pure et innocent, la peau translucide et le rire angélique. Comme quoi on peut être le pire des enc*lé et en même temps un super mec. Pire enc*lé que vais-je dire ? Je vais trop vite dans les conclusion pour le moment il a pas encore joué au c**.
Perdu dans mes pensées je les vois même pas arriver, un choc me fait perdre l'équilibre, je bas des bras avant de me sentir lourdement atterrir. Un autre poids sur moi et j'imagine bien le troisième un peu voir beaucoup moins lourd. J'ouvre les yeux, les ayant fermé par l'eau qui à giclé c'est son visage que je vois en premier. Choqué ? Non juste surpris de cette proximité. Si j'étais pas au sol j'aurais reculé, au lieux de ça je reprend ma respiration qui c'était coupée et rit en réponse à Cloud qui est mort de rire en haut de notre pyramide. Je remet mes cheveux en arrière, ne pouvant m'extraire à son regard si étrange. Tellement... Ok vous m'avez eut... Je romps le silence avec un amusement, essayant d'attraper Cloud, je me rapproche d'Izmaël me rendant compte de la distance qui diminue suite à mon geste. OUps. Cloud, se tourne et vient serrer le cou de son père pour poser la tête sur son épaule et me fixer. Je fixe un moment les yeux du grand avant de réussir à les détourner vers le petit enfant. tout mouillé. Si cette phrase n'a pour lui aucune ambiguïté, je souris amusé de l'idée qu'elle propage en moi. Enfin bref , pas d'idée comme çad devant un enfant. Oui j'suis certain que les gosses ils peuvent comprendre ça juste à lire les yeux des gens. Je tire la langue puérilement à Cloud qui répond allégrement.

Et ouai duo de choc t'étais mort avant même de le savoir ! Je le regarde avant d'éclater de rire. Moquerie ? Non même pas, juste débilité de ma part. Je rentre ma langue dans ma bouche parce que lorsqu'il a dit ça je tirais la langue au blondinet sur son épaule. Pfff c'est juste la surprise, j'aurais résisté si j'avais été au courant. Mauvaise foi ? Totalement oui. Et je ne le nie pas pas. Je bouge un peu alors que Izmaël demande à Cloud de bouger. Ah ba non il semblerait qu'il soit bien situer, ba évidement c'est pas lui qui comprendrait du haut de son jeune âge que se retrouver l'un au dessus de l'autre pour des, presque, adultes ça devient étrange. Étrange ? Je ne souhaite pas y penser. Izmaël bouge un peu et je tente de me faufiler mais je le vois alors dangereusement se...le choc m'arrête de penser. Son poids sur moi d'un coup ça fait plus mal qu'autre chose. Je le sens disons encore plus près de moi, et je crois bien que plus près c'est guère possible autrement. Non mais c'est quoi cette situation? surtout avec le mec qui de moi est mon entier opposé. Merde... scuze' Je sens sa bouche bouger dans mon cou ça chatouille et ça me fait rire. Débile. Qui a dit que de ce genre de situation j'étais gêné ?! J'suis le rois !! j'suis le rois !! Le roi de mes ****** ok je m'auto-censure. Je bouge doucement, et lui il se relève. Tandis que Cloud saute partout dans l'eau en éclaboussant criant à tout va. Moi le truc qui m'omnubile là c'est son visage. Pas à Cloud non à lui. Je relève lui volant un baiser. Avant de sauter sur mes pieds avec vivacité. Et si il est pas gay ? Oh il va pas me pêter un câble pour si peu, et puis quoi j'aime bien juste déconner, et puis c'est juste un baiser; et Cloud est trop occupé pour voir son père s'faire embrasser. Il s'ra pas choqué, j'suis persuadé qu'il a vu pire. Hé le roi!!! Viens voir ce qui t'attends !! JE cours après lui, il hurle, je le prend et m'éloigne dans l'eau tandis qu'il crit qu'on va se faire manger par les requins, moi je chantonne pour les attirer, il tape dans l'eau en riant. Finalement la nuit c'est tout aussi drôle les after avec un enfant...et pourquoi pas un parent...

