Charlie & Ismaël ◊ Chateau de sable, sport qui se pratique à tout âge surtout pour les gamins affables.

La tempête des sens est passé. Que reste-t-il après ? Corps excédé d'un manque de tendresse démontré. Il faudrait revoir nos manières de faire mais c'est pas gagné. Se parler avant de tout régler pas une ivresse mainte fois répété. Le sex on s'en lasse pas on s'y habitue c'est encore pire. Je l'entend rire. Ouai t'as raison on est franchement ridicule. On avance pour s'embraser mais au final toujours on recul. Je fume tranquille mon boxer renfilé. La fumée s'élève dans l'air de moins en moins saturé. C'était plânant n'empêche j'veux bien l'avouer. Ça fait un moment que j'avais pas si bien baiser. Pris mon pied. Trouve un sujet parce que moi je sèche toujours après avoir couché...avec un étranger, 'fin tu vois ?! Ouai je vois... Il y a une amertume dans mes paroles que je n'arrive pas à cacher. Je reviens lui caresser un bras, mes paroles prenant le pas sur mes pensées. Si se connaitre par la peau suffisez. Si de s'être embrasser et d'avoir joui ensemble nous aider à nous apprivoiser. Au lieu de ça les corps trop proches semblent s'ignorer. Pourtant ne dit on pas que la meilleur façon de savoir c'est de goûter ? Suivre au feeling et se laisser glisser on ne sait plus faire. Comme un lien devait d'abord en enfer... Je tais ma dernier pensée. Viens lui embrasser le bout du nez. T'es pote vont pas s'inquiéter de pas te voir rentrer ? Moi il pense que je pionce avec le mioche. J'voudrais pas qu'on me targue de t'avoir enlever. Et puis parce que j'ai terriblement envie je l'attire à moi pour un nouveau baisé. Langues qui s'emmêlent et lèvres soudées. Un frisson qui me parcoure comme un pressentiment caché. Je l'ignore trop concentré sur ce nouveau échangé de salive aux délice insoupçonné.

On ne cesse de s'embrasser. Une nouvelle manie qui née ? Je chasse pensée aussi vite qu'elle est arrivée. Je me sens troubler. Troubler plus que je ne veux bien me l'avouer. Un truc chez ce mec m'attire comme un papillon autours d'une bougie allumée. Une lumière rassurante semble de lui émaner. Ouhla Ismaël tu vires dans la sentimentalité ça sent mauvais. Pourtant je peux pas m'en empêcher. Et puis il est pas télépathe mais pensée ridicules resterons cachées. Il grimpe sur moi venait s'assoir à califourchon sans briser notre baisé. Nos torses qui se recollent l'un contre l'autre et ses bras autours de mon cou repliés. Il s'écarte semble vouloir lui aussi partager un éclat trop pressent de pensée. Tu veux à c'point te débarrasser de moi ? Tu vois c'est pour ça que les gens savent plus faire... trop pressé, pas assez d'sentimentalité. Le pire c'est qu'on se fait vite baiser, dans tout les sens du terme; on croit resister, se penser mieux, avoir des valeurs sur, morales, matures, on croit en certaines personnes... on se pense bien... on croit en certaines valeurs, ça fait même moins peur...on croit en l'amour et là ça finit toujorus mal...aloirs ouai on finit par c'faire baiser...et peu à peu on oublie le feeling, on oublie c'que c'est de ressentir. La nicotine est oubliée. Elle se consume entre nos doigts qui se rêvent déjà à bien d'autre chose occupés. Il ne me laisse pas répondre en s'emparant de lèvres sans tarder. Je répond sans hésiter recommençant à lui caresser le dos. La lune qui tombe projette au sol l'ombre de nos corps enlacés et je trouve ça terriblement beau. Je descend ma bouche jusqu'à son cou puis chuchote entre deux baisés. Non je te laisse le choix de partir ou de rester. J'ai peut-être l'air mais j'suis pas un torcionaire insensible tu sais. Du reste.... Je sais pas j'avoue que je serai le premier à fuir pour me protéger. Alors... Pourtant... Je l'embrasse pour combler les mots qui semblent juste vouloir m'échapper. Ils se dérobent me laissant comme toujours incapable de m'exprimer. Oh fuck j'aime pas communiquer... Un agacement dans ma voix uniquement contre moi dirigé. Je me renfrogne en me cachant le nez au creux de son cou parfumé. Il y reste un parfum d'amour fait, d'amour d'un soir consommé. On le refera ? J'ai drôlement aimé. Marmonnement contre sa peau tatoué. Confidence à demi lâchée. J'suis pas capable de plus et ceux même si je le voulais.