Tu n'as pas le droit ! Touche au gamin et je te fait avaler ton micro ! Je lui jette un coup d'oeil par dessus mon épaule. On ne menace pas monsieur, c'est mal poli. Je lui souris m'en foutant royalement, merci le micro ça me va il n'y a pas de viande dedans. Je continuer d'avancer dans l'eau plus profonde, l'eau venant ainsi m'éviter d'avoir un peu trop froid. Enfin froid est un bien grand mot. Cloud rit tout le temps tandis que l'autre j'en ai perdu la trace. Je me préoccupe alors du gosse, le tenant bien pour ne pas le lâcher et qu'il se noie. Non se serait vraiment c**. C'est alors qu'une présence me fait vivement tourner la tête, des bras autour de moi. Évidement c'est pas un danger, alors je laisse faire... Son corps dans mon dos. Je bénis néanmoins avoir assez de contrôle et que l'eau soit sombre. Enfin n'allons pas s'imaginer d'autre chose. Cloud toujorus aussi innocent appuie sur la joue d'Izmaël derrière moi. Je tourne le visage vers le petit garçon évitant de trop frôler son visage et de trop le regarder. Lui. Mon regard tombe sur ses bras sur ma peau, tandis que le mélange de nos tatou me semble assez drôle. Lien bien plus serré et compliqué, créativité exacerbée. J'observe cela sans me dérobé, de toute manière j'suis coincé. Le père d'un côté, le fils dans les bras. Et oui c'est un peu mon problèmes toujours tombé en plein milieu. Ça veut dire quoi la croix ? Les colliers c'est pour les filles. Je regarde Cloud qui vient de s'intéresser à mes colliers, surtout à me chapelet. Je le lâche d'une main, le tenant de l'autre pour le tourner dans mes doigt un instant avant de le laisser reprendre la croix entre ses doigts. Pour les filles ?! Et bien tu as des idées bien arrêté ma parole, pourquoi les filles seraient les seules à avoir le droits ? ... la croix... c'est un chapelet, c'est le symbole qu'on croit en Dieu très fort et qu'on veut toujours le porter avec soi...mais dis moi...Izmaël ne porte donc pas de collier? Je le regarde et Cloud relève la tête pour se tordre sur moi et essayer d'atteindre le cou d'Izmaël derrière moi. Mauvaise idée cela me colle encore plus à lui, je me mords la lèvre en riant néanmoins.

Non moi j'ai pas de collier, j'suis pas une nana... Pas une nana ? Pardon mais il s'entend ? Aurait-il aucun instinct de survit ? Bon ok j'arrive même pas à tuer une araignée mais quand même. Va t'faire... Je me retiens juste à temps, non mais moi devant mes cousins les insultes fusent doucement, mais bon quand même déjà que je n'aime pas être vulgaire alors devant ce petit ange blond pas question. Je respire parle nez sans finir ma phrase, envoyant juste un coup de pied dans son tibia en arrière. Doucement. Cloud toujours entrain de se coller à Izmaël parle alors de ses cheveux et alors là je suis pris d'un léger fou rire se qui pousse Cloud à venir me dévisager en riant lui aussi. C'est alors que je le sens se rapprocher et malgré la température ambiante, un léger frisson me prend doucement. Non mais j'ai un gosse dans les bras crotte. Tu en penses quoi, ça fait forcément fille les cheveux long ? Sa voix plus proche de mon oreille, ses doigts sur ma peau. Mais ma parole ce mec est juste pas possible. Et je me rend compte que j'en ai totalement oublié notre première rencontre et son comportement si mal approprié. Moi rancunier ? A peine dirons-nous. Totalement... on peut pas faire plus fille c'est un manque de virilité...sans doute que certains essayent donc de combler par une politesse digne de macho. Un vrai gamin ? Faut toujours enfoncer le couteau dans la plaie ? Je tiens toujours Cloud par un bras, mon bras libre, je passe dans mon dos, pour envoyer une pichenette dans le ventre du chanteur. Parce que oui finalement c'est juste pour le faire suer mais pas pour me venger. Et toi Cloud tu veux avoir les cheveux long ? Le petit garçon hausse les épaules en baillant et riant. Ce qui me fait rire un instant et je me dis qu'on doit faire un sacré tableau là à trois dans l'eau en pleine nuit...