On ressemble vraiment à des gosses qui se rencontre en secret. Comme si en fait une telle chose ne devait pas arriver. Ou peut-être est-ce la noirceur de la nuit qui nous pousse à chuchoter. C'est pas comme si on échangés d'horribles meurtres, des crimes qu'on ne peux qu'à voix basse avouer. Enfin on parle pas vraiment non plus de banalité. On pratique la communication d'après l'amour et c'est pas moins compliqué. En fait pour moi m'exprimer c'est jamais. Non jamais dans le domaine du facilement fait. Je m'embrouille si je me confie trop alors je le fait pas du tout et c'est réglé. On me l'a beaucoup reproché. On m'a dit Iz' tu devrais un peu te confier, parler pour qu'on puisse t'aider. J'veux pas être aider. J'veux pas qu'on me tienne par la main en cas de chute inopinée. Si je chute merci je sais me relever. Trébucher n'a jamais empêcher d'avancer. Et oui j'suis un putain de borné. Insupportablement buté. alors je reste là... pourquoi ça m'étonne même pas ?! Moi...j'suis...du genre à toujours y tomber... en plein dans le panneau...encore...et encore...et encore Et qui te relève si tu te sens pas assez fort ? La phrase meurt sur mes lèvres sans jamais les passer. Je l'ai dit et répété. J'arrive pas à ce que les mots de ma bouches soient extrait. J'arrive tout juste à formuler des phrase de grognon et des confidence émincée. On verrai à travers tellement elles sont peu étoffées. Lui rigole un peu ne semble pas offusquer. Pensif plutôt et j'avoue partager ce point sans y résister. Mon esprit divague entre la lune ses yeux à l'étrange mélancolie d'amertume tintée. Il ne semble finalement pas aussi benêt qu'au premier abord il n'y parait. Il a des déchirures au fond du regard qui me donne juste envie de le câliner. C'est un peu à Cloud comme ça, avec son innocence malmenée à qui il me fait penser. Ouai j'espère...moi j'ai aimé Je frotte ma joue contre sa peau attendrie et aussi, étrangement rassuré. Rien ne me parait plus évident que de rester contre son corps bien serré. Je ne veux pas quitter cette chaleur encore éprise de réminiscences passionnées. Je reviens une énième fois l'embrasser. Tu as donc interdiction de te barrer sans m'avoir laissé ton numéro monsieur le romantique assumé. Je la taquine y ajoutant un bisous sur chaque joue, dans le cou et finissant par un autre sur le nez. Lui caressant le dos je remonte dans ses cheveux avec une vague envie de somnolait. Oui mais alors comme ça, bien entrelacés. On porte tout les deux un boxer alors si demain matin les autres tombes sur nous y'aura personne de trop choqué. On dort un peu ? tu as froid ?

Euh... si tu veux mais je répond quasi jamais...et j'suis atteint du syndrome de jamais appeler... je pense aux autres, mais jamais j'pense a appeler...Le téléphone et moi on est pas pote. J'hausse les épaules sans trop m'y attarder. Du moment que y'a un vague moyen de joindre les gens. j'avoue que moi aussi au téléphone j'suis pas hyper causant. Quand je sais où se cache mon téléphone cela s'entend. Tranquillement donc je continue de la câliner commençant sensiblement à somnolait. Il répond positivement lorsque je lui proposer donc de passer la stade éveiller. Dormir un peu histoire de reposer. Si j'enfile un tee-shirt ça devrait aller. Il s'éloigne pour renfiler son tee-shirt mis lorsque qu'il s'est réinstallé. Je sens le tissu encore légèrement humide qui me fait frissonner. Je me serais bien relever pour aller chercher une couette ou un sweat qui doit trainer. Seulement installer à califourchon sur moi puis m'allongeant il se love à mes côté. J'abandonné l'idée. Là j'suis trop bien installer. Très vite je sombre avec délice dans les bras de morphée. Accompagnant la douce chute d'un dernier baisé. [...] De l'agitation autours de moi me réveille et j'ouvre des yeux fatigués. De dos je vois Cloud penché sur la table et Sisi qui verse quatre tasses de cafés. Merde c'est déjà l'heure de se lever ? C'est en me relevant en position assise que je tilt qu'un truc, ou plutôt que quelqu'un manque à l'appel. Ce petit con m'a planté putain la haine ! Si un sourire flottait sur mes lèvres il se fait alors remplacer par une moue boudeuse. Tout à coup j'ai l'humeur bien cafardeuse. Me sentant franchement prit pour un con. Surtout avec toutes ses belles paroles sur le romantisme à fond. Une fois debout j'viens câliner mon mini bout de chou qui râle un peu parce que je l'empêche de dessiner. Ok c'est officiel ce matin j'suis un pouilleux, un rejeté. Horriblement vexé je ne prête dés lors plus attention qu'à ma tasse de café. Sisi me questionne pour savoir pourquoi j'ai passé la nuit dehors. Trop chaud, je lui répond sans grande conviction. Elle rétorque un sourire aux lèvres que vus les bruits ça oui j'ai dut avoir chaud y'a pas à ce poser la question. Un fuck bien placé finalement c'est dans mon semblant de chambre dans le bus-tour que je vais m'enfermer. Cette fois c'est officiel le premier qui me parle de peace and love à la con j'lui fait avaler son dentier. Dire qu'au finale c'est moi qui me suis fait baiser !