Tu peux parler niveau préjugé après dit donc... Pourquoi les filles serait les seules à avoir le droits au cheveux long, et la liberté alors ? Je ris ses paroles n'étant pas une réelle surprise. Préjugés ? Évidement que j'en ai, je ne suis pas un saint, un petit homme parfait. Bon je les évite le plus possible je ne me fis pas à l'opinion commune. Mais faut pas non plus m'associer à un ange d'excellence. Liberté dis-tu ? Jamais entendu parlé, comme l'égalité et tout autre notion. Aujourd'hui c'est devenu très peu utilisé. Ironie quand tu nous tiens. Évidement en grand fervent défenseur de l'égalité et la liberté de tous je me contredis juste un petit peu. Mais c'est juste pour le jeu.
Cloud baille et Izmaël doit le voir car je le sens s'éloigner de moi et bien vite j'ai un poids en moins dans mes bras. Je le regarde avec le p'tit truc dans les bras, à peine dedans, à peine endormit. Je souris.Comme quoi il peut peut-être être gentil. Je t'offre un truc à boire une fois le mioche dans les bras de morphée ? Je le regarde un moment, réfléchissant à la porposition. Une fois le gosse endormit , il redeviendra aigrit ? Pourtant j'ai envie de tenter. Je hausse les épaules avec un sourire. Ouai pourquoi pas. Je souris en m'éloignant du rivage à la nage puis je reviens le rattrapant car l marche moins vite dans l'eau avec le petit dans les bras. Je secoue la tête, constatant que je ne peux pas vraiment remettre mon jeans dans l'état où est mon caleçon. J'enfile mon tee-shirt et prend mon jeans sur le bras. Tiens j'vais t'le porter deux secondes. Je parle de Cloud évidement. Le temps que l'autre renfile ses fringues je prend son blondinet dans les bras, posant ma casquette sur sa tête. Il est trop adorable, j'suis tombé amoureux d'un morveux.

Je lui rend son enfant et je le suis tranquillement, marchant à côté de lui dans le silence. Au loin les bruits sont divers et varié, chacun faisant une after à sa sauce. Je vois au loins le camions de la tourné allumé, faut croire que Barth' et Electro' sont encore éveillé. En même temps j'crois qu'y le mec d'Electr' dans les parages alors évidement ça va bouger comme toujours. Je fais même pas attention où je pose les pieds, caillous, bois je m'en fous. J'ai finis par avoir l'habitude de marcher sans chaussure et je suis vraiment plus u genre à me faire mal pour un rien. On arrive enfin et je le laisse coucher son bambin. Je reste dehors squattant une chaise sortie, allumant une clope bénéfique. Séchant mes bras sur mon tee-shirt pour pas que l'eau me refroidisse de trop.

Il revient et me tend une serviette, je la prend surprit de sa gentillesse. La glissant autour de mes épaules, je coince ma clope entre mes lèvres et prend aussi la bière qu'il me tend. Mais dites donc c'est vraiment pas le même mec que j'ai rencontré il y a un an. C'est pas possible il doit avoir un jumeau ignoble qui m'a parlé. Il me parle de bacon, et non désolé l'assassinat de cochon c'est pas ma tasse de thé. Merci c'est sympa de ta part. Non j'vais me contenter de ...ça...je mange pas de viande Jamais touché ? Pas depuis mes huit ans, et encore j'suis devenu ouvert avant je mangeais ni œuf, ni lait, ni rien. De végétaliens qui doit lire toutes les étiquettes je suis passé à végétarien qui se prend peu la tête.
Silence autour de nous. Je continue ma clope sans rien dire. Je sens son regard sur moi, mais j'suis trop occupé par les étoiles, et mes doigts qui, inconscient, invente un nouveau rythme sur le bords de ma chaise. Je bois une gorgée, le liquide amer et pétillant sur ma langue, j'aime pas la bière. Enfin c'est pas ce que je préfère, pour le si peu d'alcool je préfère un panaché. Mais j'avale parce que après une baignade c'est pas si mal. J'ai encore le goût du sel sur les lèvres, je m'amuse à les lécher, tel un gosse qui veut prendre ce goût salé. T'as plus l'air du type qui enchaine after sur soirée... alors hormis l'excuse,fausse, du gosse à gardé c'est quoi c'qui te retient de t'éclater? Plus direct tu meurt ? J'ai appris à dérangé par ma franchise, et puis je me suis déjà fait avouer chier sans lui avoir rien dit donc ça peut pas être beaucoup pire. Je le regarde un instant après avoir posé ma question, puis j'allume une deuxième clope et recommence à fixer le ciel en attente d'une réponse.

Moi non plus, j'en est même jamais manger, merci maman de m'en avoir préservé Et bien il a eut une bonne mère alors. Non pas que je plains de ma mère, elle m'a forcé à tout goûter pour ensuite en avoir idée. Ne jamais dire non tant qu'on avait pas essayer, c'est une manière de voir j'suis pas trop convaincu. Mais au moins j'me suis élevé avec mes propres idées, avec ma seule liberté. Je l'observe encore car j'entends de nouveau son briquet s'allumer et l'odeur ne ressemble pas à du tabac. Je le vois du coin de l'œil tiré doucement puis s'amuser un peu avant de répondre à ma question. Bah si déjà c'était mon tour de m'occuper de Cloud donc j'aller pas déconner. Et une envie de calme, c'est si étonnant venant d'un "type comme moi" ? Toi aussi tu n'es même pas rester avec tes potes, envie de liberté je dirais non ? Il me tend son joint, clope dans une main je le prend de l'autre et le porte à mes lèvres. Pourquoi pas. Moi je les ai oublié dans le bus. Envie de calme ? Parfois je me dis que le calme on l'aura assez quand on sera mort. Mais bon... Il me retourne la question je le regarde avec un sourire rayonnant comme si il m'avait dit un compliment. Allez comprendre mes pensées. Étonnant...pas vraiment. Mais le calme sert souvent à ruminer ses problèmes plutôt qu'a les régler. Non je n'y vais que rarement. Ou du moins avec des amis, et là ils étaient tous prit. Je n'ai pas grand chose à voir avec ses gens qui boivent plus que de raison et qui prenne je ne sais quelles substances chimique pour planer...j'ai pas besoin de ça et donc beaucoup comprenne pas. Alors voila je préfère faire mes after tous seul, où alors avec des amis quand ils sont pas entrain de tirer leur coup. Franchise et simplicité, c'est bien vrai en plus. Je lui rend son joint sans cesser de l'observer, même si ce que je viens de dire je sais bien que les tabloïd en font son portrait, Barth' me l'a dit, mais tant pis je ne vais pas me taire juste parce qu'il est comme eux. Je ne critique en rien, je ne suis juste pas comme ça. Je regarde sa peau recouverte de tatouage, si il en as jusqu'au bout des doigts cela va jusqu'à son ventre. Et repart sur les jambes. Tant de créativité, il fauit en vivre des joies et des souvenirs, il faut en avoir des idées.

Il sourit et je trouve cela très joli. J'aime bien voir les gens sourirent réellement. Je lui redonne on joint, je reprend mon tabac. J'ai bien dis que je n'étais pas un saint, les joint c'est naturel ça détruit le cerveau mais ça fait monter bien haut parfois. Enfin bon ça rend juste plus ouvert souvent. C'est dans l'idée, moi de temps en temps tenir la chandelle dans leur couple à trois, ça me laisse froid. Alors je sort, en général bien déchiré... C'est lassant à force... Ils sont beaux hein, c'est vraiment ma fierté. La plupart dessiné par moi ou des proches, inspiré de tellement de souvenirs. J'me ballade avec un album photo conceptuel sur la peau. Je le regarde un peu étonné, et bien en plus d'être taré, il se font ça en triplé. Ma foi chacun sont délire, j'ai bien faillis y passé si Barth' n'avait pas refusé. Déchiré, oui c'est lassant je dirais même blasant car après de la sensation on s'en fait un habitué, alcoolique à seize ans, drogué à dix-huit à vingt-trois on a déjà bouffer et diminuer la moitié de notre vie proposée. Oui c'est stylé... enfin faut vachement d'idée pour à ce point les entremêler. Je le regarde un instant avant de moi aussi tourner mon regard vers le firmament. Étoiles à l'infinie, trop loin et qui n'ont déjà plus de vie quand leur lumière arrivent à nos paupières. Je retourne mon regard sur lui, avant de voir sa chaise dangereusement pencher en arrière, pas le temps de dire quelque chose que je le vois s'écraser en arrière. Un léger rire s'échappe de mes lèvres. Enfin indiscipliné qui n'a jamais voulut écouter ? Comme quoi les chaises avaient quatre pied c'est pour une bonne raison, et a vouloir devenir équilibriste ou pouvait finir sur le gravier. Combien de fois ça m'est arrivé ? Bien trop pour pouvoir les compter. Je lève pour venir le contempler au sol, un sourire aux lèvres. Ça te monte si vite à la tête la fumette ?!!! On ne t'a jamais apprit à ne pas jouer comme ça ? Je lui tend la main pour l'aider à se relever. Ba oui je ne suis pas à ce point un salop qui va le regarder galérer. Pourtant je ne peux m'empêcher de penser que là au sol, tombé il est presque redevenu abordable, loin de son piédestal où il siège tout le temps. Même si ce soir c'était bien, il semble toujours sur ses gardes, comme si il était près à sortir les griffes à la moindre choses étranges. Il m'intrigue oui. La réplique d'Electro' me revient en tête " il a des problèmes de voix" c'est pour ça qu'il est autant méchant avec les autres ?

Ouep si tu le dit, j'y pense pas aussi, fin j'vais pas chercher aussi loin j'suis inspiré et je le fait c'est tout. J'aime bien les tiens aussi. Je souris, les miens sont purement réfléchit, ok certains représente un instant de folie, mais la plus part je les étudie. Je veux qu'il représente un moment de ma vie, qu'ils me rappellent qui j'étais au moment de la création, alors j'en ai pas énormément ? Et bien je trouve que déjà c'est pas mal, et puis j'en fais juste quand ça signifie quelque chose donc si il n'y a pas de signification il n'y a pas de raison. Tout simplement. Je ris, tout en l'observant chuter. Spèce de gosse attardé ? Va y moque toi c'est juste qui y avait un petit caillou... Son esprit grisé par l'humiliation improvisée me fait rire; et sa langue tiré puérilement agrandit mon sourire. Comme quoi un l'espace d'une heure, et d'un bambin égaré, il a fallut de peu de chose pour nous ...rapprocher ? J'en sais rien j'ai tendance à être bien avec à peu près tout le monde, après appeler ça amitié je sais pas si je peux ainsi l'caractériser. Si comme on le dit il change vite de caractère peut-être que demain il me refera le coup du méchant. Et alors ? Je suis chiant, si il est méchant je resterais bien à le faire chier jusqu'à ce que le brin de neutralité revienne me tenir compagnie. J'en sais rien, je le connais pas, mais je m'attache à tout ça. tout le nouveau, quand tout est encore beau; même quand c'est trop tard je reste accroché. Alors...même si il recommence avec ces méchanceté tant pis.
Je lui tend la main, il la prend et je me sens déséquilibrer, j'essaye de résister mais la chaise à l'envers me fait trébucher, je passe par dessus et vois le sol arriver dangereusement. Heureusement il amortit ma chute d'un bras. Je roule un peu sur le côté pour me retrouver sur le dos à ses côtés. Bravo. Mince pardon j'ai trop tiré... Je le regarde un moment, tournant la tête de son côté restant ainsi allongé. Mouai... plutôt vexé d'être humilié et seul par terre. Je souris innocent des paroels franches et directe. Il prend mes mains, je fronce un sourcil clope coincé dans mes doigts donc plus atteignable. J'observe mes mains et les siennes tableau de tatouages. Sur cette partit du corps d'accord on se vaut assez. Vivre libre... Bonne idée J'observe mes mains songeur. Puis le regrdant en coin je retourne la tête vers lui, lui laissant mes mains. On l'est tous...libre de nos choix, on est libre de se laisser enfermer. Waow vive la philosophie de taré, nan mais on a jamais prévenu que fallait pas me laisser déblatérer ?